Comment garder le moral durant une PMA ?

4 février 2022 Bien-être, Vie

Le 29 septembre dernier était adoptée la loi annonçant que la PMA serait désormais ouverte à toutes les femmes, que celles-ci soient hétérosexuelles, homosexuelles ou monoparentales. Une grande avancée pour la société qui demeure majoritairement patriarcale, et de nouvelles opportunités pour les femmes. Mais se lancer dans une PMA, c’est avant tout une aventure intense en émotions, qui peut parfois durer dans le temps, et pour laquelle il est important d’être prêt.e. Comment alors garder le moral durant une PMA ?

 

Qu’est-ce que la PMA ?

La PMA est la signification de Procréation Médicalement Assistée, aussi appelée en France AMP, qui veut dire Assistance Médicale à la Procréation ; il s’agit de deux termes qui signifient la même chose.

Cette pratique consiste à avoir recours à la médecine afin que l’ovocyte soit fécondé par un spermatozoïde. S’il y a encore quelques années, les couples hétérosexuels se tournaient vers la PMA en cas de souci d’infertilité, il est désormais possible aux femmes célibataires ainsi qu’aux femmes homosexuelles de ce tourner vers cette méthode pour pouvoir avoir des enfants.

Il existe deux méthodes distinctes comprises dans la PMA. D’une part, la Fécondation In Vitro (FIV), et d’autre part, l’insémination artificielle. Dans la loi, il n’y a pas de limite d’âge pour avoir recours à la PMA, mais l’assurance maladie ne couvre plus la PMA à partir de 43 ans.

 

Une méthode qui peut être lourde psychologiquement

Avant d’être accessible à toutes les femmes, la PMA était surtout un traitement de l’infertilité. Les couples qui venaient alors étaient présents avec déjà certaines fragilités psychologiques, dû à « l’échec » qui peut être perçu. Pour autant, l’infertilité a de nombreuses causes et ce n’est la faute de personne. Néanmoins, le fait d’apprendre qu’il sera impossible de procréer sans avoir une aide de la science et de professionnels de la santé reproductive est une étape importante dans la PMA.

Et malgré les avancées de la science, il arrive bien souvent face à plusieurs échecs avant de pouvoir tomber enceintes. Qu’il s’agisse de l’insémination ou de la FIV, les deux méthodes demeurent des pratiques lourdes tant pour le corps que pour le mental. Injections, stress, espoir, déception… pour certaines femmes, c’est comme être à vif en continu. La vie quotidienne ne tourne plus autour que de ça, les journées, le travail, les soirées ne s’organisent que selon les rendez-vous à la clinique. De l’hypnose contre le stress avec un petit geste du quotidien aide les femmes à évacuer toute cette pression.

Ainsi, la PMA devient le centre de votre quotidien, rythmant de nombreux aspects de la vie, parfois contre votre gré. Le moral s’épuise face aux tentatives, et le corps se fatigue de tout ce qu’il subit pour tenter de procréer.

 

Et qui sétend dans le temps

Quelle que soit la méthode choisie pour la PMA, il arrive parfois que les échecs succèdent à l’espoir et continuent d’user le moral des personnes y ayant recours. Un autre facteur qui s’avère être lourd à porter psychologiquement, c’est le temps qu’une PMA dure. Et pour cause, il faut attendre entre un et deux ans avant de pouvoir envisager le recours à la PMA, afin de s’assurer qu’une grossesse ne se produise pas de manière traditionnelle (sans le recours à la science). Une fois passé ce délai, les démarches pour entamer une PMA sont elles aussi relativement lourdes à porter.

Commencent alors les premiers tests, les premiers entretiens, le choix de la méthode et la mise en pratique… Jusqu’au premier échec. Il est important de noter qu’entre chaque FIV, le délai moyen est environ de 6 mois, soit deux par an ; le délai minimum est de 2 à 3 mois dans certains cas.

Il y a donc tout un éventail de petites procédures durant la PMA qui semble faire s’étirer le temps et érode, par conséquent, le moral des personnes ayant recours à la procréation médicalement assistée. C’est un processus long et surtout pesant.

 

Alors comment garder le moral durant une PMA ?

Charge mentale, épuisement, espoir, désillusion… les raisons qui peuvent mener les personnes ayant recours à une PMA jusqu’à ne plus avoir le moral sont nombreuses. Alors comment parvenir à trouver l’équilibre pour surmonter cette épreuve de la vie ?

Cultiver la patience :

Avant même de vous lancer dans la PMA, il est important de s’armer de patience (et d’une bonne dose !). Le processus sera long et éreintant, mais le fait d’être patient permettra de réduire le stress qui peut naître à chaque étape de la procréation médicalement assistée. Cultiver la patience, c’est donc prendre des moments pour vous malgré le tourbillon centré sur la PMA, et conserver l’espoir malgré les déceptions qu’il est possible de rencontrer.

Etre suivie.s par un professionnel :

L’importance de voir un psychologue ou de suivre des séances d’hypnose thérapeutique à Paris est capitale. Dans tous les processus de PMA, le suivi psychologique relève d’une importance primordiale pour les personnes qui se lancent dans ces méthodes lourdes tant corporellement que psychologiquement. En effet, certains professionnels de la santé mentale sont spécialisés dans la PMA, et permettent de pouvoir parler, échanger, discuter en toute bienveillance à propos de votre expérience et de vos émotions. Ne les négligez pas, car si vous n’allez pas bien, cela peut aussi avoir un impact sur la réussite des méthodes de PMA ; ne dit-on pas que le corps et l’esprit sont reliés ?

Gérer ses émotions quand il le faut, les laisser sortir quand il est nécessaire :

La gestion des émotions est essentielle pendant une PMA. Loin de ressembler à un robot sans cœur, il s’agit davantage de ne pas se réprimander pour ce que l’on ressent. Etre bienveillante avec soi-même permet de mieux cohabiter avec soi-même. Ici, le fait de gérer ses émotions permettra d’équilibrer entre les moments où cela ne va vraiment pas bien, et ceux, plus doux, qui arriveront également sans aucun doute.

Attention toutefois, car gérer ses émotions ne signifie en aucun cas de ne pas les laisser s’exprimer ; simplement qu’il y a un temps pour le faire, et que parfois, le mieux, est de le faire avec un professionnel comme un psychologue ou une infirmière spécialisée, qui offrent un soutien sans failles et qui permettent de libérer sa propre parole à propos de son expérience.

Se garder du temps pour soi :

Cela peut paraître dérisoire lorsqu’on s’engage dans un processus qui dure parfois plusieurs années et que les rapports sexuels peuvent même être rythmés par l’une des méthodes de la PMA (FIV), mais il est essentiel de garder du temps pour soi. Et pour cause, l’objectif de la PMA, c’est tout de même de tomber enceinte ! Il est important de se réserver des instants, même si ce n’est l’affaire que d’un bain par semaine, pour pouvoir se retrouver face à soi, son corps et son esprit et pouvoir respirer, anticiper, se chérir. Apprendre à s’aimer avec de l’hypnose pour la confiance en soi est également une alternative, le principal est de sentir bien. Quoi de mieux pour héberger un enfant dans son corps que de s’y sentir en totale osmose ?

 

Ainsi, la PMA est un long processus peuplé de désillusions et de déceptions qui peut s’avérer très pénible sur le long terme. Malgré l’intérêt et la motivation de certaines personnes, il arrive que les échecs s’abattent un par un et qu’à terme, ils ne fassent que s’envoler l’espoir d’un jour fonder une famille.

Il existe plein d’astuces, de « tips », et de façons de gérer une PMA. Et si certains conseils peuvent s’appliquer à toutes les femmes ayant recours à une PMA, le meilleur et le plus important reste encore de s’écouter lorsque le corps ou l’esprit le réclament. Parce qu’au final, qui peut savoir mieux que vous ce qui vous fait du bien, vous apaise, vous calme et vous rend heureux ?

De mon côté je suis Charlotte Vallet, Hypnothérapeute et experte en neurosciences sur Paris.

Je propose également des soins thérapeutiques du corps (massage lymphatique Renata Franca et drainage visage).

Vous pouvez prendre rendez-vous sur Doctolib.

Enfin, je propose désormais des retraites bien-être au plus proche de la nature, qui permettent de rompre avec le quotidien et ce qui le parasite.

Vous pouvez en apprendre davantage sur moi en écoutant le podcast dans lequel j’ai été interviewée ou en écoutant mon podcast Combattantes.