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  • Coparentalité : une Révolution inspirante pour une parentalité libre et épanouie

    Coparentalité : une Révolution inspirante pour une parentalité libre et épanouie

    Et si la coparentalité était la clé pour vivre une parentalité libre ? Ce modèle libérateur casse les codes traditionnels et offre une alternative authentique, respectueuse et profondément épanouissante pour celles et ceux qui ne veulent pas se conformer aux normes sociales. Découvrez pourquoi cette parentalité réinventée pourrait changer votre vie.

    La coparentalité : pourquoi ce modèle de parentalité libre est ma révélation

    Si tu es comme moi, un peu marginale, en dehors des codes traditionnels, tu as sûrement ressenti que les modèles classiques de la famille ou du couple étaient un peu étouffants. Tu t’es parfois retrouvée dans des relations de couple, mais après un certain temps, tu t’es vite lassée. Aujourd’hui, je me tourne résolument vers la coparentalité, et cette décision n’est rien de moins qu’une libération totale pour moi.

    Pour moi, la coparentalité n’est pas simplement une alternative aux relations classiques. C’est une véritable réinvention de ce que signifie être parent, et c’est surtout un moyen de rester fidèle à ma liberté, tout en m’engageant profondément dans le rôle de parent. Plus je m’y intéresse, plus je me rends compte que c’est le modèle qui me correspond le mieux. Mais pourquoi ?

    Mon histoire : toujours libre, toujours autonome

    Je ne me suis jamais véritablement retrouvée dans les “codes” sociaux. Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours eu un pied en dehors des attentes traditionnelles : les normes sociales, les attentes liées à la famille, au couple, à la parentalité, tout ça me paraissait étranger. J’ai été en couple par moments, sur de longues années d’ailleurs, et je me suis souvent lassée avec le temps. Je n’ai jamais été la personne qui voulait absolument “se conformer”.

    Aujourd’hui, j’évolue dans un couple libre, où je choisis de partager ma vie sans sacrifier ma liberté personnelle. Et cette vision de la liberté a fait écho à ma vision de la parentalité libre : pourquoi continuer à m’enfermer dans le modèle traditionnel du couple, quand je peux choisir une forme de famille qui me permet d’être moi-même tout en assumant mes responsabilités de parent ?

    La coparentalité : le choix de la liberté et de l’autonomie

    La coparentalité est la manière de redéfinir la parentalité libre pour nous qui ne sommes pas faits pour rentrer dans les cases traditionnelles. C’est un modèle qui respecte l’individualité de chaque parent, tout en leur permettant de s’investir pleinement dans l’éducation de leurs enfants.

    Pour moi, la coparentalité est une réponse directe à l’étouffement que je ressens souvent dans les relations de couple. Le modèle classique, où l’on fusionne avec l’autre dans un cadre bien délimité, me paraît presque absurde. Pourquoi sacrifier ma liberté au nom de l’amour ? Pourquoi ne pas imaginer un modèle où, tout en étant parent, je peux continuer à me réaliser en tant qu’individu ?

    La coparentalité permet de bâtir une relation équilibrée et saine entre les parents, tout en évitant les contraintes émotionnelles et sociales qui pèsent sur le couple traditionnel. En optant pour cette forme de parentalité libre, je peux choisir de m’entourer de personnes avec qui l’on partage des valeurs communes, sans les limitations imposées par des relations amoureuses classiques.

    Pourquoi la coparentalité est un modèle libérateur :

    1. La liberté : pas besoin de sacrifier qui on est

    Je suis une personne profondément libre, et la coparentalité me permet de concilier cette liberté avec mon rôle de parent. Dans un couple traditionnel, il y a souvent des attentes, des compromis qui me font sentir étouffée. Avec la coparentalité, il n’y a pas de fusion forcée. Il y a une coopération, une relation où chaque parent est autonome tout en restant engagé dans l’éducation de l’enfant.

    J’ai choisi cette voie car elle me permet de ne pas me perdre dans la relation. La liberté est essentielle, et dans ce modèle, je peux vivre pleinement ma vie sans avoir à m’adapter à des normes que je n’ai jamais choisies.

    2. L’épanouissement personnel : un parent plus présent, plus épanoui

    Dans les modèles traditionnels, être parent peut signifier renoncer à ses désirs et à ses rêves personnels pour le bien de la famille. Mais la coparentalité me permet de concilier maternité et épanouissement personnel. C’est un équilibre parfait entre la liberté d’être soi-même et la responsabilité de s’occuper d’un enfant. Quand je suis épanouie dans ma vie personnelle, je peux être une meilleure mère, plus disponible, plus présente et surtout plus alignée avec mes valeurs.

    3. Les relations plus saines : moins d’attentes, plus d’honnêteté

    L’un des grands défis des relations de couple, c’est la pression constante des attentes, des rôles à jouer, des compromis émotionnels. Dans le cadre de la coparentalité, ces pressions sont beaucoup moins présentes. On n’est pas dans une relation amoureuse fusionnelle, mais dans une collaboration respectueuse entre deux individus qui ont choisi de partager une partie de leur vie ensemble – leur enfant – tout en respectant leur espace personnel et leurs besoins.

    Les relations dans la coparentalité sont souvent plus sincères, plus respectueuses, et surtout, beaucoup moins envahissantes. Il n’y a pas de place pour les non-dits ou les compromis qui nous coûtent sur le plan émotionnel.

    4. La libération des normes sociales : ose réinventer ta famille

    La société nous a appris que pour être heureux, il fallait suivre un certain modèle de famille. Le couple, le mariage, les enfants. Mais qu’en est-il quand ce modèle ne te correspond plus ? Quand tu ne te retrouves pas dans ces attentes ? La coparentalité permet de réinventer ta propre famille, sans te soucier des normes sociales.

    Il est temps de casser les chaînes qui nous empêchent de vivre selon nos propres désirs. Pour moi, choisir la coparentalité, c’est avant tout choisir de me libérer des attentes imposées par une société qui m’a toujours semblé étrangère.

    5. Casser les liens toxiques : se respecter soi-même avant tout

    Au fond, choisir la coparentalité, c’est aussi une question de respect de soi. Je n’ai jamais voulu me sacrifier dans des relations qui ne me nourrissaient pas. La coparentalité m’a permis de me libérer des liens qui étaient devenus toxiques ou limitants. J’ai appris à couper les ponts avec ce qui ne m’épanouissait plus, pour ouvrir un espace qui est uniquement à moi.

    Mon choix : la coparentalité comme une révolution personnelle

    Je ne suis pas ici pour dire que le modèle du couple traditionnel est mauvais. Chacun vit sa vie comme il le souhaite. Mais pour moi, la coparentalité est le choix qui fait sens. C’est la liberté retrouvée, le respect de mon indépendance tout en étant une mère aimante et présente.

    Aujourd’hui, je suis en couple libre, et je me prépare à entrer dans une dynamique de coparentalité. Cette transition me permet de concilier mes aspirations personnelles et mes responsabilités parentales sans sacrifier mon identité. Je suis plus alignée que jamais et c’est grâce à cette réinvention de la famille que je peux aujourd’hui m’épanouir pleinement.



    charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

     

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  • Fragilité émotionnelle : une vérité profonde qui transforme nos relations amoureuses

    Fragilité émotionnelle : une vérité profonde qui transforme nos relations amoureuses

    Cela fait maintenant 8 ans que j’accompagne des femmes à travers un coaching transformationnel puissant, conçu pour permettre de se libérer de tout ce qui ne te convient plus. Ce programme de coaching de 3 mois est dédié à celles qui souhaitent se réinventer, faire une transition de vie et avancer avec confiance. L’objectif est de fermer les cycles anciens, d’évoluer vers des vibrations plus élevées, et de redonner un nouvel élan à ta vie en toute éveil spirituel.

    Une problématique que j’ai souvent rencontrée est la tendance des femmes à s’investir très rapidement dans des relations avec des hommes, validant ces relations trop vite sans vraiment prendre le temps de bien connaître la personne. Et cela provient d’une carence émotionnelle.

    L’amour trop rapide et la répression émotionnelle cachent des fragilités partagées qui minent nos relations amoureuses. Découvrez comment dépasser ces dynamiques toxiques pour bâtir des relations authentiques, libres et équilibrées.

    L’ego d’un homme est aussi fragile que le cœur d’une femme : pourquoi l’amour trop rapide et la répression émotionnelle créent des fragilités partagées

    Dans le monde des relations amoureuses, une idée préconçue persiste : l’homme est celui qui doit être fort et distant, tandis que la femme est souvent perçue comme la plus vulnérable, celle qui ressent plus intensément. Mais si l’on y regarde de plus près, l’ego d’un homme est tout aussi fragile que le cœur d’une femme. Derrière ces deux comportements opposés se cachent des mécanismes de défense profonds qui, loin de protéger, étouffent l’amour véritable.

    L’amour trop rapide d’un côté, la répression des émotions de l’autre : ces deux attitudes créent des fragilités invisibles, des blessures silencieuses, et parfois même des relations toxiques. Mais pourquoi cette dynamique existe-t-elle, et comment y remédier pour enfin vivre des relations saines et équilibrées ?

    L’amour trop rapide : quand la femme se perd dans la quête de validation

    Beaucoup de femmes, dans une quête inconsciente de validation, tombent dans le piège de l’amour trop rapide. Dès les premières étapes d’une relation, elles s’investissent pleinement, donnent tout sans poser de questions, souvent parce qu’elles cherchent à combler un vide intérieur. Mais ce n’est pas de l’amour, c’est une forme de dépendance affective déguisée en passion.

    Pourquoi ce besoin de se donner si vite ? Parce que, dans de nombreux cas, la femme ressent un vide qu’elle espère combler avec l’autre. Elle cherche à être vue, entendue, admirée. Cette quête de reconnaissance prend le pas sur l’amour véritable. Mais ce “don de soi” excessif ne fait que conduire à une frustration profonde quand l’autre ne répond pas avec la même intensité.

    L’amour, lorsqu’il est vécu trop rapidement, finit souvent par se transformer en une relation fusionnelle où l’on oublie d’abord de se connaître soi-même avant de se donner à l’autre. Ce phénomène peut alors créer des attentes irréalistes, une dépendance affective, et bien souvent, une souffrance immense. L’amour, ce n’est pas une quête de validation ; c’est un espace d’échange authentique, où chacun est entier dans sa propre identité, et où la fusion est un choix libre et non un besoin de survie émotionnelle.

    La répression émotionnelle de l’homme : une fragilité mal compris

    De l’autre côté de cette dynamique, l’homme, souvent perçu comme celui qui “ne doit pas montrer ses sentiments”, cache sa vulnérabilité derrière une façade d’indifférence ou de froideur. Cette répression émotionnelle n’est pas une forme de force, mais bien une fragilité mal maîtrisée. Beaucoup d’hommes sont pris dans le piège de “l’armure de l’ego”, un masque qui, plutôt que de les protéger, les empêche de se connecter véritablement à leurs propres émotions et à celles des autres.

    La peur de paraître “faible” ou “vulnérable” les pousse à éviter de montrer leurs sentiments, à garder leurs émotions pour eux. Pourtant, cette absence d’expression émotionnelle crée une distance inévitée, une inaccessibilité émotionnelle qui rend difficile toute véritable connexion avec l’autre. L’homme, malgré son extérieur souvent impassible, souffre lui aussi d’une fragilité, mais il l’ignore ou la cache derrière un silence qui le condamne à l’isolement émotionnel.

    Ces deux fragilités créent une tension invisible

    Ce qui se passe alors, c’est une véritable danse de maladresses émotionnelles : la femme, dans sa quête de validation, s’investit trop vite, trop profondément, et l’homme, de son côté, reste enfermé dans sa propre répression émotionnelle, incapable d’ouvrir son cœur. Les attentes mutuelles deviennent déconnectées, les blessures se forment et les relations perdent leur authenticité.

    Au final, ces deux comportements ne sont que des mécanismes de défense. La femme, pour ne pas se sentir rejetée, donne trop vite, tandis que l’homme, pour ne pas paraître faible, se ferme. Le problème ? Ces comportements sont le reflet d’un manque de connaissance de soi et d’un manque de confiance en soi.

    La solution : se connaître, s’aimer, et s’ouvrir à l’autre sans attentes injustifiées

    La solution à cette dynamique de fragilité mutuelle réside dans l’autonomie émotionnelle et la connaissance de soi. L’amour ne doit pas être une transaction où l’on cherche à combler des manques ou à se prouver quelque chose. L’amour véritable commence par soi-même. Il doit naître d’un espace intérieur de paix, d’une reconnaissance de ses propres besoins, avant de pouvoir être partagé avec l’autre.

    1. Apprends à t’aimer toi-même : L’amour de soi ne doit pas être conditionné par l’amour de l’autre. Apprends à te reconnaître, à te valider avant de chercher cette validation ailleurs. C’est seulement à partir de cette base solide que tu pourras offrir ton amour sans conditions.
    2. Exprime tes émotions librement : Que tu sois un homme ou une femme, exprimer tes sentiments n’est pas un signe de faiblesse, c’est une force intérieure. Ose être vulnérable, ouvre ton cœur sans crainte. La véritable force réside dans l’authenticité, pas dans la répression.
    3. Prends ton temps dans la relation : Ne précipite pas les choses. L’amour ne doit jamais être une course, mais une exploration. Chaque relation mérite d’être vécue dans le respect de soi et de l’autre, sans imposer d’attentes irréalistes.
    4. Crée une relation d’égalité émotionnelle : Ni l’un ni l’autre ne doit se perdre dans l’autre. Une relation saine est celle où chacun est libre d’être lui-même, sans chercher à se combler ou à se sauver. La fusion n’est pas une obligation, c’est un choix.

    Si tu es prêt à passer à l’action et à briser cette dynamique, je suis là pour t’accompagner

    Si tu reconnais ces comportements dans ta propre vie, ne reste pas figé dans cette dynamique destructrice. L’amour véritable, celui qui te permettra de t’épanouir en tant qu’individu tout en construisant une relation saine, commence par toi. C’est à toi de reprendre le pouvoir sur ta propre vie émotionnelle.

    Je t’invite à me rejoindre dans mes coachings pour t’accompagner à te libérer des mécanismes qui t’empêchent d’aimer pleinement, à comprendre tes besoins, à renforcer ton amour propre, et à créer des relations épanouissantes basées sur la liberté émotionnelle et la connexion véritable.

    J’ai également crée un ebook exceptionnel avec mes 100 thérapeutes d’exception sur Paris, et celui-ci est en promotion. Il est au tarif de 21 euros à la place de 29 euros. PROFITE-EN !


    charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

     

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  • Important : arrête de donner sans retour !

    Important : arrête de donner sans retour !

    Vous donnez tout dans vos relations, mais ne recevez rien en retour ? Il est temps et même important d’arrêter de donner sans retour et de reprendre votre pouvoir émotionnel. Découvrez pourquoi ces dynamiques déséquilibrées épuisent votre énergie et comment fixer des limites pour cultiver des relations qui vous nourrissent vraiment.

    Arrêter de donner du temps à des gens qui n’en donnent pas : surtout aux hommes

    Nous avons toutes été là : investir du temps, de l’énergie, de la passion dans une relation qui, au final, ne nous nourrit pas, mais nous épuise. Plus jeune, j’ai moi-même succombé à ce piège. Donner sans retour. Perte d’énergie garantie. Pourquoi ? Parce qu’une grande majorité des femmes ont cette tendance à donner sans compter, souvent dans l’espoir de recevoir en retour ce qu’elles ont offert. Mais qu’en est-il quand l’autre ne répond pas à cette attente, ou pire, quand l’autre ne le fait même pas de façon équivalente ?

    Pourquoi les femmes ont tendance à donner sans retour du temps aux hommes qui ne le méritent pas

    Le problème, c’est que beaucoup de femmes ont été conditionnées à penser qu’elles doivent prouver leur amour ou leur valeur en donnant sans compter. Le manque d’équilibre dans la relation devient alors une norme, et au fil du temps, cela épuise la personne qui donne. On a toutes, ou presque, été cette femme qui attend un message, un appel, un geste… Mais qui se retrouve à chaque fois déçue, frustrée, parfois même blessée par le manque d’effort de l’autre.

    L’illusion est souvent la suivante : « Plus je donne, plus il me verra. » Mais ce raisonnement est faussé. On finit par donner sans retour. En réalité, ce n’est pas l’amour que l’on donne qui attire l’autre, mais l’amour que l’on se porte à soi-même. Donner sans retour, c’est sacrifier son énergie, sa valeur, et son estime de soi.

    Les conséquences : épuisement, perte de soi et manque d’authenticité

    Se retrouver dans une relation où les efforts ne sont pas réciproques mène à une perte de soi. Il y a des femmes qui donnent des mois, des années à des hommes qui ne sont pas prêts à investir de la même manière. Ce genre de relation grignote petit à petit notre énergie, nous rend dépendantes, et souvent, nous nous perdons dans le processus.

    Cela crée un déséquilibre qui, loin d’être une preuve d’amour, est une preuve de manque d’amour propre. Et cette perte d’énergie n’est pas juste physique. C’est une perte émotionnelle et mentale qui peut créer une insécurité profonde et une perte de confiance en soi.

    Reconnaître la différence entre donner et se sacrifier

    Quand on donne dans une relation, c’est parce qu’on a envie de le faire, parce qu’on est enrichi par cet échange. Mais le sacrifice ? Ce n’est jamais pour la bonne raison. Donner à l’autre sans retour ne fait pas qu’affaiblir la relation, cela nous enlève notre énergie vitale, et finit par nourrir un égoïsme déguisé, à savoir celui de l’homme qui profite de cet investissement sans rien offrir en retour.

    Le mythe de la “Relation Parfaite” : pourquoi ça ne marche pas

    On m’a souvent dit que l’amour parfait était celui où tu donnes tout sans compter, où l’autre te répond avec la même intensité. Mais ça, c’est une utopie. Ce modèle d’amour idéal est souvent imposé par des normes sociales ou des attentes irréalistes. La véritable relation équilibrée est celle dans laquelle chaque partenaire investit de manière réciproque, avec respect et authenticité.

    La vérité ? Un homme qui ne sait pas te donner du temps, de l’attention ou de l’effort n’est pas quelqu’un qui te mérite. Tu n’as pas à te sacrifier pour mériter son amour. Il n’y a rien de plus toxique que de rester dans une relation qui te pompe ton énergie sans retour.

    Comment s’en sortir ? La clé : savoir reprendre son pouvoir

    La première étape pour sortir de cette dynamique, c’est d’arrêter de se sacrifier. Prendre le temps de se reconnecter à soi-même et comprendre que l’amour n’est pas une course à l’approbation, mais un échange libre et authentique. Il n’y a pas de mérite à aimer quelqu’un qui ne nous aime pas de la même manière.

    Si tu te sens piégée par cette dynamique, voici quelques astuces pour reprendre ton pouvoir :

    1. Affronte ta propre peur de la solitude : Beaucoup de femmes restent dans des relations qui ne les nourrissent pas parce qu’elles ont peur de la solitude. Mais la solitude n’est pas une ennemie, c’est un espace de reconnexion à soi, un terrain fertile pour grandir.
    2. Fixe des limites claires : Ne donne pas ton temps à ceux qui ne l’apprécient pas. Si tu ne vois pas d’efforts réciproques, arrête de donner sans retour. Respecte-toi davantage.
    3. Apprends à t’aimer toi-même d’abord : L’amour propre, c’est se donner ce que l’on attend des autres. Quand tu apprends à te respecter et à t’aimer profondément, tu attires des relations saines et équilibrées, sans avoir à te sacrifier.
    4. Prends du recul et observe la relation avec objectivité : Est-ce que cet homme investit dans la relation comme toi ? Si la réponse est non, il est temps de faire des choix différents.

    Et si c’était le moment de reprendre le contrôle de ta vie ?

    Si tu te reconnais dans cette situation et que tu te sens prête à reprendre ton énergie et ton pouvoir personnel, je suis là pour t’aider à faire ce pas important. Ne laisse plus personne puiser dans ton énergie sans retour. Reconnecte-toi à ton pouvoir intérieur et apprends à établir des relations qui te nourrissent réellement.

    Tu as le droit de t’aimer profondément et de ne plus accepter d’être dans une relation où tu donnes sans recevoir. C’est précisément ce que nous allons travailler ensemble, dans mes coachings, pour t’aider à reprendre ta place, à respecter tes limites et à créer des relations saines et équilibrées.

    charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

     

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  • LA MUSIQUE, SON HISTOIRE ET SES BIENFAITS

    LA MUSIQUE, SON HISTOIRE ET SES BIENFAITS

    Elle nous fait danser, rire, pleurer, changer, évoluer et elle a le pouvoir de raviver les souvenirs !! Mais, avez-vous réellement conscience de son pouvoir ?

    1- L’utilisation de la musique au travers de l’histoire

    Les premiers instruments remontent à il y a 37 000 ans (flûtes en os de mammouth), on peut donc dire que l’homme fait de la musique depuis son apparition. Mais bien évidemment sa symbolique et son utilisation ont évolué.

    Au fil de l’histoire celle-ci avait 3 fonctions principales : pour la chasse et la guerre, le sacré , et la berceuse.
    Les antiques attribuaient même un certain pouvoir à la musique, celui d’enchanter, d’ensorceler comme le montre de nombreux mythes tel que que celui d’Orphée ou encore celui de David et Saul. C’était aussi pour eux un moyen de se rapprocher du divin. Saint Auguste philosophe médiéval disait « qui chante, prie deux fois ». Nietzsche distinguait la musique dionysiaque, de celle Apollinaire. La première représente les passions, l’animalité des l’homme quant à la seconde elle représente le sacré. La musique a avant tout le pouvoir de raconter et de transmettre des émotions , et nous pouvons le constater quotidiennement au travers des films, et des publicités. Dans ce cadre, la colonne sonore est étudiée afin de transmettre les émotions justes aux spectateurs, de même à l’époque des films muets la musique servait de narration.

    2 – Une société sonore

    À l’heure des smartphones, tablettes et compagnie nous sommes énormément stimulés visuellement, et pourtant notre société est bien considérée comme sonore, car n’importe où nous allons il est impossible de trouver un silence complet (le bruit du vent, de la pluie, les oiseaux, le métro , la musique dans les lieux publics , notre respiration… )

    De plus l’audition est le seul sens qu’on ne peut pas contrôler naturellement, et c’est aussi le premier sens que nous développons. En effet, depuis le ventre de sa mère un bébé peut entendre ce qu’il se passe à l’extérieur, c’est pourquoi les médecins conseillent de parler avec son bébé dès le 3ème mois de grossesse. Quand le bébé naîtra il reconnaîtra la voix de sa mère, et celles familières qu’ils entendaient pendant la grossesse.

    3- Une fonction cognitive

    Il est important de faire écouter de la musique aux enfants dès le plus jeune âge car cela lui permet de développer ses capacités cognitives. Il a été prouvé qu’un enfant qui fût stimulé à la musique développe plus rapidement des capacités de raisonnement, l’acquisition du vocabulaire et du langage (ainsi que des langues étrangères).

    D’après certains neuro scientifiques, il faudrait que nos enfants prennent des cours de musique avant l’âge de 7 ans. La musique ferait aussi de nous des personnes plus emphatiques, et sociables.
    Les musiciens sont capables de mieux reconnaitre les émotions. Ils sont particulièrement doués pour identifier des émotions comme la tristesse ou la peur, et même si celles-ci sont exprimées dans une langue complètement inconnue du musicien. La musique par conséquent améliore nos capacités sociales et développent notre sens de l’écoute. Encore plus impressionnant, certains musiciens sont même capables de détecter les changements subtils dans les pleurs d’un bébé. C’est ce que les scientifiques appellent la « discrimination auditive fine ».
    De même, chez les enfants, c’est ce que montre une étude faite sur des enfants âgés de 8 à 11 ans. Ils ont été divisés en 3 groupes :

    • Le premier groupe a reçu des leçons de musiques collectives avec des improvisations rythmiques, des jeux musicaux, des apprentissages et répétitions de mélodies et des expériences musicales partagées.
    • Le deuxième groupe a eu des activités ludiques avec imitations et expériences interactives mais sans musique, essentiellement verbales.
    • Le troisième groupe a suivi une année scolaire habituelle.

    Les enfants du premier groupe ont le plus amélioré leur empathie et sont davantage capables de décoder les informations émotionnelles à la fois verbales ou non verbales.
    Ces observations sont même faites chez des enfants en bas âge de 6 mois qui ont pris des leçons de musique avec leurs parents. Dans ce contexte, les tout-petits chantent, tapent sur des instruments, apprennent et répètent des chansons avec leurs parents, ce que l’on pourrait définir comme de l’éveil musicale.

    Les résultats de cette étude sont impressionnants : les bébés musiciens sourient davantage, rient également davantage et sont plus faciles à calmer en état de stress. Des gestes simples comme dire au revoir avec la main ou même montrer des objets ou des personnes avec le doigt étaient également améliorés.

    3- Les bienfaits de la musique comme thérapie

    La semaine dernière dans l’article « les kilos émotionnels », je vous parlais du cortisol. Vous vous en rappelez ? C’est l’hormone du stress !! Eh bien, bonne nouvelle la musique a le pouvoir de la diminuer.
    Avez-vous remarqué que parfois lors d’un coup de blues il suffit de la bonne musique pour nous redonner la pêche ? La musique peut en effet complètement nous transporter. Elle provoque la libération par notre cerveau d’un neurotransmetteur du plaisir, la dopamine. Elle serait aussi très efficace pour les personnes souffrants de dépression.

    La musique peut-aussi raviver la mémoire, comme le dit le neurologue Pierre Lemarquis :
    « Écouter une musique qui nous plaît active et développe les circuits de la mémoire qui nous permettront de retenir les notes entendues et d’anticiper sur celles à venir. Certains de nos souvenirs sont aussi associés dans notre cerveau à des musiques. Tel un tunnel spatio-temporel, elles sont capables de nous replonger dans le passé et de nous faire revivre des émotions. La musique est une formidable machine à remonter le temps ! »
    C’est pourquoi on utilise de plus en plus la musique pour traiter certaines pathologies tels que la maladie d’Alzheimer, ou de Parkinson. Bien que encore peu connue la thérapie par la musique commence à se frayer un chemin dans les salles de réanimation, et de neonatologie, et l’année dernière un symposium de 4 jours lui a été consacré à Harvard.
    Dans le monde, plus de quatre-vingts laboratoires travaillent sur les effets de la musique sur le cerveau !

    4) La musicothérapie, qu’est-ce exactement ?

    « La musicothérapie est l’utilisation de la musique, du son, dans une démarche de soin. C’est une thérapie à support non verbal utilisant le sonore, le musical. La musique est le médiateur dans la relation soignant/soigné. »

    Comme on l’a dit précédemment, la musicothérapie peut aider pour le stress, la dépression, la démence mais pas que. Elle contribuerait aux soulagements des douleurs , à l’amélioration de la qualité de vie des schizophrènes , au soulagement de certains symptômes de l’autisme , et améliorer le sommeil.
    Les grecs considéraient la musique comme une science au même titre que les mathématiques, ou que la physique. Ils l’utilisaient même comme thérapie pour l’humeur.
    Et, si la musique était la solution à vos maux ?
    Pour autant attention, près de 5% de la population ne seraient pas réceptifs aux bienfaits de la musique, cela viendrait sûrement d’un manque de stimulation durant l’enfance (je vous avais pourtant prévenu « rires») !!

    De mon côté, je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute sur Paris. Je vous accueille les mardis, jeudis et vendredis dans mon cabinet du 2 bis villa Flore 75016 Paris.

    Pour toutes prises de rendez-vous : https://www.doctolib.fr/hypnotherapeute/paris/charlotte-vallet

  • S’aimer : c’est avant tout accepter ses défauts autant que ses qualités

    S’aimer : c’est avant tout accepter ses défauts autant que ses qualités

    Je suis nulle, je ne suis pas capable de…, je suis trop ceci, pas assez cela ! Avez-vous remarqué que l’on passe plus de temps à focuser sur nos défauts plutôt que sur nos qualités ? Qui se lève le matin, en se disant : waouh ! Que je suis quelqu’un de bien ! Mis à part quelques narcissiques, nous avons tous tendance à nous dévaloriser plutôt qu’à nous valoriser.

    Pourtant inverser cette tendance vaut le coup d’y réfléchir ! Car à force de ne se focaliser que sur ses défauts, on ne profite pas de grand-chose en fait. Voire pire, ça peut nous miner.

    S’aimer soi-même n’est pourtant pas vraiment différent que d’aimer quelqu’un d’autre. Quand on aime une personne, c’est bien sûr pour ses qualités, mais tant que l’amour est là, on accepte aussi ses défauts. Alors pourquoi n’est-ce pas la même chose pour soi-même ?

    Et sauf preuve du contraire, nul n’est parfait. Tout le monde a des défauts. Cela fait partie de la personnalité de chacun. Y compris de soi-même. Il faut faire avec.

    Alors comment faire pour que nos propres défauts ne nous rendent malheureux (ou malheureuse) ? Comment les accepter ?

    La première étape : identifier nos défauts et le type de défauts

    Accepter ses défauts, c’est avant tout bien les identifier. Ici, je parlerai plus de défauts liés à la personnalité. « Les défauts » dits physiques relèvent très souvent de nos critères sociétaux… Et là, on pourrait aussi en parler des heures. C’est pourquoi, ici, j’ai choisi d’aborder, dans un souci de clarté, les défauts en lien avec notre personnalité.

    Parmi les nombreux traits de caractère qui définissent une personne, il y a plusieurs catégories de défauts :

    • Ceux qui nous pourrissent la vie, ou celle de notre entourage, et qu’il faut donc corriger (radin, égoïste, jaloux…).
    • Et il y a ceux qui font partie intégrante de notre personnalité, et peut-être de notre charme (exubérant, timide…)

    Inutile de les masquer, acceptons-les, comme on les accepte chez autrui.

    Ensuite, une fois identifié(s), il faut essayer de le(les) corriger

    Dans la première catégorie, celle des défauts qui empoisonnent la vie, on peut donc citer la jalousie, par exemple. Il s’agit d’un sentiment interne, violent, destructeur. Non seulement il faut savoir le reconnaître, mais il est nécessaire de travailler sur soi pour s’en défaire.

    Pourquoi est-on ainsi ? Pourquoi toujours comparer sa situation à celles des autres ? Est-ce leur vie que nous vivons ? Pourquoi pense-t-on que ce que possède l’autre le rend meilleur ou plus heureux ? Pourquoi ne pas se concentrer sur ce que l’on détient soi-même et que les autres n’ont pas ?

    Cela ne se règle bien sûr pas en une journée. Il s’agit d’un processus assez long qui demande patience et persévérance. Vous pouvez, pour ce faire, essayer d’en parler avec un professionnel, ou chercher les causes via l’hypnose. N’hésitez pas à me contacter si vous en souffrez ! C’est mon travail…

    Car, une fois le travail accompli, vous vous sentirez soulagé, libéré, mieux avec vous-même et donc mieux avec les autres.

    Ce type de défaut a toujours une cause. Et dès lors, qu’elle est identifiée, que l’on en parle, il existe des solutions pour la traiter.

    Faites de vos défauts un atout

    Dans la deuxième catégorie de défauts, celle des défauts qui font partie intégrante de nous, Il est également possible, bien sûr, de les « traiter », mais peut-être est-il plus intéressant de les maîtriser.

    Prenons l’exemple de la timidité. On conseille souvent aux gens timides de se mettre à faire du théâtre, de se glisser dans la peau d’un personnage, ce qui permet de s’oublier soi-même et donc de laisser libre court à son expression. On propose aussi aux timides de se « mettre en danger », de sortir de leur zone de confort en prenant la parole en public.

    À apprendre à surpasser ses hésitations, à ne pas paniquer au premier bafouillage.

    Et c’est là que les timides peuvent alors s’apercevoir combien leur auditoire porte sur leur prestation un regard beaucoup moins sévère que celui qu’ils portent eux-mêmes sur eux.

    Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faut anéantir à jamais sa timidité. Celle-ci fait partie de vous, et votre entourage vous apprécie également pour cela. Pour votre réserve, votre pudeur, votre façon de ne jamais parler pour ne rien dire. Il ne s’agit pas de se défaire de votre timidité, mais de jouer avec elle, de la prendre à contre-pied, et surtout d’en faire un atout.

    Sachez par exemple que la quasi-totalité des grands chanteurs, musiciens et acteurs de théâtre sont tenaillés par le trac quand ils doivent monter sur scène. Mais c’est un défaut qui les stimule, car ils l’ont accepté. Ils ne peuvent d’ailleurs même plus s’en passer.

    Mes défauts sont aussi des qualités

    Accepter ses défauts, c’est aussi reconnaître qu’ils vous donnent des qualités. Essayez  de visualiser et de formaliser autrement vos défauts ! Exemples :

    • Vous êtes têtu(e) ? Non : vous être opiniâtre, déterminé(e).
    • Vous êtes prétentieux ? Non : Vous faites preuve d’assurance.
    • Vous êtes trouillard(e) ? Non : vous êtes prudent(e).
    • Vous êtes radin(e) ? Non : vous dépensez l’argent à bon escient.
    • Vous êtes exigeant(e), perfectionniste ? Non : Vous aimez surtout le travail bien fait.

    C’est comme pour un entretien d’embauche où les candidats qui se sont préparés à la question-piège classique : « Quels sont vos trois principaux défauts ? », transforment systématiquement leurs défauts comme une force pour le poste convoité.

    Alors, listez vos défauts et transformez-les en des mots positifs. Vous serez surpris !

    Accepter les critiques et les compliments

    Mais il est vrai que ce n’est pas si simple. Surtout lorsque des critiques nous parviennent des autres. Ah… Le regard des autres…

    Eh bien, sachez que reconnaître ses défauts, puis les accepter permet aussi d’anticiper le fait de se vexer suite à une critique. En effet, il peut arriver que de manière inattendue, un proche, un collègue, un employeur nous reproche un trait de caractère.

    S’il s’agit d’un défaut que nous avons déjà identifié, sur lequel nous avons travaillé, en l’acceptant ou en le corrigeant, on accepte plus facilement la critique.

    S’il s’agit d’un reproche que l’on ne nous a jamais fait jusqu’alors, alors il convient de prendre note de l’information, de l’analyser calmement et ensuite d’y travailler.

    Vous vous apercevrez qu’accepter la critique vous rend beaucoup plus zen.

    C’est d’ailleurs tout aussi vrai pour un compliment. Il faut savoir l’accepter avec lucidité. Ne pas le rejeter, si on le juge excessif au premier abord. L’analyser et l’accepter comme tel, c’est-à-dire le considérer légitime, ne pas ressentir le fameux syndrome de l’imposteur.

     

    Alors… Et si vous tentiez de relever le défi ?

    Vous n’êtes pas parfaite et alors ? Êtes-vous pour autant moins bien qu’un(e) autre ?

    Non.

    Y a-t-il parmi les huit milliards d’humains dans le monde ne serait-ce qu’une seule personne qui soit parfaite ?

    Aucune.

    Avoir un défaut n’est pas une faiblesse. L’accepter vous rend plus fort. Et surtout plus zen. Alors, posez-vous quelques minutes. Faites le point sur « vos défauts », faites le tri aussi, et prenez-les en main. Vous verrez que vous y gagnerez énormément surtout sur l’amour que vous vous portez, amour qui est essentiel pour avancer.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

  • Comment trouver sa place dans la société en tant que femme ? 

    Comment trouver sa place dans la société en tant que femme ? 

    La faible femme aux fourneaux et l’homme fort et courageux au travail : c’est fini, nous dit-on ! Ah bon ? Je n’en suis pas si sûre. Certes, il y a des progrès, mais…

    En dépit des avancées en termes d’égalité des sexes, le monde dans lequel nous vivons reste un monde masculin. Un monde d’hommes construit par les hommes pour les hommes. La place que l’on accorde aux femmes s’agrandit peu à peu (et selon les pays, les métiers, les usages), mais cela reste encore très insuffisant pour décréter qu’un traitement équitable existe entre les deux sexes. Petit tour d’horizon sur l’évolution de nos droits et sur ce qu’il nous reste à faire ! Car les préjugés masculins restent tenaces, même si sur le plan juridique, la société française s’efforce d’établir une égalité de traitement entre les deux sexes.

    Petit rappel sur le droit des femmes

    Rappelons que ce n’est que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et le droit de vote accordé aux femmes, que celles-ci sont considérées comme des citoyennes à part entière.

    Peu à peu, les femmes ont eu « le droit » de gérer leur vie sans avoir besoin de demander l’autorisation de leur mari. Les lois sur la contraception ont ensuite permis aux femmes de disposer de leur corps comme elles le souhaitaient.

    Les notions de parité, au début des années 2000, ont été la dernière grande étape vers l’égalité tant souhaitée.

    Le chemin reste encore long pour faire sauter les verrous de ces lois et les conventions d’un autre âge. Mais on peut reconnaître que la société française tente « d’avancer » sur le sujet sur le plan législatif. Lentement, trop lentement peut-être, mais sûrement. Reste à savoir ce qu’il en est dans les mentalités… Et ça, c’est autre chose !

    Quelque chose de lourd…

    De plus en plus de femmes se sont fait une place dans le monde du travail, notamment dans les métiers de l’encadrement, où la mixité ne semble plus être un problème. Encore que beaucoup de femmes estiment qu’elles doivent se battre deux fois plus qu’un collègue masculin pour obtenir un poste ou un salaire équitable.

    Dans les autres catégories socio-professionnelles, la mixité et l’égalité des sexes est plus discutable. Il existe notamment encore de nombreuses catégories professionnelles qui sont encore exclusivement réservées aux femmes : assistant(e) d’accueil, secrétaire, hôte(sse) de caisse, technicien(ne) de surface, employé(e) de maison, assistante maternelle, infirmière, sages-femmes.

    A contrario, on estime que d’autres métiers sont plutôt réservés aux hommes. Notamment les métiers physiques du bâtiment et des travaux publics. La fameuse réplique de Jean Dujardin dans le film OSS 177 (« On verra bien quand il faudra porter quelque chose de lourd ») reste encore activée, au premier degré, dans de nombreux esprits masculins.

    Égalité… des quoi ? des chances… ?

    On ne parle plus aujourd’hui d’égalité des sexes mais plutôt d’égalité des chances. Le fait d’être une femme dans un monde d’hommes n’est-il pas encore un handicap ? Selon beaucoup d’entre elles, les inégalités restent notables.

    Dans les générations précédentes, le niveau de formation des femmes était moins élevé que celui des hommes. On a longtemps considéré que la femme était destinée à la tenue du foyer et à l’éducation des enfants, ce qui ne nécessitait pas une instruction des plus poussées.

    De nos jours, les femmes ont plus de diplômes que les hommes. Oui, plus ! Des études ont démontré qu’en 2018 en France, 42 % des femmes ont fait des études supérieures (Bac+2 et au-delà) contre 34 % chez les hommes. Un chiffre on ne peut plus significatif.

    Mais sur le plan des salaires, la musique est moins réjouissante. Pour un même niveau de diplôme, les hommes touchent en moyenne des salaires de 34 % supérieurs aux femmes. Un chiffre qui monte à 46 % chez les bac+3 !

    Discrimination inconsciente… pas tant que cela

    La première explication tient dans les études choisies. La majorité des hommes sortent des filières scientifiques alors que les femmes ont plutôt choisi les filières littéraires et sociales, qui restent des domaines un peu moins valorisés sur le marché du travail. En outre, beaucoup d’emplois à temps partiel, et donc à salaire moindre, sont occupés par des femmes.

    Ensuite, la discrimination, que l’on dit « inconsciente », des employeurs, fait son œuvre. Dans la réflexion pour un poste à pourvoir, dans le cadre d’un recrutement ou d’une promotion, la vie personnelle d’une femme entre en compte : « Elle va devoir s’absenter pour faire des enfants et les élever », « Elle manquera de disponibilité car elle aura aussi les tâches de mère au foyer à assurer ».

    Ces paramètres, silencieusement, interviennent dans la décision, notamment dans un contexte tendu où la rentabilité doit être optimisée à son maximum. L’employeur s’interroge plus rarement pour un homme. Celui-ci par défaut saura se livrer corps et âme à son métier. On lui demande rarement s’il a des enfants.

    Les mentalités ont donc la peau dure. Elles évoluent au fil des générations mais conservent toujours des préjugés contre les femmes. Malgré tout, on voit dans le monde de plus en plus de femmes devenir chef d’État, premier ministre, député, capitaine d’entreprise. Des femmes qui prennent des responsabilités d’envergure. Des femmes qui ne sont plus seulement perçues comme des femmes mais bien comme des individus en capacité de prendre des décisions. Elles sont (au-delà de toute considération politico-sociale) des exemples pour toutes les femmes.

    Des solutions données aux femmes pour faire leur place

    Nous devons suivre l’exemple d’une DAME comme Simone Veil, qui a fait beaucoup plus que faire voter une loi qui autorise l’IVG : elle a fait prendre conscience aux hommes de la discrimination qu’ils portaient sur les femmes. Elle s’est battue pour leur faire admettre que l’égalité hommes-femmes est un combat à mener par tous. Simone Veil a beaucoup fait sur le plan juridique, mais encore plus au niveau des mentalités.

    Pour que la femme trouve sa place dans la société, il faut donc s’attaquer aux préjugés acquis dès l’enfance. Cela passe notamment par l’éducation. Il faut faire comprendre à nos enfants que les deux sexes ne doivent pas être opposés mais doivent vivre ensemble sans que l’un des deux ne s’estime supérieur. Il est nécessaire par exemple d’en finir avec l’idée que des jeux soient spécifiquement pour les garçons et d’autres pour les filles. Des écoles se sont déjà inscrites dans cette démarche où on ne sépare plus les jeux dans un coffre rose et dans un coffre bleu. Même chose dans les magasins de jouets où l’on s’efforce de bannir les rayons filles et les rayons garçons.

    La notion d’égalité s’acquiert donc très tôt. Il faut bannir les expressions telles le « sexe fort » et « sexe faible », ne pas insister sur la notion qui veut que « le masculin l’emporte » (ce n’est qu’une règle grammaticale, rien de plus).

    Ne plus considérer certaines disciplines (on pense au football féminin, par exemple) comme une curiosité mais comme une discipline sportive à part entière.

    C’est au prix d’une éducation intransigeante, débarrassée de nos a priori sexistes, que l’on parviendra à résoudre, un par un, le problème de la place de la femme dans la société.

    Et finalement, il faut surtout que les (certaines) femmes changent aussi leur façon de se positionner. En effet, là encore, consciemment ou non, certaines femmes acceptent cette « soumission » ou cet état de fait. Pensant que c’est… normal ! Que c’est dans l’ordre des choses. NON. Si vous avez vraiment envie de vous faire votre place, vous pouvez y parvenir.

    Il reste donc encore un long chemin à parcourir…

    Un monde paritaire est possible. La femme doit continuer sa marche en avant pour que l’égalité des sexes soit reconnue par tous. Avec un changement de mentalité opéré le plus tôt possible, elle trouvera peu à peu de plus en plus d’hommes comme alliés. Il ne faudra pas considérer qu’il s’agit de lutter contre les hommes, mais simplement contre des préjugés portés depuis des générations tant par les hommes que par les femmes. En tout cas, de nombreux chantiers restent ouverts pour les générations futures.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

  • Comment éviter le tiraillement des émotions ?

    Comment éviter le tiraillement des émotions ?

    Si nous accueillons toujours avec plaisir les émotions positives telles que la joie, l’amour ou la sérénité, ces émotions sont souvent intimement liées à des émotions contraires telles que la peur, l’anxiété, la tristesse. Ce n’est parfois pas facile à vivre. Alors, comment gérer cette tyrannie des émotions qui s’entremêlent ? Surtout qu’en plus, nous pouvons avoir peur de notre peur, être en colère contre notre jalousie, etc. Avoir honte de notre tristesse. Le comble peut-être étant d’avoir peur d’être heureux… ou de se complaire à être malheureux ?

    Mais, pouvons-nous réellement éviter ce combat incessant de nos sentiments contraires ? D’ailleurs, c’est quoi une émotion au fait ? Et que faire ? Lisez cet article et vous aurez peut-être des réponses à vos questions… Je l’espère !

    Qu’est-ce qu’une émotion ?

     Avant de pouvoir mieux comprendre ce qu’il se passe en nous, il faudrait déjà savoir qui elle est, et apprendre à reconnaître une émotion, vous ne pensez pas ? Alors installez-vous confortablement, et faites une brève rencontre avec l’émotion (théorique bien sûr !)

    Alors, qu’est-ce qu’une émotion ? C’est une réaction physiologique du corps à une pensée ou à un évènement extérieur. C’est une énergie qui se crée au sein de notre esprit par la conjonction de différentes causes et conditions. Son intensité, sa force et son importance sont indéniablement rattachées au vécu de chacun. En effet, personne, face à des circonstances similaires, ne ressentira les mêmes choses, ne vivra les mêmes émotions.

    Mais alors quelles sont ces émotions ? On recense 4 émotions de base desquelles découlent toutes les autres :

    • La peur (la méfiance, le doute, le scepticisme, la prudence, la susceptibilité, etc.)
    • La tristesse (la peine, la nostalgie, l’empathie, etc.)
    • La colère (la fierté, la générosité, le dédain, l’agressivité, etc.)
    • La joie (la surprise, l’enthousiasme, l’euphorie, la propension au bavardage, etc.)

    Nos émotions, notre moteur ?

    On pense souvent que seul un robot est dépourvu d’émotions ! Qu’il est impossible pour un être humain de n’avoir aucune émotion. Sauf que si, c’est possible. 15 % de la population serait atteinte d’alexithymie. Aléxithy quoi ? Oui, oui, vous avez bien lu, Alexithymie. On connaît tous quelqu’un de notre entourage un peu « taciturne », « renfermé » qui exprime peu ou pas ses émotions. Mais ce « silence des émotions » veut-il forcément dire qu’elles n’existent pas ? Pas vraiment. Cette affectation résulte en fait d’une connexion déficiente entre les centres cérébraux de l’émotion et ceux où elle est représentée de façon consciente. Si la personne ne semble pas pouvoir les identifier, lorsque des paramètres physiologiques sont mesurés, il est constaté que des émotions sont bien présentes. Cette personne ne peut juste pas les exprimer car il ne les perçoit pas. Étrange… je vous l’accorde.

    Et en ce qui concerne les autres alors ? Pour les 85 % restants, les émotions sont, cette fois-ci, bien ressenties, voire parfois trop ! Mais même si elles sont parfois douloureuses, elles restent néanmoins nécessaires dans notre vie. En effet, ces dernières alimentent notre sensibilité, enrichissent notre personnalité, nous permettent de créer et d’entrer en communication avec les autres. Malgré tout, nous savons tous qu’elles peuvent être terriblement dévastatrices, porteuses de peurs, d’angoisses et de tristesse.

    Certains s’évertuent à enfouir ou à refouler leurs émotions, mais c’est un peu comme reculer pour mieux sauter. L’émotion ne disparaît pas, et souvent elle risque de resurgir de manière encore plus violente avec des comportements excessifs.

    Inhérentes à notre personnalité, fondamentales pour notre bonheur et notre équilibre, vouloir les éradiquer ne rime à rien. Elles sont nos petits guides dont les messages sont à décoder, à déchiffrer pour orienter nos choix de vie. Alors, tentons plutôt de les identifier, d’apprendre à vivre avec elles, et de les gérer quand elles s’entrechoquent et nous submergent.

    Bien vivre avec nos émotions, c’est possible

     Bien qu’elles soient parfois envahissantes et qu’elles nous font vivre l’ascenseur émotionnel, nous pouvons bien vivre avec elles, si nous savons comment les dompter et leur laisser la place qu’elles méritent, ni plus ni moins !

    Et c’est bien là que se trouve toute la difficulté.

    Comment gérer ce tiraillement entre elles ? Un coup la joie, puis la tristesse, ou la peur et du stress… Cette potion explosive nous menace à chaque instant. Et je pense que vous ne me direz pas le contraire, n’est-ce pas ?

    En effet, qui n’a pas connu cette colère qui monte, qui monte et qui explose dans un flot de réactions violentes qu’on ne sait plus gérer et qui sont souvent totalement inappropriées à la situation ?

    Ou alors au niveau professionnel, la peur de ne pas avoir de clients lorsque l’on lance sa propre activité mais aussi l’angoisse de ne pas savoir gérer la situation dès qu’ils arrivent. Moi, je vous le dis, lorsque l’on monte sa propre activité, le mélange des émotions contraires est notre compagnon quotidien ! La joie d’avoir un client, la peur de manquer de temps ou de ne pas être à la hauteur… La fierté de progresser, l’angoisse que ça ne dure pas… etc.

    Et du côté de notre vie intime, les émotions ne sont pas en reste non plus ! C’est le moins que l’on puisse dire. Qui n’a pas ressenti cette angoisse de ne pas trouver de conjoint avec qui partager sa vie ? Et une fois qu’on le trouve, voilà, on est heureux mais rapidement une nouvelle angoisse nous envahit : celle de le perdre.

    À écouter les femmes enceintes, la joie de l’être et l’angoisse concernant le développement du bébé et l’accouchement…

    Ce ne sont que quelques exemples, une infime partie de toutes les circonstances de la vie quotidienne qui peuvent nous mettent dans tous nos états émotionnels…

    Et nous comprenons donc aisément que le Tsunami peut vite nous noyer ! Mais alors comment faire concrètement pour gérer ses émotions sans se laisser emporter, sans qu’elles nous submergent ? J’utilise le mot « gérer » et pas « contrôler » car comme vous l’aurez compris, contrôler ses émotions est un combat vain. Il s’agit plutôt de se laisser traverser par elles sans souffrir. Pas de panique, j’espère arriver à votre rescousse avec quelques méthodes, thérapies et astuces.

    Quelques méthodes pour vous aider

    La méditation

    À la recherche d’une paix intérieure profonde et surtout de l’apaisement de votre psychisme malmené par vos émotions, la méditation est, en autre, une bonne manière de vous aider. Elle est simple et peut se pratiquer à toute heure et dans n’importe quel endroit, à condition qu’on sache la pratiquer soi-même, bien sûr ! On choisit un lieu que nous aimons, on prend une posture confortable, on tente de lâcher prise et … c’est tout ! On se déconnecte avec soi et ce qui nous entoure et on se relâche, sans s’endormir évidemment ! Et on laisse cet état de bien-être nous envahir et pourquoi pas chasser nos mauvaises pensées, les émotions qui débordent.

    La sophrologie

    Grâce à la sophrologie et aux différents exercices de respiration et de relaxation qu’elle exige, je peux vous en parler puisque c’est mon métier. La sophrologie permet de conduire progressivement un patient vers une meilleure gestion de ses émotions afin de gagner en sérénité. Une séance réussie, c’est : une respiration maîtrisée, un relâchement musculaire et une vision plus positive du quotidien. À renouveler aussi souvent que l’on en ressent le besoin.

    Le yoga

    Adopté par de plus en plus de Français et dans le monde en général, on ne parle même plus des multiples effets positifs que cette technique a sur notre corps et notre mental. En effet, mêlant, méthodes de respiration, relaxation profonde, méditation et postures, elle permet un réel bien-être au quotidien.

    Le sport

    Pratiquer de l’exercice physique permet d’évacuer le stress, la pression et toutes les mauvaises pensées qui nous envahissent. Préférez la marche, même rapide, car celle-ci ne vous excitera pas et vous permettra de rester connecté à vous-même. 

    Cette liste n’étant pas exhaustive, tout ce qui pourra apaiser vos troubles et vous aider à aller bien, est bienvenu et pourra bien évidemment être combiné aux autres techniques pour un effet encore plus efficace.

    Conclusion

    Afin de conclure sur une note positive, oui, nous sommes tous à un moment ou à un autre de notre vie, envahis par nos émotions, les bonnes et les moins bonnes, et souvent les deux en même temps, et il n’y a rien d’anormal à cela !

    Cela dit, lorsque c’est le raz-de-marée, et que nous ne savons plus comment les gérer, notre quotidien peut vite se transformer en cauchemar et nous faire carrément exploser ! Mais tout problème à sa solution, essayez de trouver la méthode qui vous convient le mieux.  Nous n’avons qu’une seule vie et qu’un seul corps pour la vivre. Alors prenons-en soin !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • L’activité physique, bénéfique pour notre libido ?

    L’activité physique, bénéfique pour notre libido ?

    Le sport peut-il améliorer notre libido ? Si la réponse est oui, alors je saute tout de suite dans mes baskets et je file faire un petit footing ! Plus sérieusement, cette question mérite une réponse. En effet, l’activité physique a déjà largement démontré ses bénéfices dans de nombreux domaines relatifs à la santé comme : la lutte contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, la dépression… Alors qu’en est-il de l’effet du sport sur notre libido, et plus généralement sur nos relations sexuelles ? Lisez la suite… Certains pourraient vite se découvrir une nouvelle passion !

    Mais tout d’abord, et pour mieux comprendre, revenons sur des notions essentielles.

    La libido : quèsaco ?

    C’est Sigmund Freud, père fondateur de la psychanalyse, qui a contribué le premier à populariser la notion de libido. Selon lui, la libido est une « énergie vitale ». C’est cette pulsion, cette force fondamentale aussi puissante que mystérieuse qui nous pousserait à nous accrocher à la vie. Mais la définition de la libido n’a cessé d’évoluer. Carl Jung, autre père fondateur de la psychanalyse, l’a ensuite décrite comme étant une « énergie psychique ».

    À l’heure actuelle, on utilise ce terme, d’une manière plus générale, pour désigner « l’appétit sexuel ». À savoir aussi que la libido est considérée par la médecine comme un indicateur clé de la santé et de la qualité de vie.

    Libido et désir, y a-t-il une différence ?

    En latin, le terme « libido » signifie « désir, envie ». Et c’est plutôt dans ce sens-là qu’il est aujourd’hui employé. Pourtant, il y a bien une différence entre le désir et la libido. Cette dernière est une notion plus large que l’appétit sexuel. C’est un instinct de vie qui regroupe l’ensemble de nos pulsions primaires (animales), dont celle de faire l’amour.

    En revanche, le désir est généralement synonyme d’envie sexuelle. C’est ce qui nous donne envie de ce rapprochement charnel, cette folle attirance pour l’autre.

    Ce n’est pas clair ? Bon, je vais vous l’exprimer autrement et plus simplement : on peut aimer faire l’amour (bonne libido) mais sans pour autant éprouver du désir pour tout le monde. Le désir, c’est ce qui fait la différence.

    La libido est donc le véritable moteur d’une sexualité épanouie. Mais elle ne suffit pas. Sans désir, le sexe ne serait qu’un accouplement mécanique afin d’assurer la continuité de notre espèce ! Mais sans même parler de désir, la libido peut parfois nous faire défaut… Pas de panique !

    Le manque de libido, un phénomène naturel

    On le sait tous, pour l’avoir ressenti au moins une fois dans notre vie, cette folle envie de galipettes avec notre partenaire peut parfois se transformer en une… contrainte. Moi qui pensais qu’elle était éternelle… Eh bien non ! Le manque de libido est un phénomène naturel et bien connu. C’est souvent la conséquence de plusieurs facteurs environnementaux, psychiques et psychologiques. Il est donc tout à fait normal qu’à certains moments de notre vie nous ressentions une baisse de notre appétit sexuel. Mais alors quelles peuvent être les causes de cette baisse de libido ? Sommes-nous tous égaux face à ce problème ?

    Quelques causes possibles

    Outre le fait de ne plus éprouver de désir, il est très compliqué de trouver UNE cause qui expliquerait la baisse de notre libido. Elles sont multiples et peuvent parfois agir en même temps, malheureusement ! Citons :

    •    La fatigue physique

    •    Le stress du quotidien

    •    Les pathologies psychiques comme la dépression

    •    Les pathologies physiques comme le cancer, l’arthrite, l’hypertension et bien d’autres

    •    La prise de certains médicaments

    •    La prise régulière de drogues ou d’alcool

    Quelques chiffres

    Dans une enquête concernant la sexualité des Français (12 000 personnes âgées de 18 à 69 ans), 1,9 % des hommes et 6,8 % des femmes ont répondu avoir souffert « souvent » d’une absence ou d’une insuffisance de désir, durant l’année écoulée. C’est peu me direz-vous…

    Eh bien, oui car la question était mal posée. En remplaçant le mot « souvent », par « parfois », ces chiffres sont montés respectivement à 20 % et 29 %. Et encore, ils ne tiennent pas compte de ceux qui n’osent pas l’avouer…

    De plus, et afin de renforcer cette tendance, il semblerait, selon une étude IFOP, que les hommes reconnaissent de plus en plus souffrir de troubles de l’érection. En effet, en 2005, ils étaient 44 % à déclarer souffrir de problèmes d’érection, ils sont aujourd’hui 61 %. Et sur ces 61 %, 38 % admettent avoir été « en panne » au moins une fois ces 12 derniers mois.

    Mais peu importe les chiffres, d’autant plus que sur ce sujet, nous ne sommes pas toujours très honnêtes. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il existe des solutions, et que le sport en fait partie.

    Le sport, un booster de libido

    Ce n’est plus un secret ! Une activité physique régulière est bénéfique pour la santé. Mais ces bienfaits concernent-ils aussi la sexualité ? La libido peut-elle être stimulée par des séances de sport ? Il semble que la réponse soit plutôt positive même si le sujet a été assez peu étudié.

    Une augmentation des endorphines, moins de stress et une meilleure confiance en soi

    Si le sujet de la sexualité reste plutôt tabou en France, il semblerait qu’un bon nombre de patients qui consultent souhaitent trouver un moyen « naturel » pour booster le désir sexuel. Et à ces patients, on leur répond que l’activité physique en est un et non des moindres !

    En plus d’améliorer considérablement notre santé, le sport entraîne une valse folle d’hormones, bénéfiques à notre désir. Dès 30 à 40 minutes d’effort, notre organisme sécrète des endorphines, appelées également hormones du plaisir. « Ces endorphines améliorent la libido et permettent de lutter contre le stress, l’une des premières causes de la baisse de l’activité sexuelle », décrit la sexologue Magali Croset-Calisto. Elles permettent aussi de renforcer l’estime de soi et donc d’améliorer notre confiance et donc… notre vie sexuelle.

    En effet, il a été démontré, chez l’homme d’abord, que plus le niveau d’activité physique hebdomadaire augmente plus la fonction érectile s’améliore. Chez la femme, c’est la satisfaction sexuelle qui est évaluée. Par exemple, une étude a ainsi démontré qu’après trois mois de séances de pilates répétées 3 à 4 fois par semaine, le score obtenu était nettement plus élevé.

    Et ces bénéfices sont d’autant plus importants dans le cas de “petits” soucis sexuels ou de maladies chroniques.

    Quelques chiffres

    Une étude Fizzup réalisée en 2018 sur 1 547 hommes et 1 705 femmes entre 20 et 59 ans, a démontré les bienfaits du sport en quelques chiffres :

    •    80 min de sport augmentent de 15 minutes la durée d’un rapport sexuel

    •    Il rendrait 71 % des hommes plus performants

    •    82 % des individus se sentiraient plus confiants et plus sexy

    •    50 % déclarent avoir plus envie d’un rapport sexuel après une séance de sport

    Faire du sport régulièrement permet de mieux connaître son corps, de découvrir de nouvelles sensations. De gagner en confiance en soi, ce qui est essentiel dans les relations sexuelles.

    Et si l’envie de faire du sport à deux se présente ? On n’hésite surtout pas et on fonce ! D’une part, les deux partenaires bénéficient des effets sur leur désir, et d’autre part, la complicité ne s’en trouve que renforcée. Quelle bonne idée !

    Mais attention. Comme pour tout, il ne faut pas être dans les excès… Vous connaissez sans doute pas mal d’expressions avec « Trop de… tue…. », eh bien là, c’est pareil. Trop de sport tue les bénéfices du sport !

    Du sport oui, mais attention aux excès ! Et lesquels ?

    Le mieux est donc souvent l’ennemi du bien. Alors le sport, oui, mais pas à outrance !

    Pour obtenir un réel bénéfice sur la libido, c’est la régularité de l’activité qui doit être le maître mot ! Pas la quantité. Mais alors, à partir de quand en fait-on trop ? La limite maximum paraît difficile à établir car elle dépend du niveau d’entraînement et des capacités physiques de chacun. De manière générale, les médecins ont tendance à dire que l’on en fait trop lorsque l’entraînement devient vraiment épuisant et que la récupération est très longue. Donc du sport, oui mais, attention aux entraînements intensifs ou longs, qui demandent aux muscles de consommer toute la testostérone présente dans le corps.

    Nous pouvons également nous demander quels sports sont les plus recommandés ? Selon les médecins spécialistes, 4 sports seraient très bons pour booster notre désir et apaiser notre stress : la marche, la natation, la course à pied ou encore le yoga. Mais, peu importe… L’essentiel est d’y prendre du plaisir.

    Conclusion

    Le sport ou plus généralement l’activité physique est donc très bénéfique pour notre santé et est un réel booster de libido. Pratiqué de manière « raisonnable », il augmente la libération de d’endorphines dans notre corps, notre hormone du plaisir, et réduit, en même temps, le stress qui nous envahit ! Un cocktail parfait pour des moments 100 % plaisir ! Alors, même si nous sommes pressés et souvent engloutis par notre quotidien surchargé, prenons le temps de faire un peu d’exercice physique car c’est un « plus » pour notre santé mentale, physique et notre relation de couple. Mais attention à ce que cela ne devienne pas une addiction, auquel cas ne tardez pas à consulter 🙂 ! Alors vous commencez quand ?

    Charlotte Vallet, Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

     

     

     

     

     

  • Le sexe gouverne-t-il le monde ?

    Le sexe gouverne-t-il le monde ?

    Dominique Strauss Kahn, Harvey Weinstein, Silvio Berlusconi, Bill Cosby, Karim Benzema, Le Père Preynat … Qui n’a pas suivi ces affaires ou au moins entendu ces noms dans les médias ? Leur point commun : le scandale sexuel. Depuis plusieurs années les révélations de frasques sexuelles ne cessent d’être divulguées dans la presse et à la télévision et sont presque devenues « habituelles » … malheureusement ! Politiques, réalisateurs, acteurs, sportifs, prêtres… Tous les domaines sont touchés par les dérives sexuelles. Du Show-Biz à l’Église, de la simple tromperie au viol en passant par la pédophilie, ne serions-nous pas totalement égarés sur le chemin du plaisir sexuel ? Pourquoi cet acte, à la base si naturel et jouissif, est-il devenu, pour certains, une arme de destruction massive ? Pourquoi a-t-on transformé ce moment de partage et d’intimité en coucherie animale et barbare ? Quelle image positive pouvons-nous garder du sexe à l’heure de tous ces scandales qui éclatent et défilent sur tous nos écrans ? Est-il encore possible de le voir comme un acte de partage et d’amour entre deux partenaires consentants ? Le romantisme a-t-il encore sa place dans un monde où les films pornographiques se regardent comme une série TV ? Et qu’en est-il du sexe dans le milieu professionnel ? Le fameux « balance ton porc » anciennement appelé « promotion canapé » montre que nous ne sommes pas dans la fiction, mais dans une réalité bien réelle… si je peux dire cela comme ça… !

    Le sexe, un acte de reproduction, d’amour qui peut devenir une arme…

     L’acte sexuel est depuis la nuit des temps, chez les hommes comme chez les animaux, un acte naturel de reproduction. Mais chez les hommes, plus qu’un simple besoin primaire, il représente aussi un moment de partage, de plaisir avec l’être aimé. Cette attirance physique qui existe entre deux personnes fait naître en elles un désir profond, charnel qui se traduit par l’acte sexuel mais aussi toute la tendresse qui l’entoure. Extraordinaire pulsion de vie qui nous traverse, la relation sexuelle relie le bien-être du corps et les attentes de l’esprit, nos appétences naturelles au plaisir et nos besoin culturels d’harmonie et de respect. Elle est un essentiel de la vie. Le couple amoureux étant le premier sujet de préoccupation des Français.

    Mais cette vision romantique voire idyllique de l’acte sexuel est-elle vraiment celle qui prime aujourd’hui ? N’est-elle pas entachée par tous ces scandales sexuels qui polluent nos écrans et la presse ? N’est-il pas devenu un « outil » pour arriver à ses fins voire même une arme ? La réalité n’est-elle pas beaucoup plus sombre qu’on veut le croire ?

    Balance ton porc… : la « promotion canapé » enfin dénoncée…

     

    Malheureusement, coucher pour réussir professionnellement n’est pas une fiction. Cette pratique est bien plus répandue qu’on peut le penser. Si pour la plupart d’entre nous un entretien voué à nous confier de nouvelles responsabilités ou une promotion sont un échange avec notre supérieur, pour d’autres celui-ci peut prendre une toute autre tournure … Si l’évolution dans une entreprise est théoriquement liée à nos compétences et notre expérience, en pratique, ce n’est pas toujours le cas. En effet, certains patrons ne se basent pas, tout à fait, sur les mêmes critères, si vous voyez ce que je veux dire ! Faut-il alors payer de son corps pour réussir ? Pour certains oui !

    Selon le sexothérapeute Alain Héril « Compétition, consommation et performance, qui sont les fondements de notre économie, revêtent plusieurs formes dans notre société, et le sexe peut être une d’entre elles. Notamment dans les entreprises qui fonctionnent sur le principe tacite de “la fin justifie les moyens”. » Il ajoute que l’entreprise est un monde dans lequel chacun est l’objet de l’autre, régi par la notion de plus-value. Cette pratique serait alors banale, répandue et acceptée par tous ? Non, loin de là. Si certains y trouvent leur compte, d’autres au contraire en subissent les conséquences qui peuvent être dramatiques.

    En effet, si elle peut être consentie parfois, elle est souvent contrainte. Cela peut se traduire par du chantage, la personne ne sera alors promue que si elle répond aux avances, ou pire par du harcèlement au quotidien. Pratique beaucoup trop utilisée aujourd’hui dans nos entreprises, certaines femmes osent parler pour la dénoncer. Mais qu’en est-il de celles qui se taisent et vivent ce calvaire tous les jours au travail ? Doit-on laisser le sexe prendre la place des conventions d’entreprises sans rien faire comme on respecterait les règles d’un jeu ?

    Ne soyons pas non plus trop catégorique. Certaines femmes savent aussi parfaitement user de leurs atouts… si je puis dire… pour grimper les échelons !

    Aussi, si l’acte sexuel est utilisé comme un outil de chantage en entreprise, il peut aussi devenir une réelle arme de destruction massive répandue grâce, ou plutôt « à cause », d’Internet et de ses nombreux sites de streaming et réseaux sociaux. Il est, en effet, très simple aujourd’hui d’avoir accès au « sexe ». Tellement simple, que même des mineurs peuvent, sans aucune difficulté, regarder des films pornographiques réservés normalement aux personnes majeures.

    Le sexe sur Internet : un puits sans fond qui peut mener au drame

    Streaming, sites de rencontres, réseaux sociaux, autant de terrains de chasse pour les addicts au sexe mais aussi pour les pédophiles et agresseurs sexuels. Disons-le d’emblée, l’industrie du sexe est l’une des industries les plus florissantes au niveau mondial !

    Et c’est là que se trouve le réel danger d’Internet ! Ce dernier est devenu un dangereux facilitateur pour les personnes dépendantes et un « free space » pour les prédateurs. Véritable mine d’or, le Net regorge de vidéos pornographiques gratuites mais aussi de proies faciles confortablement installées derrière leur écran tchattant sur des sites de rencontres ou sur les réseaux sociaux. Comment être sûr(e) que je parle avec la bonne personne ? A-t-elle mis sa vraie photo ? Dois-je accepter le rdv ? Est-il possible que ce soit un traquenard ? Qui ne se pose pas ces questions aujourd’hui après les multiples histoires tragiques recensées dans les médias ? Comment peut-on échanger en toute confiance sur internet sans avoir cette peur du prédateur qui nous guette via son écran ? Comment les parents peuvent-ils laisser sereinement leurs ados naviguer sur internet alors que nous sommes matraqués par les publicités pornographiques et que nous avons un accès illimité aux vidéos ? Dans une société traumatisée par les scandales sexuels, de pédophilie ou de viol, peut-on encore avoir confiance en l’Homme ?

    Lorsque l’on perd le contrôle…

    La relation contrainte au sexe et à la pornographie est reconnue comme une addiction sans drogue parmi les plus destructrices pour les individus. Tabou, elle est souvent déniée par ceux qui en souffrent. Si nous traitons souvent ces personnes « d’obsédés sexuels », eux préfèrent se qualifier « d’addicts à l’amour », c’est quand même plus chic… n’est-ce pas ? Les médecins nomment cela le « donjuanisme » : un besoin irrépressible de séduire et de coucher avec le plus grand nombre de femmes possible, d’accumuler les conquêtes sans vraiment en ressentir du plaisir. Jugée comme la toxicomanie sans produit, l’addiction sexuelle est prise aujourd’hui très au sérieux en raison des dégâts qu’elle cause aux individus et des risques de dérapage qu’elle comporte. Mais alors que le sexe est un besoin primaire de l’espèce humaine au même titre que la nourriture, comment évaluer le « trop-de-sexe ? » Les addictologues précisent qu’il y a une pathologie de perte de contrôle lorsque la fréquence de l’acte sexuel est excessive et non contrôlée et qu’elle a des conséquences négatives pour la personne et son entourage. On comprend aisément qu’il est difficile d’évaluer le nombre de malades du sexe dans notre société actuelle. En effet, comment faire la part des choses entre les simples « papillons » qui profitent de leur célibat pour tchatter sur les sites de rencontres et regarder des films pornographiques de temps en temps et les réels malades « addicts au sexe » ? La frontière est tellement mince qu’une consommation effrénée de pornographie en ligne, ou cybersexe, pousse souvent les adeptes de ce « e-porno » vers l’addiction.

    À noter également, que le rapport au sexe est également différent entre un homme et une femme ! J’espère vous en parler dans un prochain article…

    Victimes ou agresseurs, des aides existent

     Que l’on soit victime du sexe ou addicts, de nombreuses aides existent pour vous aider à vous en sortir. D’un côté comme de l’autre, il ne faut pas se murer dans le silence mais appeler au secours pour retrouver le chemin d’une vie plus apaisée et plus saine.

    Pour les victimes, il existe des aides nationales :

    • Le CFCV (Collectif Féministe Contre le Viol)
    • Viols Femmes Informations
    • Associations régionales/locales

    Pour les pour les personnes dites « addicts »,

    • Les centres d’addictologie pour les dépendants sexuels
    • Les hôpitaux
    • Les associations régionales/locales

    Conclusion

     Si le sexe ne gouverne pas le monde mais bien les hommes, ces mêmes hommes utilisent parfois leur sexe pour dicter leurs lois ! Arme puissante et parfois dévastatrice, le sexe est devenu aujourd’hui un outil comme un autre pour arriver à ses fins. Simple plaisir à assouvir, il est devenu pour certains une réelle addiction à soigner. Le prédateur, difficile à trouver dans cette jungle qu’est notre société, voit son terrain de jeu s’étendre à l’infini avec Internet et l’accès illimité aux vidéos pornographiques, sites de rencontres et réseaux sociaux en tous genres. Et c’est bien là le problème ! Trop banalisé, nous sommes tous devenus de probables victimes aussi bien au travail, dans la rue ou, plus incroyable encore, bien installés au chaud dans notre canapé derrière nos écrans… Alors, je ne sais pas s’il est trop tard ou pas, mais faisons en sorte, qu’à titre personnel, le sexe reste avant tout un réel moment de complicité et de plaisir ! Et si vous êtes une victime, n’hésitez pas à me contacter

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

  • Et si rire faisait du bien à notre corps…

    Et si rire faisait du bien à notre corps…

    Une bonne blague, un film drôle… Et on éclate de rire ! Tout le monde a déjà connu ces bons moments, enfin je l’espère… Néanmoins, quelques chiffres démontrent que nous ne rions pas assez. Si un enfant rit en moyenne 300 à 400 fois par jour, l’adulte lui ne rirait qu’une vingtaine de fois. Et les études à ce sujet tendent à montrer que nous rions de moins en moins : 19 minutes en 1939, 6 minutes en 1983 et moins d’une minute aujourd’hui. Et pire encore, environ 7 % des Français avouent ne jamais rire du tout ! Des rythmes de vie stressants et des conventions sociales pesantes induisent une pression généralisée (carrière professionnelle, compétitivité, rendement, etc.) laissant malheureusement peu de place à de franches rigolades entre amis !

    Et pourtant, lorsque nous rions, nous n’en avons pas toujours conscience, mais nous ressentons une sensation de bien-être, de détente, de relâchement… Nous nous sentons bien tout simplement. Pas seulement parce que nous sommes entre amis ou en famille autour d’une bonne tablée, bien que cela y participe bien évidemment, mais surtout parce que le rire a de réels effets sur notre corps.

    Et croyez-moi, ils sont nombreux et surtout très bénéfiques. Vous vous demandez sûrement pourquoi ? Eh bien, je me suis posé la même question que vous et je vais essayer de vous répondre.

    Mais tout d’abord, qu’est-ce que le rire ?

     Pascale Poinsot-Lesterle a dit : « Savoir rire est un art, un art du lâcher-prise qui permet instantanément de prendre de l’altitude face aux aléas de la vie ».

    Si nous nous référons à la stricte définition, le rire est un comportement réflexe, donc incontrôlable, de notre corps qui exprime souvent la joie, le bonheur. J’ai choisi le mot « souvent » car parfois le rire peut être nerveux, contraire à l’expression de la joie. Nous avons tous en tête une personne qui se met à rire alors que la situation ne s’y prête pas du tout. Ou alors, un « Jean qui rit, Jean qui pleure ». Le rire exprimerait donc simplement des émotions !

    Comme disait Goethe : « Le rire et les pleurs sont cousins ». En effet, qui n’a pas pleuré lors d’un évènement heureux important, ou à l’annonce d’une bonne surprise, ou tout simplement à la suite d’un fou rire ? Nous pouvons donc également pleurer de joie.

    Le rire serait déclenché par l’humour, le chatouillement ou par l’effet boule de neige, en voyant quelqu’un rire en face de nous. Comme le bâillement, le rire est très communicatif.

    Ce réflexe est donc une réaction physique d’une multitude de causes.

    Quels sont ses bienfaits sur notre corps ?

    Rire aurait de nombreux bienfaits sur notre corps. Vrai remède ou pratique tendance ? Je vous dis tout, ou presque ! Selon la gélotologie, ou science du rire, (à ne pas confondre avec gérontologie !) la liste de toutes ses vertus serait longue et non exhaustive. Voyons-en l’essentiel.

    Le rire, une technique respiratoire proche du yoga !

     Rire, forcé ou non, permettrait une réelle détente respiratoire et musculaire. Vous me répondrez sûrement que lorsque vous éclatez de rire c’est plutôt la sensation d’étouffement que nous ressentons ! Oui au début… Mais le corps s’adapte. En effet, les bronches vont s’ouvrir et la respiration s’allonger, ce qui va permettre 4 fois plus d’échanges respiratoires. L’inspiration est plus profonde, et l’expiration plus intense. Nous augmentons donc notre réserve d’air.

    Nos éclats de rire pourraient alors nettoyer nos voies respiratoires mais aussi prévenir de certaines maladies respiratoires comme l’emphysème voire stopper des crises d’asthme.

     

    Le rire, un super digestif !

    Pour les adeptes du « digeo » ou de la « pisse mémé », voici une autre méthode pour les fins de repas difficiles : la grosse « marrade » ! Eh oui, rire permettrait de renforcer la digestion. Lorsque nous rions, nos muscles abdominaux se contractent et ce phénomène entraînerait le brassage de notre tube digestif en profondeur, lieu où s’élabore la nutrition de l’organisme. Ainsi l’estomac, le côlon, l’intestin grêle, ou encore le duodénum… sont massés, et notre digestion optimalisée. Ceci explique aussi pourquoi le rire lutte contre la constipation. Bonne nouvelle ! Stoppons nos prises de médicaments et marrons-nous !

    Le rire : un puissant antidouleur

    Selon une étude, 60 % des consultations médicales seraient liées à la douleur. Et si nous pouvions l’atténuer en rigolant ? C’est prouvé, le rire est tout aussi efficace d’un doliprane. Voici en effet, les 3 mécanismes de l’action du rire sur la douleur :

    • Il agit comme un placébo en détournant notre attention. En effet, rire nous change les idées et agit sur notre perception de la douleur en l’atténuant.
    • Il permet de détendre nos muscles. Le rire permet de réduire la contracture musculaire, et cette tension qui crée la douleur ou l’amplifie.
    • Il augmente notre production d’endorphines, hormones jouant le rôle de morphine et de catécholamines (adrénaline et noradrénaline) qui ont un rôle important sur le processus inflammatoire.

     

    Le rire, un anti-stress naturel

    Économique, efficace et naturel, le rire est le « super » remède au stress. Il est la conséquence de plusieurs stimuli externes qui engendrent des réactions hormonales et nerveuses en cascade dans notre organisme. Si le stress peut parfois être positif et agir comme un booster, pour atteindre un objectif important, par exemple, il peut aussi être très néfaste. Perçu comme le « mal du siècle », le stress, nous le savons aujourd’hui, est à l’origine de beaucoup de pathologies physiques (cancers, infarctus, hypertension artérielle…), psychiques (fatigue, trouble du sommeil, dépression…) et psychiatriques (schizophrénie).

    Grâce au rire, notre cœur tend à ralentir, les vaisseaux se relâchent et nos muscles se détendent : le combo parfait pour réduire notre état de stress et ainsi éviter les maladies les plus graves. Aussi, les sécrétions d’endorphines qu’il provoque permettent l’apaisement de notre corps réduisant considérablement l’excès d’adrénaline et de cortisol générés par le stress.

    La liste des bienfaits du rire est, je le répète, non exhaustive. En effet, il aurait aussi des effets bénéfiques sur notre sommeil, notre système immunitaire, notre sexualité et dans bien d’autres domaines encore…

     

    La thérapie par le rire ça existe !

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, la thérapie par le rire existe, et elle est même plutôt réputée.

    On dénombre aujourd’hui près d’un millier de centres de bien-être en France qui proposent un cours de « yoga du rire » basé sur des exercices pour apprendre à rire sans raison en stimulant sa capacité à rire pour se relaxer, libérer ses inhibitions et développer une attitude positive envers la vie.

    De nombreuses associations se développent également, créant des « groupes du rire », des lieux exclusivement réservés aux fous rires et à la bonne humeur communicative. Alors ne perdons pas de temps et inscrivons-nous ! Le seul risque que nous prenons est de rire, rire et rire encore…

    Conclusion

    Pour conclure, je vous dirais tout simplement : essayez de provoquer des situations propices au rire, et marrez-vous ! Riez encore et encore, et votre corps vous dira merci. Faites le stock de blagues, remplissez votre bibliothèque de comédies, sortez avec des gens drôles et positifs, et si cela ne suffit pas, inscrivez-vous à des cours de rire ! Votre bien-être psychique et physique s’accroîtra. Alors pourquoi s’en priver ? Mieux vaut une bonne dose de rire quotidienne qu’une bonne ordonnance, non ?

    Charlotte Vallet 

    Hypnothérapeute et Sophrologue à PARIS

  • Le pardon : un pansement sur nos blessures émotionnelles

    Le pardon : un pansement sur nos blessures émotionnelles

    Non ! Jamais, je ne lui (leur) pardonnerai ! On a eu si mal, et parfois on a encore si mal, qu’il est souvent inenvisageable de pardonner. Avouons même, que l’on est plutôt dans un esprit de vengeance que dans un esprit de pardon…

    Pourtant, c’est une erreur. Car lorsque l’on a été blessé, la blessure ne peut se refermer que si on la soigne. Et souvent la vengeance ne fait que l’aggraver. Le seul moyen de guérir est d’apprendre à pardonner.

    Contrairement à ce que l’on pense, pardonner n’est pas un acte de faiblesse. Le pardon est une réelle faculté. Il permet d’abandonner nos rancunes, de changer notre regard sur celui qui nous a fait du mal, et surtout de nous apaiser et de nous libérer. Mais qu’est-ce que le pardon ? Et comment faire ?

    Je n’ai jamais réussi à pardonner. Certes, mais ce n’est pas sans conséquences

     

    Il nous est, à tous, arrivé un jour, et après avoir subi « quelques » traumatismes, de nous fâcher (restons poli…) avec quelqu’un : une amie, un petit ami, ses parents… Et ici, je ne parle pas d’une « petite dispute », mais de quelque chose de sérieux ayant conduit à une rupture plutôt violente, par exemple. S’en suit, au niveau émotionnel, tout un tas de réactions : révolte, colère, tristesse, désarroi, voire souvent une déprime…

    Progressivement, une rancune profonde s’installe en nous, rancune consciente ou inconsciente qui, d’une part nuit à notre bonheur sur des périodes plus ou moins longues, et d’autre part peut aussi avoir des conséquences sur notre propre comportement. De surcroît, on passe beaucoup de temps à ruminer. Et ruminer, c’est une véritable source de stress et de mal-être dont il faut se débarrasser.

    Mais attention, je ne dis pas que le pardon est la panacée ! Car si de nombreuses blessures peuvent être soignées par le pardon, tout n’est pas toujours pardonnable. Toutes les blessures peuvent-elles se refermer ? À cette question, pas de réponse par oui ou par non ! C’est à chacun de nous d’en juger. Mais si vous choisissez la voie du pardon, j’espère vous donner dans cet article quelques pistes pour y parvenir…

     

    Mais pardonner, ça consiste en quoi ?

     

    Nous pensons souvent que pardonner est une façon d’excuser ou d’oublier le mal fait. FAUX !

    Nous pensons aussi que pardonner veut forcément dire : se réconcilier. Encore FAUX !

    Le pardon, ce n’est donc pas « s’excuser ». Ce n’est pas non plus oublier, ou même se réconcilier.

    Pardonner, c’est être capable d’abandonner la rancune qui nous ronge pour retrouver la paix avec nous-même. C’est la clé pour nous libérer de toutes les pensées négatives qui nous envahissent et nous obsèdent : une sorte de pansement émotionnel qui nous permet de ne pas nous autodétruire par le stress du ressentiment.

    Mais comment y parvenir ?

     

    Parfois, se mettre à la place de l’autre peut suffire

     

    Essayons d’abandonner notre rancune et mettons-nous à la place de l’autre au moment où il nous a fait du mal. Peut-être avait-il(elle) des problèmes personnels ou professionnels. Le but, ici, est d’essayer de comprendre ce qui pourrait expliquer son geste, ses faiblesses, sa zone de vulnérabilité. Il faut également essayer de se remémorer les bons moments passés ensemble et décider de passer l’éponge. Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous ! Mais en faisant ces efforts, nous permettons à notre cerveau de réévaluer, en quelque sorte, l’événement traumatisant en des termes plus positifs. C’est un moyen de changer notre regard sur la situation afin que cette rancune toxique qui nous grignote, se transforme et commence à disparaître.

     

    Et si on n’y parvient pas, pardonner ça s’apprend !

     

    Vous l’avez compris, il n’y a pas de baguette magique. Le processus ne s’enclenche pas aussi vite pour tout le monde. En effet, certaines personnes le mettent en place spontanément et d’autres avec beaucoup plus de difficultés. Mais rien n’est perdu, nous pouvons tous apprendre à pardonner et y arriver. Nous pouvons comparer ce processus à un entraînement sportif. Vous serez sûrement d’accord avec moi : il faut de la volonté et beaucoup de travail pour atteindre la première place du podium. Eh bien, ces deux qualités sont aussi nécessaires pour atteindre le pardon.

    Alors, place à l’exercice et aux techniques pour atteindre notre objectif.

     

    Le processus du pardon, un petit exercice

     

    Pour accompagner toutes les personnes qui souhaitent emprunter le chemin du pardon, le centre Greater Good de l’université de Californie, à Berkeley a mis au point des exercices inspirés des dernières découvertes en neurosciences et en psychologie. Voici un exemple d’exercice conçu par le Dr Fred Luskin de l’université de Stanford.

    Cet exercice (résumé) comporte huit étapes :

    • Étape 1 : Avoir une vision claire du mal qui nous a été fait et être capable d’exprimer précisément pourquoi nous avons été blessé.
    • Étape 2 : Se faire la promesse d’aller mieux ; le pardon étant une démarche que l’on fait avant tout pour nous-même.
    • Étape 3 : Garder à l’esprit que pardonner ne veut pas dire se réconcilier.
    • Étape 4 : Se rendre compte que ce que l’on ressent n’est pas la conséquence de l’offense qui nous a été faite mais de nos propres pensées.
    • Étape 5 : Pratiquer des exercices antistress dès que l’on se sent envahi par des pensées négatives.
    • Étape 6 : Faire le choix de ne pas attendre des autres ce qu’ils sont incapables de nous donner.
    • Étape 7 : Avoir une vision positive de la vie tournée vers l’avenir plutôt que nous focaliser sur nos sentiments négatifs liés au passé.
    • Étape 8 : Vous êtes en mesure de pardonner !

    La méditation, une technique vers le pardon…

     

    La méditation fait partie des techniques qui peuvent aider dans ce processus long et intime qu’est le pardon. Elle permet de développer de la matière grise dans une zone bien précise de notre cortex, ce qui nous confère une capacité plus importante à imaginer les pensées des autres, et nous permet donc de pardonner plus facilement.

    Et rassurez-vous, contrairement à ce que beaucoup pensent, méditer n’est pas se vider ! Ce n’est pas non plus, ne plus rien ressentir, bien au contraire.

    La méditation, ce n’est pas « être autrement » mais c’est « être posé ». C’est prendre conscience de chaque partie de son corps dans son environnement, au sens large du terme. Elle permet de nous rapprocher de nous-même, de réaliser pleinement ce que nous sommes et de l’accepter.

    Et comme toute pratique la méditation s’apprend !

    … mais aussi l’hypnose et la sophrologie

     

    Ces deux autres techniques, toutes aussi bénéfiques que la méditation, nous permettent de nous libérer de ces poids dont nous sommes lestés et qui nous empêchent de vivre en paix !

    En ce qui concerne l’hypnose, le but est de mettre le patient dans un état hypnotique qui permet d’accéder à son inconscient. Le thérapeute, via un dialogue, induit une modification de l’état de conscience. Son rôle est ensuite de soutenir l’imaginaire, pour aider le patient à trouver lui-même les ressources qu’il possède et qui peuvent l’aider à guérir de ses souffrances.

    La sophrologie, autre technique, vise à amplifier la sérénité et le mieux-être. La sophrologie repose sur des techniques de relaxation et d’activation du corps et de l’esprit. Elle amène les individus à travailler sur leurs propres valeurs et à mieux se connaître. Et ainsi à trouver les solutions qui leur correspondent.

     

    Sophrologue et hypnothérapeute à Paris, je suis en mesure d’en parler et de vous aider. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en discuter.

     

    Conclusion

     

    Pardonner, quand c’est possible : c’est possible ! Mais ça peut être long. Il faut en avoir conscience lorsque l’on décide d’entrer dans ce processus. Avec de la volonté et du travail, nous pouvons tous y arriver, et nous libérer enfin de toute cette rancune et cette colère qui nous envahissent au quotidien. Pardonner nous rend donc plus heureux, lesté de ce poids, débarrassé de ce mal qui nous ronge. C’est donc encore plus qu’un pansement sur nos blessures émotionnelles ! C’est guérir.

     

     

    Charlotte Vallet

    Hypnotherapeute et Sophrologue sur PARIS

  • Et si l’on parlait ego ?

    Et si l’on parlait ego ?

    Déjà sachez que le mot « ego » ne prend pas d’accent. Car comme l’a twitté Bernard Pivot, en 2018, « jamais d’accent sur le e de ego ! Ce serait un pléonasme puisqu’un ego ne cesse de mettre l’accent sur lui ».

    Eh oui, nous associons tous le mot « ego » à égoïste ou égocentrique, en tout cas à quelque chose de péjoratif, surtout quand il s’agit des autres. Mais nous avons tous notre part d’ego…

    C’est pourquoi j’ai souhaité faire un petit tour sur le sujet, et voir dans quelles mesures trop d’ego peut nuire non seulement à sa vie personnelle, professionnelle, sociale, mais aussi à celle des autres.

    C’est parti…

    Mais tout d’abord qu’est-ce que l’ego ?

    Il existe plusieurs définitions selon que l’on se place d’un point de vue philosophique ou psychologique. Mais nous n’allons pas dans cet article, entrer dans des définitions complexes. Soyons concret.

    Pour faire simple, on peut définir l’ego comme la représentation que l’on se fait de soi-même. L’image que l’on se renvoie. Le moi, plutôt le « moi je ».

    Selon les individus, on pourrait dire qu’il y a 3 types de manifestation de l’ego :

    • Ceux qui ont un ego « normal ». Ce qu’ils pensent d’eux-mêmes est en adéquation avec ce qu’ils sont.
    • Ceux qui ont un ego « sous-dimensionné ». Ce sont des gens qui ont toujours tendance à se sous-estimer.
    • Ceux qui ont un ego « surdimensionné ». À l’opposé des précédents, ils se surestiment.

    Tout est donc une question de dosage. Et sur ce plan, nous sommes tous très différents, et c’est très souvent lié à notre histoire.

    Si ceux qui ont un ego sous-dimensionné peuvent développer certains troubles dont je parlerai sûrement dans un prochain article, ceux qui ont un ego surdimensionné sont aussi à l’origine de troubles graves, qui ont parfois des conséquences graves, et pour eux et pour leur entourage.

    Ego, égoïste, égocentrique, narcissique : De quoi parle-t-on ?

    Bien sûr, il y a un lien entre ego, égoïste, égocentrique, puisqu’ils ont tous la même racine « ego » qui signifie « moi ».

    On pourrait dire :

    • Qu’un égoïste manipule les autres pour servir ses propres intérêts, sans pour autant se soucier de l’image qu’il renvoie aux autres.
    • Qu’un égocentrique est égoïste qui est en plus centré sur lui-même et sur l’image qu’il renvoie aux autres.
    • Qu’un narcissique relève de la pathologie. Il est à la fois égoïste et égocentrique avec, en plus, l’intention de nuire.

    Nous sommes tous un peu égoïstes et égocentriques. Nous pourrions également débattre de l’individualisme qui est encore une notion qui s’en rapproche. Mais ce n’est pas le sujet.

    Comment reconnaître un ego surdimensionné ?

    On parle d’ego surdimensionné lorsqu’un individu a une haute image de lui-même. Mais attention, il peut s’agir aussi d’un jugement porté par quelqu’un sur quelqu’un. En effet, la personne concernée n’en a pas forcément conscience.

    Mais quand elle en a conscience, elle se croit unique, indispensable.

    Voici quelques signes pour les reconnaître. Ces personnes :

    • Détestent avoir tort
    • Cherchent sans cesse de la reconnaissance
    • N’aiment pas l’imprévu
    • Ont une vision limitée des choses
    • Ne sont jamais responsables de rien
    • Se trouvent toujours des excuses

    Les psychologues attribuent souvent ces comportements à des blessures, à un manque de reconnaissance dans l’enfance. Ce qui fait, qu’arrivés à l’âge adulte, elles ont une soif d’exister à tout prix.

    On cite souvent comme exemples, les chefs d’entreprise qui ont une soif de tout contrôler et de vouloir plus et toujours plus, ou les hommes politiques qui ont une ambition démesurée.

    Mais si on critique souvent les personnes à l’ego développé, ce « défaut » est pour elles, porteur. Mais, encore une fois, tout est une question de mesure.

    Car si l’ego peut être un ami, il peut aussi être un véritable ennemi.

    Ego quand tu nous nuis…

    Trop d’ego dans la vie professionnelle

    Qui n’a pas rencontré Superman (ou Superwoman) dans sa vie professionnelle ? Il sait tout, il a tout fait, il ne parle que de lui, et en plus, c’est à lui que l’on doit tout.

    Quoi de plus insupportable que de côtoyer au quotidien ce genre d’individus. En tout cas, le sort qu’il leur est réservé n’est pas des plus enviables. S’ils peuvent briller un temps, ils se retrouvent souvent isolés, et ils finissent souvent par être confrontés à plus forts qu’eux. Et la chute peut être terrible.

    Au travail, mettre son ego de côté est fondamental lorsque l’on travaille en équipe. L’humilité paye souvent beaucoup plus.

    Trop d’ego dans la vie personnelle

    Comme au travail, vivre avec quelqu’un qui manifeste des signes d’égoïsme ou d’égocentrisme peut virer au calvaire surtout lorsque cela atteint le narcissisme. Et depuis quelques années, les articles sur les pervers narcissiques ne cessent de nous alerter sur les dangers de ce type de relations toxiques.

    L’ayant moi-même vécu, je suis bien placée pour en parler. D’ailleurs, je vous invite à lire mes deux articles sur ce thème, Ici, le premier, là, le second. On dit souvent que l’amour est un don de soi… Ego et amour sont donc deux mots complètement antinomiques.

    Si vous avez la malchance de rencontrer ou de vivre avec quelqu’un qui présente des signes d’égocentrisme… n’hésitez pas un seul instant. Prenez vos jambes à votre cou.

    Trop d’ego dans la vie sociale

    Dans la vie sociale, les réseaux sociaux n’ont pas arrangé les choses. Ils ont permis aux égocentriques non seulement de se dévoiler, mais de s’exprimer ouvertement. Qui n’a pas dans ses amis, celui ou celle qui publie (ce qu’il veut laisser paraître) pour chercher à se valoriser ou à chercher de l’admiration ?

    Je suis là (sous un parasol alors que vous bossez), j’ai fait ça (un super exploit), je pense ça (quel con celui qui ne pense pas comme moi), je suis belle (regardez comme je suis mince), voici ma nouvelle moto (bien posée devant l’Audi)… Les exemples ne manquent pas.

    je, je, je, ma, mon, moi…

    L’objectif étant double : se prouver et prouver aux autres que « j’existe » et obtenir le plus de « j’aime » possible pour en mettre plein la vue aux copains.

    Si, au début, on peut parfois porter un regard indifférent, à force, ça agace… et le mot est faible.

    Mais, il n’y a pas que sur les réseaux sociaux. On a tous en tête ce pote, en soirée, qui sait tout, qui a tout fait, et qui rentre dans une colère monstre quand on le contredit.

    Le résultat final est le même, à force, ces individus finissent par s’isoler socialement tant ils sont insupportables.

    L’avantage de « soigner » son ego

    Ce n’est pas si évident. Car comme dit plus haut, les individus ayant un ego surdimensionné n’en sont pas forcément conscients. Ce sont les autres qui le voient. Et lorsqu’ils en sont conscients, et compte tenu de leur personnalité, ils n’en voient pas les inconvénients.

    C’est pourquoi dans cet article, je m’adresse plutôt aux personnes qui sont plus ou moins conscientes que leur ego leur nuit. En général, cela se traduit souvent par de l’orgueil. Bien sûr, ce n’est pas si simple, mais sachez que plus vous vous vexez facilement, plus votre ego vous domine.

    Et je fais partie de ces personnes qui se vexent facilement. Et c’est un point que j’ai travaillé en Sophrologie, comme je vais vous l’expliquer dans le paragraphe suivant. Et depuis, je me sens mieux !

    On retrouve son libre arbitre

    Travailler sur son ego permet de se débarrasser des émotions négatives. On n’a pas sans cesse ce besoin de posséder, d’être reconnu… Car ses émotions créent beaucoup de frustrations quand les besoins ne sont pas assouvis. Moins on veut, moins on est déçu.

    On s’apaise

    Lorsque notre ego prend le dessus, on vit dans une pression permanente. On vit dans la compétition. Tout le monde est un rival. Un égocentrique n’est jamais satisfait, il lui faut toujours plus, toujours mieux, et on mène une véritable compétition avec soi-même et avec les autres.

    La vie n’est pas un ring de boxe. En tout cas, pas toujours ! Et la considérer comme tel engendre un stress permanent et bon nombre d’angoisses.

    On gagne en bienveillance, donc en respect des autres

    Ce n’est pas en essayant de montrer aux autres que l’on est le plus fort que l’on gagne leur respect, bien au contraire. On attise surtout la jalousie. En diminuant son ego, en étant plus tourné vers les autres, on a des retours beaucoup plus sincères.

    En quoi la sophrologie peut nous aider à mieux gérer notre ego ?

    Si vous ne connaissez pas la sophrologie, je vous invite à vous renseigner et surtout à lire mon prochain article sur ce sujet. Pour ce qui concerne le sujet traité aujourd’hui, la sophrologie peut aider à :

    • À regarder les autres de façon différente
    • À enclencher un processus inverse
    • À apprécier le quotidien, la vie
    • À voir le bien plutôt que le mal
    • Bref, à lâcher prise et à retrouver une véritable estime de soi.

    Si vous me suivez, vous savez que je suis sophrologue et que je peux soit vous aider, soit aider quelqu’un de votre entourage qui est concerné. N’hésitez pas à me contacter en MP.

    Conclusion

    L’ego peut donc se résumer à l’amour que nous nous portons et qui, quelque part, nous rassure. S’il est fondamental de se porter de l’amour et de se regarder avec bienveillance, il est également fondamental de ne pas se surestimer, ni se sous-estimer.

    L’ego peut être porteur mais trop d’ego peut être destructeur. C’est souvent la conséquence d’un mal-être très profond qui nécessite d’être pris en considération.

    N’hésitez pas à en parler pour vous libérer !

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

     

     

  • Voilà pourquoi faire l’amour est essentiel !

    Voilà pourquoi faire l’amour est essentiel !

    Aujourd’hui, je voulais aborder un thème un peu “chaud”, comme on dit !

    En effet, même si peu à peu, les langues se délient, parler de sexe est toujours un peu tabou. Depuis le film « Cinquante Nuances de Grey », et grâce à Christian Grey, le sexe et les pratiques sexuelles se sont un peu démocratisées. Mais ce n’est pas encore un sujet que l’on ose aborder, même avec ses amis.

    Pourtant, l’industrie de la pornographie est l’une des plus rentables au monde.

    Quel paradoxe !!

    Bien sûr, il ne faut pas confondre pornographie et faire l’amour. Mais je ne suis pas là pour débattre de cela, chacun est libre de faire ce qu’il veut de son corps.

    Pour ma part, je souhaite juste aborder les bienfaits que peuvent procurer les relations sexuelles. Et plus particulièrement lorsque l’on a la chance d’avoir un amoureux !

    En effet, lorsque l’on fait l’amour, notre corps libère tout un tas de substances qui nous procurent une sensation d’euphorie, puis de bien-être.

    Mais, malheureusement, nous ne sommes pas tous égaux face à cet acte qui symbolise l’amour. Ce n’est parfois pas évident pour certaines d’entre nous de se lâcher… Et c’est bien dommage ! C’est pourquoi, je terminerai cet article en vous expliquant en quoi la sophrologie peut aider à se sentir mieux notamment dans le domaine des relations sexuelles.

    Pourquoi est-il essentiel d faire l'amour ?

    Les bienfaits de faire l’amour

    C’est le ciment d’un couple

    Aimer et être aimée sont bien sûr le ciment d’un couple. Mais faire l’amour, c’est l’incontournable, c’est faire durer l’amour.

    En effet, la complicité, la confiance, la tendresse sont des ingrédients indispensables à la vie de couple et à l’amour. Mais ce sont aussi les ingrédients d’une amitié.

    Et ce qui distingue l’amitié de l’amour, c’est le désir physique, l’attirance sexuelle.

    Et ne tournons pas autour du pot… Il n’y a pas de secrets. Quand le désir s’estompe, les problèmes commencent. En tout cas pour une majorité de couples. C’est souvent la raison essentielle qui conduit à l’infidélité, qui est aujourd’hui responsable de 35 % des divorces…

    Il est donc fondamental d’entretenir le désir. C’est facile à dire, je sais. Car la routine s’installe progressivement et le plus souvent inévitablement. Et avant, à l’époque de nos grands-parents, on n’en parlait pas, et on n’osait pas. Aujourd’hui, on en parle beaucoup plus, on en prend conscience, on sait que la routine est un danger, un tue-l’amour. Et sur le Net, on lit de plus en plus d’articles sur ce sujet. Notamment sur les « nouvelles » façons de pimenter sa vie de couple (sextos, sextoys, assouvir des fantasmes, amour libre…)… Ou alors sur les « nouvelles » façons « d’aimer »

    Faire l’amour est donc une condition sine qua none de garder son partenaire et d’entretenir l’amour. Mais pas que…

    Faire l’amour est un véritable médicament

    Tout d’abord, sachez que faire l’amour est un véritable anti-stress. Si vous ne connaissez pas le cortisol, sachez que c’est l’hormone responsable du stress. Eh bien, il a été montré que faire l’amour (plusieurs fois par semaine) diminue de manière drastique la sécrétion de cette vilaine hormone. Vous êtes stressée ? Vous savez ce qu’il vous reste à faire !

    De plus faire l’amour augmente la production d’immunoglobulines A. Ces molécules renforcent le système immunitaire, qui est notre système de défense. Beaucoup de chercheurs défendent l’idée qu’une vie sexuelle active réduit les risques de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et même les risques de cancer.

    Migraine ? Blablabla…

    Lorsque l’on fait l’amour, le corps fabrique également des endorphines. Grâce aux endorphines qui sont libérées, faire l’amour peut diminuer et soulager les maux de tête et les migraines. Et ce n’est pas moi qui le dis ! Ce sont des neurologies de l’université de Münster, en Allemagne, qui l’ont démontré.

    Alors attention, mesdemoiselles et mesdames, si votre partenaire lit cet article, et que vous simulez une migraine pour éviter de faire l’amour, vous risquez d’être prise à votre propre jeu. Là, vous n’aurez plus aucune excuse.

    Faire l’amour améliore la qualité du sommeil

    Dans le même esprit, faire l’amour libère également des hormones et parmi elles, il y a 5 hormones « somnifères » :

    • La prolactine (sensation de bien-être)
    • L’endorphine (effet relaxant)
    • La dopamine (sensation de bien-être)
    • La mélatonine (effet somnifère)
    • L’ocytocine (effet anti-stress)

    Ces hormones nous aident à trouver un sommeil profond et réparateur. C’est pourquoi, il est plutôt conseillé de faire l’amour avant de dormir.

    Et il est vrai, qu’après un rapport sexuel qui s’est bien passé, on se laisse aller, on est profondément détendue et relaxée. On ne pense à rien. Ce que nous prépare à mieux dormir. Et c’est connu : « qui se sent bien, dors bien ». Alors, faire l’amour, c’est dire adieu aux insomnies !

    En plus… On perd des calories…

    En effet, faire l’amour, c’est un sport ! En tout cas, je l’espère pour vous (rires). Et c’est tout de même plus agréable de faire l’amour que de faire 20 km, seule, sur un vélo d’appartement. Enfin à chacun sa façon de voir les choses… Sachez qu’une demi-heure de galipettes (tout dépend des galipettes, bien sûr), vous perdez autour de 100 calories, et de façon agréable. Si vous voulez en perdre plus… Il n’en tient qu’à vous…

    Et plus on fait l’amour, plus on a envie de le faire

    Eh oui ! Faire l’amour augmente la libido. En effet, si l’on a une vie sexuelle épanouie, le corps s’habitue, et cela engendre des réactions physiques. La circulation sanguine dans les parties vaginales s’améliore, l’élasticité des muscles aussi, la lubrification vaginale est favorisée… Et tous ces phénomènes font que le corps en redemande ! Plus on fait l’amour, plus on a envie de le faire. Il y a pire comme situation…

     

     

    On prend (ou reprend) confiance en soi

    C’est pour ma part, une raison essentielle de faire l’amour. En effet, si l’on a la chance d’avoir un partenaire amoureux, en qui l’on a confiance, c’est plutôt très très très agréable de se sentir désirée, complimentée et aimée. Quoi de plus valorisant et de plus euphorisant que de constater que l’on plaît à quelqu’un, que notre corps lui fait de l’effet ? On en oublie ses complexes et ses imperfections. On apprend à accepter son corps, et on se regarde avec plus de bienveillance. C’est comme une potion magique de se sentir en confiance.

    De plus, pour ma part, c’est aussi un moyen de l’entretenir. C’est une belle motivation pour rester séduisante. C’est en tout cas essentiel pour l’estime de soi.

    Mais, en revanche, pour certaines, le manque de confiance peut être un véritable frein aux relations sexuelles. Dans ce domaine, le problème de la confiance en soi est donc, soit un cercle vertueux (on a confiance en soi, on fait l’amour), soit un cercle vicieux (on n’a pas confiance en soi, on appréhende le sexe).

    C’est pourquoi, je voulais finir cet article en m’adressant à celles qui sont plutôt dans le cercle vicieux…

    sexe-brule-calories

    Que faire si vous ne vous sentez pas à l’aise ?

    Un certain nombre de femmes peuvent ne pas se sentir à l’aise lorsqu’il s’agit de relations sexuelles, même avec un conjoint qu’elles aiment et qui les aiment. Selon une enquête, 55 % de Françaises reconnaissent connaître, ou avoir connu des difficultés sexuelles. Et on lit souvent ce chiffre sur le Net : 8 % des femmes déclarent n’avoir jamais eu d’orgasme dans leur vie…

    Les raisons sont multiples, traumatisme lié à l’enfance, traumatisme lié à un partenaire inconvenant, complexes, peurs, angoisses… Et plutôt que de trouver du plaisir et de l’épanouissement, les relations sexuelles sont source de stress, voire d’angoisse. Pour certaines, une véritable contrainte, même un calvaire car douloureux…

    Alors si vous en faites partie, la sophrologie peut peut-être vous aider.

    En effet, la sophrologie permet, entre autres, de vaincre certaines peurs. Parmi les blocages d’ordre sexuel, on trouve certaines causes (pathologies, psychoses, mésententes profondes), et ces causes ne peuvent pas être résolues grâce à la sophrologie.

    Mais dans de nombreux cas fonctionnels ou psychologiques, la sophrologie peut aider à :

    • Revaloriser l’image de soi
    • Surmonter des expériences traumatisantes
    • Réactiver le désir

    D’ailleurs, la sophrologie est de plus en plus recommandée par les médecins, les sexologues et les psychologues.

    Sophrologue, je peux vous accompagner si vous le souhaitez. N’hésitez pas à me contacter en MP.

    Conclusion

    Il n’y a pas de mal à se faire du bien ! Le langage corporel est une véritable façon de communiquer. Et compte tenu de tous les bienfaits que faire l’amour procure, c’est un excellent moyen de garder le moral, et surtout de garder son partenaire. Tous les hommes aiment les femmes qui ont une sexualité épanouie, et surtout qui sont libérées de leurs complexes. Alors, lâchez-vous. Et si vous n’y parvenez pas, et que cela vous soucie, n’hésitez pas à en parler ! Il y a toujours des solutions à tout.

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

  • 8 bonnes raisons d’être amoureux du lundi !

    8 bonnes raisons d’être amoureux du lundi !

    Hier, nous étions lundi !

    Et le lundi, c’est souvent un jour morose pour beaucoup d’entre nous. En tout cas, j’ai souvent constaté à quel point les êtres humains passent du côté obscur de la force, ce jour-là (rires).

    Il a été prouvé que nous sommes tous un peu “bipolaires” et “versatiles” dans nos comportements, et le lundi le confirme. Nous adoptons des comportements souvent étranges. Fatigue, susceptibilité, manque de bienveillance, ras le bol…  Des émotions fortes nous envahissent, et sont le plus souvent en dents de scie, en cette terrible journée…

    Ce qui est certain, c’est qu’il y encore peu de temps, je faisais clairement partie de ceux qui ont une boule au ventre très pénalisante, le dimanche soir. C’était d’ailleurs extrêmement pénible et fatigant, car cela me faisait broyer du noir au moins une fois par semaine, dès que j’en approchais.

    Jusqu’au jour où j’ai trouvé enfin la voie pour laquelle j’étais destinée, et qui, désormais, me passionne au quotidien : celle de sophrologue et d’hypnothérapeute. Un chemin semé d’embûches, car se reconvertir n’est pas toujours facile (à lire : https://www.charlottevallet.fr/faut-il-sans-cesse-courir-apres-le-bonheur/), mais que je ne regrette pas !

    Grâce à ces pratiques et des outils précis que je mets en oeuvre au quotidien pour les autres dans mon métier, j’ai aussi appris à prendre soin de moi, en respirant, et en prenant un maximum de recul par rapport au quotidien souvent fort éprouvant et agressif.

    J’ai réussi à concilier ma vie professionnelle et ma vie personnelle. Et j’ai surtout mis en pratique, à titre personnel, ce que je proposais à mes patients.

    Raison pour laquelle, le lundi n’a plus jamais été une journée désastreuse. Même si, je vous l’accorde, je suis bien plus fatiguée le lundi que les autres jours de la semaine.

    Lundi et fatigue

    Mais pourquoi le lundi est-il perçu comme tel ?

    Une étude a été menée aux États-Unis dans le but de comprendre pourquoi le lundi avait une si mauvaise réputation, et pourquoi l’être humain subissait cette journée avec tant de difficultés.

    3 000 personnes ont été interrogées et 30% des personnes interrogées ont déclaré que la nuit du dimanche au lundi était souvent une nuit plus courte au cours de laquelle, elles avaient du mal à trouver le sommeil. Le réveil est alors plus difficile que les autres jours, et l’envie de repousser l’heure du lever est inévitable.

    En réalité, notre vie est différente le week-end, ce qui crée une sorte de “jet lag”, au même titre que lorsque nous rentrons de voyage.

    Le week-end, nous nous octroyons des nuits peut-être plus longues, mais nous nous couchons également plus tard. L’alimentation est aussi un peu différente à cause des sorties, et on se permet bien souvent des plats plus copieux et plus gras.

    Le corps se dérègle et ne comprend plus rien. À cela s’ajoute le stress du premier jour de travail, stress d’autant plus important que vous ne l’aimez pas.

    Savez-vous que “près de la moitié des salariés (48,4%) considèrent leur travail satisfaisant mais sans plus, selon un sondage réalisé par l’institut GFK pour le site d’offres d’emploi Monster.fr”. Il y a donc un réel problème, en France, quant au bien-être au travail.

    Il est alors plus difficile d’aller au travail après un week-end de festivités et d’affection envers les activités réalisées surtout lorsque l’on n’aime pas son job.

    Lundi et fatigue

    Savez-vous que le mardi est pire que le lundi ?

    Mais il serait intéressant d’arrêter de pointer du doigt le lundi, car, croyez-le ou pas, le mardi est souvent un jour plus pénible que le lundi.

    Le lundi, nous avons encore en tête les moments festifs que nous venons de passer. Et puis, nous nous sommes souvent reposé durant le week-end ! (pas pour tous, je vous l’accorde) !

    Le mardi représente finalement le véritable début de la semaine, avec la prise de conscience de toutes nos responsabilités.

    Comment combattre ses pensées négatives ?

    Quoi qu’il arrive, il faut impérativement réussir à s’enlever de la tête toutes nos idées négatives, de façon à vivre le lundi comme si vous étiez un poisson dans l’eau.

    Et cela commence par une grosse dose d’amour et de gratitude envers soi-même. Vous ne pouvez pas attendre des autres qu’ils vous apportent un amour inconditionnel, en l’occurence soyez en sûr, on est jamais mieux servi que par soi-même.

    Débutez alors la journée du lundi en :

    • Respirant, en fermant les yeux
    • En vous étirant
    • En vous plongeant dans une méditation pleine conscience
    • Suivie d’un petit déjeuner vitaminé / protéine

    Ce que je conseille très souvent à mes patients, c’est de venir en consultation, le lundi matin, pour bien commencer la semaine.

    La sophrologie et l’hypnose sont deux très bonnes méthodes pour se relaxer et prendre du recul.

    Je serai bientôt sur Doctolib, mais en attendant, n’hésitez pas à me contacter par le biais de ce blog si vous souhaitez une consultation.

    Lundi et fatigue

    8 bonnes raisons d’aimer profondément le lundi

    Voici quelques raisons d’apprécier enfin le lundi :

    1. Le lundi représente le début de semaine, donc aussi un “commencement”. Ce qui signifie que vous allez vivre de nouvelles aventures. Un peu comme l’été, ou le mois de septembre, ou un retour de vacances, le lundi est un moment charnière pour commencer quelque chose de nouveau. Entreprendre, se mettre en couple, divorcer, s’inscrire à un atelier sur le culot…
    2. Le lundi, il y a les “lundi philos” de Charles Pépin lien par ici . Charles Pépin propose des sujets philosophiques traités sous un angle existentiel et concret en y apportant des réponses engagées avant d’être soumises au débat. Très intéressant.
    3. Le lundi, c’est aussi un renouveau pour les sites d’actualités et les blogs. De nouveaux récits et informations sont en ligne. Nous pouvons alors nous informer autrement.
    4. Le lundi, c’est un vrai test de la passion sur nous-même. Nous sommes mis à l’épreuve sur notre vie et sur notre passion pour notre travail. Si vous allez au travail à reculons, avec cette fameuse boule au ventre dont je vous parlais au début de cet article, c’est que votre quotidien est à remettre en question. Le lundi doit être constructif et évolutif, et ne doit pas vous faire ruminer.
    5. Tous les lundis soirs, il y a de nouveaux épisodes de séries sur TF1, et malgré la mauvaise réputation de cette chaîne, vous en deviendrez bien trop vite accro.
    6. Le lundi, on a beau être très fatigué, on est aussi très bavard. Ce qui est fort agréable, c’est de pouvoir raconter à nos proches nos histoires du week-end.
    7. Le lundi, c’est un jour exceptionnel si vous êtes amoureuse de votre patron. Et que vous allez ENFIN le revoir, après un week-end qui fut, dans ce cas, bien long.
    8. Pour tous les fans de Cloclo, c’est aussi le moment de chanter “Le lundi au soleil”, et souvent sous la pluie… Quelle originalité !

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

  • Fais de ta solitude une force !

    Fais de ta solitude une force !

    Lorsque l’on tape le mot « solitude » sur le Net, on s’aperçoit rapidement que la solitude est presque unanimement présentée comme un fléau, un problème à traiter. Les titres des articles sur ce sujet sont très évocateurs : Comment vaincre la solitude ? Comment lutter contre la solitude ? Comment sortir de la solitude, etc., etc.

    La solitude est donc souvent comparée à une maladie.  Même avoir le statut de célibataire est parfois assimilé à une malédiction. « Tiens, elle est seule, elle doit avoir un problème ! ». Ou alors, on provoque la pitié « oh, elle est seule, la pauvre ! »

    De nos jours, la norme veut que l’on soit en couple, et que l’on soit entouré(e) d’amis, de plein d’amis ! Sinon, on est considéré comme « bizarre ».

    Mais souvent, deux choses sont confondues : la solitude et l’isolement. Dans le premier cas, la solitude peut être « voulue ». Dans le second cas, en effet, elle est « subie ». Mais dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas pour autant que la solitude doit faire l’objet d’un jugement.

    Je suis plutôt solitaire, et je peux vous dire, que je vis plutôt très bien cette solitude ! Quand c’est un choix (enfin presque), la solitude « voulue » est un véritable levier pour son épanouissement personnel.

    Solitude

    Mais tout d’abord quelques nuances

    En effet, en écrivant ces mots, je m’aperçois que le mot « voulu » n’est peut-être pas le bon. En fait, on ne fait jamais vraiment le choix d’être seul. En effet, on rêve tous et toutes de partager notre vie en parfaite osmose avec quelqu’un.

    Mais ce n’est malheureusement pas toujours possible. Et c’est là que se trouve toute la nuance.

    Pour ma part, je préfère vivre seul(e) qu’avec quelqu’un qui ne me correspond pas. D’autres feront un choix différent parce que justement, ils craignent la solitude.

    Et c’est à ce stade que se fait toute la différence : soit on assume sa solitude, soit on ne l’assume pas.

    On parlera donc plus de solitude « assumée » plutôt que de solitude « voulue ». Dans le sens où certains vivront leur solitude comme une aubaine, alors que d’autres la vivront comme un calvaire.

    Pour résumé, nous pouvons dire qu’il y a donc 2 grands types de solitude :

    • Une solitude qui peut être épanouissante
    • Une solitude subie qui est plutôt destructrice

    Commençons par la dernière.

    La solitude subie

    La solitude subie, c’est lorsque l’on n’a pas choisi d’être seul(e), et qu’on vit mal cette situation. Cet état engendre un sentiment d’exclusion, qui est, en général, accompagné d’anxiété et d’un véritable mal-être.

    Je n’ai pas fait de sondage… mais il semble que dans la majorité des cas, c’est ainsi qu’est vécue la solitude.

    Je ne sais pas ce qui nous différencie les uns des autres, mais en effet, pour une majorité, la solitude est quelque chose d’effrayant, d’inenvisageable, de douloureux. La solitude est synonyme de rejet, d’échec. Elle renvoie à un manque d’amour.

    Et parfois, ces sentiments sont si violents qu’ils conduisent certains à faire n’importe quoi pour créer du lien, quitte à avoir des relations superficielles ou nocives. Ces individus ont un besoin vital de vivre à travers le regard des autres.

    En général, ce sont les mêmes qui ont plus de 1 000 amis sur Facebook… et qui ne peuvent vivre sans avoir un lien permanent avec le monde extérieur.

    Mais elles n’en sont en rien responsables ! C’est notre société qui nous fait croire que notre vie se résume à l’attention que l’on nous porte. Les réseaux sociaux en sont la parfaite illustration. Il faut exposer sa vie sociale, et bien sûr avoir le plus de « j’aime » possibles sur ses photos…

    En tout cas, il est clair que l’on nous incite à penser que la solitude est un état anormal contre lequel il faut se battre. Et je ne suis pas vraiment d’accord !

     

    La solitude épanouissante

    En effet, si l’on y regarde de plus près, la solitude peut aussi être une véritable aubaine. Bien sûr, je le répète, c’est toujours mieux d’être accompagné(e) de son alter ego, mais lorsque l’on n’en a pas, tout n’est pas si sombre ! Et voici quelques avantages… en tout cas, les principaux.

    Solitude

    Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e)

    Qu’y a-t-il de plus pénible que de se retrouver dans une relation qui ne nous correspond pas ou plus ? Franchement, j’ai vécu une relation extrêmement nocive, et je peux vous affirmer qu’elle revit depuis que cette relation s’est terminée. Car ce n’est pas parce que l’on est deux, ou à plusieurs, que l’on ne sent pas seul(e).

    Désolée de le dire si abruptement, mais beaucoup de personnes, en couple, subissent leurs relations, sans pour autant les rompre.  Dans ce cas, il s’agit d’incompréhension, de relations toxiques, de dépendance affective…

    De même, on peut se retrouver en soirée et s’ennuyer à cent sous de l’heure, car on se retrouve avec des amis… ou plutôt des gens… avec lesquels on n’a pas vraiment envie d’être, mais on y est « parce qu’il faut que » l’on y soit. C’est la pression sociale…

    Ça me fait penser, à ces fameuses soirées de Nouvel An. Socialement parlant, si quelqu’un vous demande « tu fais quoi pour le nouvel an ? », et que vous répondez « je reste chez moi, et je suis seule », vous passez pour un extraterrestre. Voire quelqu’un d’asocial(e).

    Eh bien, croyez-moi ou pas, mieux vaut être seule avec sa bouteille de champagne, qu’à une soirée où tout le monde (ou presque) se force à faire acte de présence, parce que c’est le Nouvel An, et que ce n’est pas « bien vu », de ne rien faire au Nouvel An.

     

    On est vraiment libre

    Se retrouver seul(e), et c’est une réalité, c’est la liberté à l’état pur. Non seulement libre au sens, avoir la possibilité de faire tout ce que l’on veut, au moment où on le veut, mais aussi en termes d’indépendance. Oui ces deux notions se rejoignent, mais je les distingue volontairement.

    Car d’une façon générale, les personnes qui craignent la solitude, sont des personnes dépendantes, qui vivent beaucoup en fonction des autres. Elles ont besoin de l’avis des autres, de leur approbation. Elles n’existent qu’à travers l’autre.

    Ainsi lorsque l’on assume sa solitude, on profite non seulement de sa liberté d’agir, et mais on ne dépend plus d’un autre (ou des autres). On gagne en sincérité envers soi-même et envers les autres.

    Quoi de plus agréable de ne plus se sentir « obligée de » ! Se lever quand on veut, traîner en pyjama, les cheveux ébouriffés toute la journée, regarder ce que l’on veut à la télé, manger ce que l’on veut à l’heure où on veut, etc., etc.

     

    On gagne une sacrée en confiance en soi

    Être seul(e), c’est aussi s’apercevoir de capacités que l’on ne se connaissait même pas. En effet, lorsque l’on dépend des autres, on ne sait même plus ce que l’on est capable de faire ou pas. Et être seul(e), nous confronte obligatoirement à des situations complexes que l’on est obligé(e) de résoudre seul(e). Et on y arrive ! Et c’est plutôt valorisant !

    Combien de femmes pensent qu’elles ne sont pas capables de réparer un volet électrique, de purger un radiateur, etc. Eh bien, croyez-moi, quand on seul(e), on se débrouille !

    Réussir à résoudre des problèmes, c’est une excellente façon de gagner en confiance. « On est capable de ». On s’aperçoit que l’on se sous-estimait. L’ego est valorisé. On prend confiance.

    Lecture

    Faire le point et réapprendre à être soi-même

    Quand on n’est pas seul(e), très souvent, on manque de temps. On se laisse envahir par la vie, par tout ce qui nous parvient de l’extérieur. Sans compter les informations que l’on nous transmet, il y a aussi tous ces messages subliminaux : il faut être comme ceci, il faut être comme cela, il faut, il faut, il faut…

    Et selon notre personnalité, l’influence de ce monde extérieur, peut nous dépasser, nous dévorer même. Combien se calquent à ce que l’on attend d’eux ? Jusqu’à en perdre leur propre personnalité. Ils deviennent des autres.

    Être seul permet de se retrouver. Parfois même de se trouver. On prend conscience de ce que l’on aime vraiment. On apprend à se connaître. Et comme on a beaucoup plus de temps, on peut réaliser certains rêves personnels que l’on ne vivrait pas à deux ou se consacrer à ses passions. Là encore, c’est plutôt très épanouissant.

     

    Conclusion

    On rêve tous d’une parfaite osmose avec quelqu’un. Mais malheureusement, ce n’est pas toujours possible. Certains préféreront alors opter pour une vie à deux qui est devenue médiocre, d’autres essaieront de se faire des amis à tout prix, d’autres assumeront leur solitude et en feront plutôt une force.

    Je fais partie de ces gens qui pensent que la solitude n’est ni un fardeau, ni une maladie, comme on voudrait souvent nous le faire croire.

    Bien sûr, il y a des moments parfois difficiles, il ne faut pas non plus se le cacher !

    Mais lorsque l’on fait la balance entre ces moments difficiles et tous les autres avantages que peut procurer la solitude quand on apprend à la gérer, on s’aperçoit que les avantages prennent largement le pas sur les inconvénients.

    Et pour ceux qui ont vraiment du mal à vivre la solitude, n’oubliez pas ce proverbe : « aime-toi, et les autres t’aimeront ». Vivez cette solitude pour réapprendre à vous aimer, et le reste suivra !

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

  • L’avenir appartient-il aux couples libres ?

    L’avenir appartient-il aux couples libres ?

    C’est un sujet un peu atypique, qui, je le reconnais, ne s’insère pas forcément dans la catégorie “développement personnel”.

    Mais c’est un sujet sur lequel j’avais envie de m’exprimer. Nous sommes au 21e siècle, et la notion du couple évolue, jour après jour, dans différentes directions. Et ce sujet m’interpelle.

    Il n’y a d’ailleurs aucune “vérité”. La liberté de penser et de choisir son mode de vie affective est acquise. Du moins dans nos sociétés occidentales où la femme est émancipée et libre.

    Récemment, j’ai croisé une amie de ma soeur (qui a 22 ans). Au fil de notre échange, je lui ai demandé naïvement si elle avait un petit ami en ce moment. De façon très apaisée et avec un air plutôt très épanoui, elle m’a répondu “en effet, j’en ai un, mais nous sommes un couple libre”. Elle était tout à fait à l’aise avec sa réponse. Et semblait particulièrement heureuse et satisfaite de sa situation.

    Elle a ensuite ajouté : “libre signifie que nous nous aimons, mais que nous ne nous interdisons rien. Nous ne cherchons pas à enfouir les besoins de l’autre au détriment de quelconques oppressions”.

    Sa réponse m’a fait prendre conscience de l’évolution fulgurante des comportements de notre génération, et de la façon dont l’individu évolue en société. Et notamment de la montée en puissance de ce phénomène que nous appelons “individualisme”. Nous sommes libres, nous nous écoutons enfin et nous le revendiquons.

    Alors, bien évidemment l’envie d’être en couple et de se marier reste la norme chez un grand nombre d’entre nous. Ce qui est merveilleux et rassurant. Mais paradoxalement les divorces se sont multipliés. Les chances d’aimer sur le long terme semblent se réduire comme une peau de chagrin.

    Pour ma part, je fais partie de cette catégorie de personnes qui croient en l’amour. J’essaye de garder de l’espoir. Je reste convaincue que la relation d’amour reste ce qu’il y a de plus beau et qu’elle peut évoluer vers quelque chose de fort et de puissant, année après année. Même si la passion disparaît…

    Mais, le couple libre semble être une alternative pour toutes les personnes qui ont peur de souffrir, qui ont déjà été déçues ou qui sont d’éternels solitaires.

    Les divorces aujourd’hui

    Force est de constater que les divorces augmentent de façon significative.

    « D’ailleurs, la stabilité du couple dans le temps a été progressivement altérée depuis  la fin du XXe siècle : les divorces et séparations sont plus nombreux et le nombre de partenaires sexuels augmente. Avant la première relation stable, les hommes comme les femmes ont vécu statistiquement trois relations courtes. » Source Santé Magazine.

    Les divorces sont de plus en plus nombreux. En France, on dénombre 130 000 divorces par an depuis quelques années contre  44 738 divorces en 1972. Le chiffre a presque triplé.

    Et, 55 % des séparations s’effectuent d’un commun accord, soit d’une souffrance commune.

    Voici les principales causes des divorces :

    • L’infidélité (l’une des premières causes de divorce) (1 divorce sur 3)
    • L’égoïsme de sa moitié  (près de 22 % des divorces) ;
    • La méchanceté d’un des deux partenaires (15 % des divorces) ;
    • Les comportements excessifs (jalousie notamment et possession) (15 % des divorces) ;
    • Les désaccords concernant l’avenir (15% des divorces) ;
    • L’incompatibilité (10% des divorces) ;
    • L’argent et le travail (perte d’un emploi, dettes…) (10 % des divorces) ;
    • Ahhh… Et la belle famille, on y vient, est également à l’origine de nombreux divorces.

    Parler de divorces pourrait sembler très fataliste, mais c’est un constat que l’on ne peut ignorer. Aussi, pour “se protéger”, certains optent pour des “unions libres”, et semblent s’en accommoder.

    ☼ ☾

    Qu’est ce qu’un couple libre ?

    Un couple libre peut être un couple qui s’aime éperdument mais qui tend à ne vouloir partager que les meilleurs moments ensemble. Il y a de la tendresse, même un grand amour, mais un refus de se projeter dans l’avenir.

    Pas de rendez-vous avec la belle famille le dimanche, pas d’engueulades au supermarché, pas de frustrations sexuelles, pas de culpabilité, pas de crises de jalousie ou de possessivité, pas de rapport à l’argent malsain… et pas d’infidélité par conséquent, car la fidélité ne fait pas partie des “clauses” à respecter.

    Les protagonistes s’entraident en cas de pépins. Et souvent les relations sont parsemées de beaucoup de rires, d’humour, d’instants présents comme lorsque nous sommes adolescents.

    7mar16 - Wednesday in da morning

    Est-il possible d’être heureux de cette façon ?

    Pourquoi pas ? Après tout, est ce qu’il existe vraiment une définition du bonheur aujourd’hui ?

    Quand j’en ai discuté avec l’amie de ma soeur, elle avait l’air d’assumer parfaitement bien cette relation. Et je me suis aperçue en discutant avec d’autres personnes de mon entourage que ce type de relations était plus fréquent qu’on ne le croit.

    Je ne dis pas que cette notion de couple se rapproche de l’idéal, mais plutôt que c’est un chemin qui est de plus en plus emprunté.

    Si vous vous mettez d’accord des deux côtés avec une sincérité parfaite, il semble possible d’y trouver son bonheur. Mais la sincérité est-elle si parfaite que cela ?

    L’inconvénient

    Faire des projets ensemble devient cependant très compliqué car les deux partenaires ne partagent pas leur quotidien. Donc si vous souhaitez construire quelque chose sur du long terme, oubliez…

    Par ailleurs, chacun dispose de son temps et de son mode de communication. Si vous attendez une réponse rapide à une question, à un sms, ce n’est pas dans le contrat…. la réactivité n’est pas le mot d’ordre.

    Ce qui est compliqué, et qui peut en devenir un inconvénient majeur, c’est si vous êtes de nature à être jaloux et possessif. Oubliez aussi immédiatement ce genre d’histoire.

    Conclusion

    En théorie, c’est juste l’idéal ! Et le couple libre fait de plus en plus parler de lui.

    Sauf qu’en pratique, c’est le plus souvent une catastrophe. Car, dans les relations, et notamment dans les relations amoureuses, il y en a toujours un qui finit par s’attacher, plus que l’autre, à l’autre. Et là, les ennuis et la souffrance commencent.

    Quand l’amour est vraiment au rendez-vous, il semble vraiment difficile de croire que l’union libre apporte la réponse aux relations amoureuses sincères et pérennes.

  • Comment réussir à se libérer d’un pervers narcissique ?

    Comment réussir à se libérer d’un pervers narcissique ?

    C’est un sujet dont on entend de plus en plus parler depuis quelques années. Et le film “Mon roi” de Maiween a placé ce problème au coeur de toutes les conversations.

    À tel point que de nombreuses femmes sont, aujourd’hui, persuadées qu’elles vivent avec un pervers narcissique. Comme si c’était un effet de mode, et qu’il était de bon ton de connaître au moins une fois dans sa vie ce type de relation malsaine.

    Mais, avant d’aller plus loin, je souhaite attirer votre attention sur deux points :

    1. Il n’y a pas que les hommes qui peuvent faire preuve de cette perversion : certaines femmes ont également des comportements qui s’en approchent. Et ce, même s’il a été prouvé que les hommes sont bien plus concernés par ce phénomène. Dans cet article, je parlerai du pervers narcissique en tant qu’homme.
    2. Il vaut mieux ne pas utiliser ce terme à mauvais escient. C’est malheureusement une maladie assez complexe qu’il faut prendre très au sérieux. La personne qui souffre de ce trouble est en souffrance, et le conjoint est tout aussi malheureux, voire plus car il en est la victime, on peut même dire la proie (Il est également bon de savoir que ce type de relations peut aussi exister dans une relation amicale).

    Certains types de personnalité ont plus de chances d’être victimes de quelqu’un atteint d’un trouble de la personnalité narcissique. Il s’agit des individus vulnérables ou en situation de faiblesse. C’est à dire des personnes :

    1. Ayant une faible estime d’elles-mêmes, et qui dépendent de l’autre dans le couple (grande dépendance affective).
    2. Qui ne savent pas ce qu’est le trouble de la perversion narcissique, et qui n’associe pas cela à une maladie.

    Mon expérience en la matière

    Pour ma part, j’ai vécu, pendant plusieurs années, une relation extrêmement malsaine. Mais ce n’est que depuis peu, que j’en prends véritablement conscience.

    Écrire sur ce sujet me semble être le meilleur des exutoires (évidemment, je resterai pudique sur ma vie privée et aucun détail très précis ne sera donné).

    Beaucoup de mes amis m’avaient mise en garde car elles avaient remarqué que je n’étais plus aussi joyeuse et que je n’étais pas vraiment épanouie dans ma relation amoureuse. Et c’est peu de le dire…, je vivais dans le conflit, car son jeu consistait à le créer. Alors que je suis d’une nature plutôt zen et peace, j’en arrivais à être hors de moi.

    J’aurais pu tenir compte des remarques de mon entourage, mais je me trouvais souvent (toujours) une excuse ou plutôt, je lui trouvais souvent (toujours) une excuse. Je me disais qu’il avait d’autres qualités, et qu’il m’aimait profondément (l’excuse facile). Et puis, je n’ai jamais été influençable, je suis même très solitaire et marquée dans ce que je pense, et les avis de mes proches m’étaient un peu égal. En fait, je les sollicitais en leur faisant part de ma souffrance, mais je n’écoutais jamais leurs retours bienveillantes. Avec du recul, je leur donne raison évidemment !

    Etant de nature plutôt forte, même dure, j’ai compris avec le temps que j’étais, en fait, la béquille parfaite pour une personne mal dans sa peau et qui était en manque d’oxygène.

    Mais, à force d’être un pilier, vous ne recevez rien en échange, car vous ne comptez pas pour elle.

    Ce qui m’a fait fuir plus d’une fois. Mais plus je fuyais, plus il me faisait culpabiliser. Et je revenais.

    pervers narcissique

    Qu’est-ce qu’un pervers narcissique ?

    Un pervers narcissique est très souvent une personne qui ne s’aime pas, et qui n’éprouve, contrairement à ce que l’on pourrait penser, aucune admiration pour elle-même. Mais bien plus encore, c’est une personne qui a une image plutôt désastreuse d’elle-même, et qui pour réussir à se valoriser, humilie adroitement les autres (ou qui s’invente une vie idyllique qui n’existe pas).

    Quand vous discutez avec une personne souffrant de ce syndrome, vous avez souvent l’impression de n’avoir que des défauts. Très souvent, elle ne souligne que vos points négatifs, vos faiblesses sans jamais faire part de ce qui est positif et agréable chez vous.

    Dans les cas les plus fréquents, le pervers narcissique se donne une image forte, il se montre toujours sous son meilleur jour auprès des autres, et se fait passer pour meilleur que les autres pour réussir à se donner un peu de consistance.

    Dans les cas les moins fréquents (mais qui existent) , c’est quelqu’un qui se victimise, qui joue le “Caliméro” pour faire croire à sa partenaire qu’elle a mal agi. Qui est Caliméro ? “C’est un poussin anthropomorphe charmant mais malchanceux. Le seul poussin noir dans une portée de jaunes, et il porte sur la tête sa coquille d’œuf à moitié brisée.”

    Ce sont les mêmes qui vous feront croire qu’ils ont moins de chance que les autres, qui se plaidront sans cesse de leur situation, et qui vous le feront subir (payer) comme si vous en étiez la cause.

    Le pervers narcissique prend un énorme plaisir à susciter un sentiment de culpabilité chez sa victime, qui finit par croire qu’elle est responsable du mal-être de l’autre. Leur grande particularité (force) est de se défausser de tous leurs torts.

    pervers narcissique

    Et en amour ? 

    Dans une relation amoureuse, le pervers narcissique adore faire culpabiliser l’autre. Ses besoins passent avant ceux d’autrui. D’ailleurs, généralement, la personne atteinte de ce trouble ne cherche même pas à comprendre si sa conjointe a des besoins ou des envies. Il est le centre du monde.

    Dans mon cas, par exemple, j’étais selon lui trop sportive, trop active, trop voyageuse, trop amicale, trop sociable, trop dynamique… j’avais trop de projets alors qu’il aurait fallu que je n’ai qu’un unique centre d’intérêt : lui.

    Il ne m’encourageait jamais à pratiquer des activités qui me convenaient, mais il m’attirait vers des choses dans lesquelles il aurait fait partie. La bienveillance n’était pas le mot d’ordre !

    Ce qui a fini par créer un amour déséquilibré fondé sur des réflexions acerbes, des mots durs et de la culpabilité. Et de mon côté de la fuite, car j’étouffais. Mais je ne partais pas pour autant.

    Cependant pour compenser et donner l’impression qu’un amour fort existe, le pervers narcissique sait se montrer, de temps à autre, extrêmement affectueux et terriblement présent. Encore plus présent que ce que vous aviez potentiellement déjà connu dans le passé. On se laisse entraîner… Et il est alors très difficile d’être objectif sur sa relation.

    Il sait aussi montrer à l’autre, et avec insistance, qu’il a besoin de l’autre, ce qui donne envie à la partenaire de poursuivre la relation malgré une énorme incohérence.

    Et c’est un cercle vicieux assez difficile à quitter. Car on vit au quotidien dans deux extrêmes émotionnels, on a l’impression d’être animé(e) d’émotions opposées : amour/haine, pulsion/répulsion, joie extrême/tristesse profonde, apaisement/colère, rire/pleurs, en couple/rupture..

    Ce qui est certain, c’est que lorsque vous êtes en couple avec ce genre d’individus, il n’y a pas de place pour la routine… Bien au contraire, il y a de l’animation 365 jours de l’année.

    pervers narcissique

    Comment s’en rendre compte ?

    Dans les débuts d’une relation amoureuse, il est souvent compliqué de percevoir les aspects négatifs ou malsains de la personne sur laquelle on a jeté son dévolu. En général, ce garçon est, au premier abord, séduisant, drôle, sociable, charmeur et doux. C’est d’ailleurs très agréable, surtout dans notre quotidien où l’individualisme prime bien trop souvent.

    Mais, bien plus que cela, il s’agit le plus souvent d’un individu profondément amoureux, et qui vous donne TOUT très rapidement : des mots doux, des messages affectueux, des dîners aux chandelles, la présentation de sa famille/de ses amis, des envies de voyages, des projets communs, des passions communes.

    Je me suis d’ailleurs rendu compte avec mon ancien copain que nous n’avions, en fait, aucune passion ou ni envies communes. En fait, il s’adaptait à ce que j’étais, de façon à ce que je m’attache encore plus.

    Mais le malaise s’installe assez rapidement, après quelques semaines de vie commune. Et là, c’est l’hécatombe.

    Vous pouvez vous réveiller un matin, et prendre conscience que votre partenaire est différent de ce qu’il est d’habitude : Il se montre susceptible, très très violent, agressif et incohérent alors que le sujet sur lequel vous étiez en train de débattre n’a pas grande importance. Les sujets sur lesquels vous débattez ensuite ne sont guidés que par la jalousie et la possessivité.

    À cause de cela, il n’y a plus aucune place pour la curiosité. Et les conversation passionnantes ou constructives diminuent pour ne laisser place qu’à des disputes constantes.

    Comment les reconnaître ? Pourquoi les fuir ?

    Si vous tombez sur un profil qui répond à ces critères, posez-vous des questions :

    • Une séduction irrésistible
    • Un double langage
    • De la jalousie
    • Un refus systématique de reconnaître ses torts
    • Une communication parfois floue
    • De la dévalorisation et des critiques (sans en avoir l’air)
    • La création de conflits

    Tout d’abord, pour ne pas tomber dans les mailles de ces personnages, il faut avant toute chose, bien se connaître soi-même, de façon à ne pas se laisser influencer par les propos parfois médisants et malveillants de l’autre. Mais ce n’est pas si facile, car ils sont très doués pour instaurer le doute.

    Il faut également savoir se fixer des limites avec l’autre, et ne pas accepter qu’elles soient franchies.

    Il faut aussi savoir que le pervers narcissique est souvent très capricieux, il n’a pas d’affect propre et exagère toutes ses émotions. On pourrait lui attribuer l’Oscar du meilleur rôle…

    Il est adulte, mais il est très immature et même si, dans les débuts il ne montre que le meilleur de lui-même, il ne faut rien attendre de lui car il est rarement très fiable.

    Dans les débuts de votre relation, si vous détectez rapidement quelqu’un de très présent mais de très excessif à la fois : fuyez !!

    Le manipulateur narcissique vous dérobe énormément d’énergie ! En sa présence, vous êtes plus fatiguée, voire épuisée, et vous êtes surtout malheureuse.

    Une fois qu’il a laissé place à tous ses démons après la période de séduction, il redoublera de nombreuses manipulations afin de vous garder dans les mailles de son filet.

    Une fois séparée d’un pervers narcissique

    Une fois que vous trouverez le courage de partir, ou qu’il trouvera une nouvelle copine (amen), essayez de vous redonner de la force et de l’amour en :

    1. Vous entourant de personnes bienveillantes (et en les écoutant)
    2. Ayant de la gratitude envers les bonnes actions que vous menez au quotidien
    3. Vous méfiant davantage des hommes que vous laissez entrer dans votre vie
    4. Vous écoutant : corps et esprit confondus (vous êtes votre meilleure amie)

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet – coach spécialisée en émancipation féminine 

    charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

  • La sincérité : Une valeur sûre pour son bien-être

    La sincérité : Une valeur sûre pour son bien-être

    C’est le début de l’année, et nous pensons tous à prendre de bonnes résolutions ! Faire du sport, arrêter de fumer, faire un régime… Mais peu d’entre nous pensent à prendre des résolutions qui peuvent aussi changer considérablement notre vie, et qui concernent plutôt notre façon d’être. Par exemple, ne plus mentir, ne plus se mentir, ou plus largement être le plus sincère possible avec soi-même et surtout avec les autres.

    Cela peut vous paraître étrange, mais s’il y a bien une résolution à prendre, c’est celle-là ! Car posez-vous quelques minutes… et demandez-vous si vous l’êtes ? Êtes-vous sincère ?

    Avec l’émergence des réseaux sociaux, la pression sociale croissante, le monde du paraître, la sincérité se perd de plus en plus. Avouons-le ! Qui n’a pas déjà mis « un like » sur une photo Facebook ou Insta de l’une ses copines, voire un commentaire du type « trop belle », alors que vous pensiez l’inverse ? Bon, je vous l’accorde, dans ce cas, ce n’est pas très grave…

    Mais si l’on généralise ces comportements et ces mensonges à notre vie sociale, professionnelle ou personnelle, cela peut vite devenir un piège qui peut se refermer contre nous. En effet, plus on ment, plus on rentre dans un cercle vicieux qui nous met parfois dans des situations inextricables.

    Pour ce qui me concerne, cela fait quelques années que j’ai décidé d’être « sincère », et croyez-moi, je me porte beaucoup mieux depuis. C’est pourquoi, je vous conseille d’ajouter cette résolution à celles que vous avez déjà prises, il y a quelques jours. Et je vais vous dire pourquoi !

    Tout d’abord, qu’est-ce que la sincérité ?

    La sincérité, c’est à mon avis, avant tout, une façon de se comporter.

    Dans les différentes définitions que l’on trouve dans les dictionnaires, les mêmes mots reviennent : vérité, authenticité, fidèle, franchise. Alors, si l’on devait résumer, on pourrait dire que la sincérité, c’est s’exprimer (ou communiquer) de façon fidèle à ce que l’on pense et à ce que l’on est. Autrement dit, c’est être en adéquation avec soi-même. Son antonyme le plus adapté étant l’hypocrisie…

    Mais pourquoi est-on de moins en moins sincère ?

    Les raisons sont multiples, mais disons que parmi toutes celles que l’on pourrait évoquer, deux se détachent plus particulièrement :

    • La société nous oblige à nous montrer sous des angles qui ne nous ressemblent pas forcément.
    • Pour rechercher des compliments, de l’attention.

    Voyons cela plus en détail !

    On est de plus en plus contraints à montrer une image positive de soi

    Dire que l’on est de moins en moins sincère n’est pas forcément le terme exact, car peut-être que les gens ne l’ont jamais vraiment été. Mais, en tout cas, une chose est sûre, de nos jours, cela se remarque de plus en plus.

    Pour en revenir à Facebook, une majorité de personnes essayent toujours de montrer qu’elles ont une super vie ! Quand on regarde le mur de certain(e)s de ses « ami(e)s », « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ». À croire que je suis la seule à avoir des coups de blues ou des problèmes…

    Quelle hypocrisie… Certes, on n’est pas là non plus pour exposer ses problèmes à la terre entière, mais reconnaissons que la majorité des posts sont là pour épater la galerie… et ne reflète pas vraiment la réalité, ni la vraie vie.

    Et en effet, aujourd’hui plus qu’hier, et que ce soit dans notre vie personnelle ou notre vie professionnelle, nous sommes tous tentés de mentir sur notre vie ou tout au moins de la parfaire, de l’enjoliver, pour être « autant que l’autre » ou « mieux que l’autre ». Toujours ces comparaisons aux autres…

    Il ne faut SURTOUT pas montrer ses faiblesses. Il faut toujours faire croire que tout va bien.

    Alors, on ment. On joue le jeu des autres…

    QUI SÈME LA VÉRITÉ RÉCOLTE TOUJOURS LA CONFIANCE

     

    Pour faire plaisir aux autres, pour plaire aux autres, pour se sentir aimé(e)

    De même, on est souvent obligés de mentir et de ne pas être sincère pour tout simplement faire plaisir. Il ne faut pas heurter l’autre, de peur de le blesser ou de le vexer ! Bien sûr, toute vérité n’est pas bonne à dire, mais de là à dire l’inverse de ce que l’on pense, il y a sûrement un juste milieu.

    Si votre copine a pris 10 kg, lui dire que cela lui va bien, ne lui rend pas service. Mais on a souvent peur de lui dire la vérité, car on a peur de faire du mal. Pourtant, c’est le contraire, car c’est sûrement pour elle, un problème. Et en parler lui ferait très certainement du bien !

    Mais pour une majorité de gens que je connais, le manque de sincérité n’est pas volontaire. Le plus souvent, c’est lié à un mal-être. À un manque de confiance en soi. On n’ose pas dire ce que l’on pense de peur d’être rejeté(e) par les autres. Alors, on ne dit pas vraiment ce que l’on pense, pour être accepté(e), être aimé(e). On pense qu’en adhérant aux idées de l’autre, il nous respectera plus, il nous aimera plus. En effet, à court terme, ce n’est pas faux… Mais à long terme, c’est une belle erreur ! Car si ce sont des gens que nous sommes amenés à voir ou revoir régulièrement, notre masque finira par tomber… Et comme nous allons le voir ensuite, les conséquences ne sont pas négligeables…

     

    Que se passe-t-il lorsque l’on n’est pas sincère ?

    Le manque de sincérité envers soi-même

    Là, l’exemple que l’on pourrait prendre est celui du domaine amoureux. Quand on tombe amoureux, on est prêt à tout pour avoir un retour. Et surtout à modifier une part de notre personnalité pour plaire à l’élu(e) de notre cœur. On fait des efforts… on fait des choses que l’on n’aime pas forcément faire, et on dit des choses que l’on ne pense pas nécessairement. Et parfois, cela fonctionne. Et dans ce cas, on n’est pas sincère ni avec l’autre ni surtout avec nous-même. Et au bout de quelque temps… patatras !

    Car comme on dit « chasse le naturel, il revient au galop ». On finit toujours par redevenir nous-même. Et dès que cela arrive, les ennuis commencent. Résultat : fin de l’histoire, on a perdu notre temps.

    Alors n’oubliez pas : « La sincérité ne consiste pas uniquement à dire ce que l’on pense mais aussi à penser ce que l’on dit. »

    Le manque de sincérité envers les autres

    Là, les exemples sont nombreux. Et l’objectif, ici, n’est pas de les lister mais de vous montrer que plus vous serez sincère, plus vous vivrez en paix. Je ne vous citerai donc que deux ou trois exemples.

    Dans le domaine professionnel, notamment, on peut être amené quand on cherche un travail à se plier aux exigences du poste ou des qualités recherchées. Au cours d’un entretien, on va dire que l’on est mobile, que l’on aime les déplacements, par exemple, alors qu’au fond de nous, on est une pure sédentaire… Eh bien, ce manque de sincérité peut vite se transformer en calvaire si vous avez « déformé » la vérité ! Outre la perte de temps, le mal-être dans son poste, dans ce cas, on peut également ternir son image.

    De même avec ses ami(e)s, cacher des vérités, enjoliver des situations, ne pas dire ce que l’on pense, se retourne toujours contre nous. Et pour finir, on perd ses amis, et là encore, on peut ternir son image et en souffrir.

    Et pour finir… ce qui est plus grave, le manque de sincérité des autres peut aussi engendrer des problèmes dramatiques. Chez les adolescentes, par exemple, branchées h24 sur instagram, des dépressions graves ont été signalées. À force de regarder des images de filles qui ont des corps parfaits (trafiqués) et des scènes de vies idylliques, certaines se pensent moches et pas à la hauteur. À leur tour, elles essayent, en vain, de se créer une vie imaginaire, un corps de rêve. Elles veulent l’impossible, l’irréel, l’inatteignable, et elles finissent par tomber dans des dépressions sévères.

    Conclusion

    Ne pas être sincère, vous l’aurez compris, c’est mentir. C’est donc avant tout une question d’honnêteté envers soi-même et envers les autres. Les enfants ne mentent pas… Mais la vie nous apprend à mentir peu à peu pour obtenir des choses, pour plaire à maman ou à papa, pour être aussi fort que notre grand frère… Et voilà comment le manque de sincérité s’installe progressivement dans notre vie. Et pourtant, moins on est sincère, moins on est en accord avec soi-même, et plus on se mettra dans des situations, qui finalement se retourneront contre nous. Et, les conséquences peuvent être plus moins graves, mais en tout cas, elles nuisent toujours à notre bien-être.

    Alors si vous vous reconnaissez, faites de la sincérité votre meilleure amie pour démarrer votre année 2019 en étant en paix avec CE que vous êtes vraiment, et avec CEUX que vous aimez vraiment !

     

     

     

     

     

  • Hiver je t’aime, et je t’accepte !

    Hiver je t’aime, et je t’accepte !

    C’est officiel, l’hiver arrive ! Et en général, avec l’hiver arrive aussi toutes ces petites angoisses, voire même cette petite déprime que nous redoutons tous… Et pourtant, l’hiver, malgré la pluie, malgré le froid, peut se révéler comme une période extrêmement positive !
    Déjà, l’hiver est une période magique pour la plupart d’entre nous, avec les fêtes, les retrouvailles avec ceux qui nous sont chers… mais c’est aussi, la saison idéale pour cocooner, se reposer, se ressourcer et faire plein de choses que l’on a pas vraiment le temps de faire ou d’apprécier le reste de l’année.
    Alors pour que vous changiez d’avis sur cette saison souvent boudée, j’ai voulu dans cet article vous livrer mes secrets pour transformer ces longs mois souvent froids, en de merveilleux moments plutôt très chaleureux.
    Après avoir fait quelques rappels sur l’hiver et ses bienfaits, à proprement parlé, je vous proposerai quelques activités, et vous constaterez qu’il n’y a vraiment pas de quoi déprimer !
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    L’hiver, quèsaco ?

    L’hiver, c’est cette fameuse période qui dure officiellement 3 mois, mais plutôt 6 chez nous et qui représente pour beaucoup d’entre nous « une galère ».
    C’est la période durant laquelle on ferme les volets à 18 heures, et où l’on attend qu’une chose : aller se coucher.
    C’est la période durant laquelle on se plaint de tout.
    C’est la période durant laquelle on se sent perpétuellement fatigués, sans entrain, blasés.
    C’est la période durant laquelle tout nous pèse, et accessoirement celle durant laquelle on va aussi peser un peu plus…
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    L’hiver, c’est aussi cette période durant laquelle la solitude refait surface. Elle en devient presque notre meilleure amie.
    C’est aussi la période durant laquelle la luminosité est au plus bas. Il pleut, il neige, il gèle et le ciel est terne la majorité du temps.
    C’est donc la période durant laquelle nous allons systématiquement chercher de la chaleur, qu’elle soit humaine ou de toute autre nature.
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    Finalement, l’hiver, on hiberne et le plus souvent, on déprime.
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    Et pourtant, il y a tant de choses à faire. Comme nous allons le découvrir dans la suite de cet article, l’hiver est au contraire une période où l’on peut véritablement se faire plaisir, simplement, seule, avec son alter ego, ou avec ses amis !
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    Hiver, je t'aime et je t'accepte

    Quels sont les bienfaits du froid ?

    D’ailleurs, en parlant du froid, savez-vous qu’il possède des vertus incroyables ? Rien que pour cette raison, il ne faut pas dénigrer cette période hivernale.

    Dès lors qu’il fait froid, la circulation sanguine est accélérée avec tous les bienfaits qui s’y rapportent. Résultats : la microcirculation est stimulée, les cellules sont mieux drainées, les organes sont alors bien mieux alimentés. La peau est raffermie. Une cure de jeunesse ! Et si vous faites un régime, c’est le must pour éliminer un maximum de toxines !

    Alors, si vous voulez tester en live les bienfaits du froid, voici quelques activités qui vous feront le plus grand bien :

    • La dernière variante de la cryothérapie corps entier (CCE). Cette technique, consiste à exposer votre corps à des températures comprises entre – 110° C et – 140° C,  pendant trois minutes, et permet notamment de soulager les douleurs corporelles, en agissant comme un stimulateur psychique. Le froid est un allié, si nous apprenons à l’apprivoiser.
    • Une nage en eau froide, comme par exemple sur les côtes normandes ou les côtes bretonnes, si vous avez l’occasion de vous y rendre. L’eau y est gelée, mais vous raffermira plus que jamais.
    • Une excursion en chiens de traineaux en Andorre. Le petit must si vous êtes accompagnée de votre âme soeur !
    • Un trek dans l’Himalaya. Je vous conseille la lecture de l’article que je vous ai concocté sur ce sujet : l’organisation clefs en mains de ce trek.

    Mais que faire en hiver ?

    Nous y voilà ! Comment s’occuper, comment en profiter ? Comment passer le plus agréablement possible ces longues soirées ou ces courtes journées ?

    • Bien sûr, arrivent en tête, les soirées Netflix avec son chéri, et des popcorns en prime (pas trop tout de même…). Même si vous pouvez vous les faire livrer, faites-vous plaisir, et faites-les vous-même, c’est tellement plus agréable. Vous ne savez pas trop quoi regarder ? Voici quelques séries incontournables.

    Hiver, je t'aime et je t'accepte

    Mes séries du moment :

    1. The house of the Haunting Hill – 8/10
    2. This is us (sur Amazon Prime) – 8/10
    3. Narcos – 9/10
    4. The end of the fucking world – 7/10
    5. Safe (en cours)
    6. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu malgré l’euphorie de ” Bella Ciao ” La Casa Del Papel – 9/10
    7. Stranger Things – 10/10 . La prochaine saison est prévue en 2019… Il faut faire preuve de patience…
    8. Maniac – 7/10. Dans l’absolu, ce n’est pas ma série préférée, mais je trouve le scénario intéressant et dans l’air du temps.
    9. You – C’est ma série coup de coeur – 10/10
    • Dévorer quelques bon livres, bien au chaud sous la couette, et pourquoi pas, en se construisant une cabane, pleine de coussins, comme quand nous étions enfants. Un excellent moyen de raviver nos souvenirs d’enfance, et de se sentir bien et en sécurité.

    Mes livres du moment (surtout en lien avec le développement personnel, je vous l’accorde) :

    1. Libérez votre cerveau , Idriss Aberkane
    2. Rêve ta vie, vis tes rêves, Isabelle Servant
    3. Sauvez votre peau, Fabrice Midal
    4. Le droit à la paresse, Paul Lafargue
    5. L’alimentation ou la troisième médecine, Jean Seignalet
    6. Les 4 accords Toltèques, Don Miguel Ruiz
    • Se cultiver en écoutant avec assiduité quelques bons conférenciers. Si vous êtes, comme moi, fan de philosophie et de développement personnel, voici quelques liens très intéressants.
    1. Les lundi philo https://www.mk2.com/evenements/lundis-philo-charles-pepin#seances
    2. Les rencontres perspectives http://www.rencontres-perspectives.fr
      • S’isoler et regarder un film en grand écran. Eh oui, le cinéma reste une valeur sûre. Bien installé(e) avec ses Maltesers et ses pop-corns, on se laisse aller à apprécier autant de films que l’on veut. Et surtout, on investit dans une carte de fidélité. En hiver, elle est vite amortie !  https://www.ugc.fr/les-offres-ugc.html
    • Et les musées, on ne les oublie pas ! Paris est la plus belle ville du monde (n’est-ce pas ?) dotée d’une culture très diversifiée. Profitons de cette chance pour découvrir les nouveautés.
    1. Sergio Leone, la Cinémathèque, du 10/10/2018 au 27/01/2019
    2. Jean Michel Basquiat, Fondation Louis Vuitton, 16e arrondissement, 18 Déc 2018-13 Jan 2019
    3. Michael Jackson, Grand Palais (galeries nationales), Champs-Elysées, jusqu’au 14 Fév 2019
    4. JR, Momentum, la Mécanique de l’épreuve, Maison Européenne de la Photographie, 5 rue de fourcy, 75004 Paris, du mercredi 7 novembre 2018 au mardi 12 février 2019

     

    Hiver, je t'aime et je t'accepte

    • Bien évidemment, il y a aussi la(les) fameuse(s) et incontournable(s) raclette(ssss) ! Ouvrons la saison et profitons-en pleinement ! La gourmande que je suis, vous mets ci-dessous, ses restaurants préférés spécialisés en raclette à Paris. Comme pour beaucoup d’entre nous, la raclette est pour moi, un peu comme une addiction… Il m’arrive d’en manger deux fois par semaine… Il n’y a pas de mal à se faire du bien !
    1. Le chalet Savoyard, 58, rue de Charonne (XIe)
    2. Le chalet de Neuilly, 14, rue du Commandant-Pilot à Neuilly-sur-Seine
    3. Pain, vin, fromage, 3, rue Geoffroy-l’Angevin (IVe)
    4. Heureux comme Alexandre, 24, rue de la Parcheminerie (Ve)
    • Ensuite, il est également autorisé de rêver et de s’évader… Quoi de plus agréable que d’envisager un séjour dans des pays où la neige vous fera rêver ? Voici mon top 3, des destinations incontournables pour se garantir des paysages féériques.
    1. L’Islande, pour le Blue Lagoon mais pas que ! En réalité, surtout pour les longues routes vides et enneigées sur lesquelles vous apprécierez de conduire. On s’y sent le roi du monde.
    2. La République Tchèque et notamment Prague, pour son fameux pont Charles, que vous prendrez l’habitude de traverser, encore et encore. Mais aussi pour ses trdelník, un dessert qui ressemble comme un jumeau à une brioche, et sur lequel vous pouvez ajouter du Nutella et même des M&M’s. Un pur régal !
    3. La Suède pour l’hygiène de vie irréprochable de la population nordiste et pour leur goût prononcé pour les fêtes de Noël et leurs décorations.

    Mais on peut aussi beaucoup plus concrètement se faire plaisir et faire plaisir :

    • En préparant les fêtes. On tente le combo : Noël + Nouvel an + Thanksgiving.
    • En prenant des vacances. Il n’y a pas que les fêtes à cette période, n’est-ce pas ?
    • En confectionnant la meilleure des galettes des rois (et tricher pour avoir la fève).
    • En fêtant comme il se doit la Saint Valentin et offrant des fleurs et des chocolats à son compagnon. Même si cela se perd, essayez de remettre cette fête à l’honneur cette année.
    • En faisant du shopping et participant au concours du plus beau manteau et/ou des plus belles bottes, pour nous les femmes. On adore le shopping en hiver !

    Hiver, je t'aime et je t'accepte

    Quelques petits plus, rien que pour vous, s’il vous plaît !

    • Après avoir dormi 8 heures minimum, on se réveille en musique et on ouvre les fenêtres dix minutes pour aérer.
    • Au réveil, on boit un grand verre d’eau de source (Mont Roucous, Rosée de la Reine, Montcalm).
    • On fait le plein de zinc car c’est un véritable anti-virus pour éviter certaines maladies.
    • On se met au sport, ou on décide de poursuivre ses cours de sport préférés. L’hiver, il faut impérativement renforcer son système immunitaire. Alors, ne négligez pas le sport : c’est votre meilleur ami. Je vous conseille d’ailleurs d’essayer la Zumba , c’est à la fois sportif et surtout très fun.
    • On se fait un plateau de fruits de mer de temps en temps car ils sont remplis d’oligo-éléments. On peut aussi tenter de marcher au bord de la mer. Rien de plus assainissant que respirer l’air marin !
    • On investit dans un blender, et on se fait un smoothie par jour. Je vous conseille le livre « La Bible du Smoothie » qui regorge de recettes gourmandes.
    • On communique au maximum, et on ne se renferme pas sur soi, si on sent un petit coup de mou. Prenez votre téléphone et appelez vos meilleurs amis ou votre famille. Parler fait toujours du bien même si l’on pense ne pas en avoir envie.
    • On respire des huiles essentielles : lavande , marjolaine à coquilles, poivre … Il en existe sous toutes les formes à la pharmacie ou dans les magasins bio.
    • On prend davantage de bains  pour détendre ses muscles et se relaxer.
    • On s’hydrate avec de l’eau et des crèmes pour éviter de ressembler à un crocodile.
    • On reste positive en lisant beaucoup de livres sur le développement personnel notamment.
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    Et… on se témoigne un maximum d’amour.
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    Et pour un meilleur sommeil, on applique le rituel du sommeil

    • Essayer de se coucher au plus tard à 23 h pour bénéficier de 8 h de sommeil, et surtout d’un sommeil réparateur.
    • Prendre un bain chaud additionné de Sel d’Epsom (en boutique bio ou à commander sur amazon). En effet, le sulfate de magnésium permet une meilleure détente. Et pour un maximum d’effet, rajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de lavande dans l’eau du bain.
    • Abuser des infusions de valériane (sans sucre).
    • Ne pas hésiter à utiliser des huiles essentielles apaisantes. Si vous ressentez des angoisses ou du stress, déposez, avant de vous coucher, 1 goutte pure d’huile essentielle de Marjolaine à coquilles sur votre plexus solaire. Massez doucement. En cas d’insomnie, respirez directement le flacon.
    • Eteindre les écrans 45 mn avant le coucher (TV, smartphone, tablette…), et mettre les appareils en mode avion ou hors connexion. Les champs électromagnétiques perturbent la qualité du sommeil. Déposez vos appareils à au moins un mètre de votre tête.
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    Et pour l’Alimentation…

    Quelques petits efforts s’imposent :

    • Réapprendre à bien s’alimenter.
    • Eliminer les produits raffinés (sucre blanc, pâtes et riz farines blanches, plats préparés qui contiennent beaucoup trop d’additifs et de sucres cachés).
    • Éliminer les produits laitiers à base de lait de vache (sauf certains beurres bio).
    • Éliminer tous les produits contenant de la farine de blé (c’est le pire des glutens. Il y a plein d’alternatives : farine d’épeautre, quinoa, sarrasin, riz…).
    • S’alimenter le moins « transformé » possible.
    • Introduire plus d’aliments crus au quotidien pour profiter de tous les minéraux et vitamines qui sont éliminés lors de la cuisson.
    • Introduire des huiles crues et riches en Oméga 3 (Colza, Noix, Lin…) à mélanger à l’huile d’olive pour les sauces salades et les assaisonnements (des mélanges prêts à l’emploi existent en boutique bio).
    • Prendre le temps de bien mastiquer et d’apprécier ce que l’on mange.
    • Boire 1,5 l d’eau de source durant la journée, SAUF pendant et après les repas.
    Hiver, je t'aime et je t'accepte

    On se fixe aussi des objectifs constamment

    On a tous des rêves, n’est-ce pas ? Des rêves incroyables , merveilleux et fabuleux… Sans pour autant les réaliser, s’obliger à en réaliser certains est un excellent moyen de se donner de bonnes raisons de se lever. De même, s’obliger à s’organiser, à se fixer quelques objectifs, et parvenir à les atteindre améliore notre confiance en nous. On éprouve une certaine satisfaction à avoir tenu nos engagements.
    Alors, le dimanche, essayez de vous faire un planning de votre semaine. Déjà, vous vous sentirez beaucoup moins stressée et bien plus détendue. Sinon, tout est embrouillé dans la tête, et on peut facilement céder à une espèce de panique le lundi matin en se réveillant.
    C’est également un excellent moyen d’apprendre à prioriser, et donc d’avancer. C’est aussi une façon de réfléchir à ses propres désirs et à ses propres besoins.
    Vous vous sentez motivée, prête à affronter le quotidien.
    Et vous verrez, si vous faites cela de façon durable, vous vous lancerez de plus en plus de défis, et les réussir vous apportera de nombreuses satisfactions. N’oubliez pas que la satisfaction est la première source de bonheur !! On y croit ??.
    Alors, prête pour le challenge d’un objectif par semaine ? Essayez, vous apprécierez vos progrès.
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    Comment anticiper la maladie ?

    L’hiver, c’est aussi la saison de tous ces petits maux qui viennent nous titiller alors que ce n’est pas forcément la bonne période ! Pour autant, il est facile de s’en prévenir ou de les soulager si vous n’avez pas pu les éviter. Pour ma part, tout repose sur mon hygiène de vie. Et voici quelques bons plans.

    1. https://www.nutrimea.com/fr/346-acide-hyaluronique-collagene-marin-5425032387779.html?gcli
    2. https://www.shop-pharmacie.fr/medicaments/F10002037/pierre-fabre-revitalose.htm
    • La mono-diète de pommes ou de raisins (j’ai écrit un article dessus en vous expliquant tout) est idéale pour nettoyer tout son organisme.
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    Finalement à quoi sert l’hiver ?

    L’hiver, c’est finalement une période durant laquelle on peut se relâcher. Se sentir plus libre, moins oppressée et angoissée par la vie. C’est aussi une période utile à la réflexion, et durant laquelle on prépare doucement l’été en se fixant des objectifs raisonnables mais qui porteront leurs fruits, lorsque le soleil et la chaleur réapparaîtront.

    C’est encore la période durant laquelle on peut réaliser de nombreuses activités que nous ne faisons pas l’été.

    Finalement, l’hiver ça sert à hiberner, à se retrouver avec ses amis et avec soi-même, et surtout, l’hiver, c’est apprendre à lâcher prise et à profiter.

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    Alors, portons un regard différent sur cette période souvent sombre pour certains ! L’hiver, finalement, est là pour nous faire du bien, et pour nous aider à être au top de notre forme une fois les beaux jours revenus !

    La sophrologie peut vous aider à passer un meilleur hiver; pensez-y !

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

  • La gratitude, on l’aime et on le montre

    La gratitude, on l’aime et on le montre

    William Arthur Ward,  La vie t’a offert 86,400 secondes aujourd’hui. En as-tu utilisé une seule pour dire merci ?

    La gratitude, ou la reconnaissance, est la réponse appropriée ou attendue à l’aide d’un bienfaiteur. La gratitude c’est aussi le fait de se remémorer des bons souvenirs avec autrui et grâce à autrui , et c’est bon pour le cerveau. C’est même excellent ! Le seul hic c’est que ce phénomène se fait bien trop rare, car l’être humain malheureusement devient de plus en plus centré sur lui , et sur ce qui ne va pas dans sa vie. Car c’est toujours plus puissant de se faire croire à soi-même que nous allons mal (trèeeees mal) , plutôt que de se dire que nous allons bien. 

     

    Qu’est-ce que la gratitude ? 

    Finalement la gratitude, c’est le fait de se concentrer sur l’inverse de ce qui ne va pas. Si on ne se concentre que sur les choses positives de notre vie , les journées seraient bien moins épuisantes.  Et pour ma part , j’y crois.  

     Exemple de gratitude

    Je ne sais pas si vous avez vu ce film  Room qui est tiré de l’histoire vraie de d’Elisabeth Fritzl, une autrichienne de 42 ans, violée et séquestrée par son père Josef Fritzl. Elle décide de faire croire à son fils que leur prison est en fait le monde. Un synopsis qui fait froid dans le dos, inspiré d’un fait divers autrichien de 2008. Dans le film , cette jeune femme est enfermée avec son fils (né d’un viol) par son bourreau depuis sept ans.  7 années dans une petite pièce de 11 m2. Ce jeune garçon n’a jamais rien connu à part cette minuscule pièce étouffante et oppressante.  Mais n’ayant jamais rien connu d’autres , il n’a pas la conscience qu’autre chose existe a l’extérieur. Il ne connaît ni la nature, ni les transports, ni les commerces , ni autrui …. Il s’invente son propre monde à lui , motivé par les paroles très optimistes de sa maman , qui souhaite à le protéger.  

     Pour en revenir à notre sujet et à la gratitude , ce jeune garçon de 7 ans, remercie et prend conscience chaque matin de ce qu’il a. Une chaise est une chaise et a son importance , de même pour un lit , ou un stylo.  

    Gratitude

    Avec beaucoup d’amour et de gratitude il remercie chaque matin la chance qu’il a que d’avoir chaque objet.  

    Et encore … nous parlons de l’aspect materiel là , alors qu’il remercie en premier lieu sa mère pour tout ce qu’elle lui donne , lui apporte et l’éducation dans laquelle elle s’est investie.  Une maturité sans nom , pour un jeune enfant d’à peine 7 ans.  

     Et pourtant , c’est le modèle sur lequel nous devrions nous pencher pour être réellement heureux. Réussir à prendre conscience de ce que nous sommes , et être reconnaissant de ce que nous possédons. L’amour de nos proches, les gestes de chacun à notre égard, la santé que nous avons, les membres de notre corps bien présents et qui fonctionnent …. ! 

     Seulement , aujourd’hui … nous ne prenons même pas le temps d’être conscient de ce que nous avons, que nous voulons déjà autre chose. Ce qui est bien dommage, car c’est alors signe de frustration. 

     

    La gratitude et le rapport à soi  

     On ne va pas se mentir , la frustration est l’un des ressentis les plus désagréables. La frustration place l’individu dans l’attente de la réalisation de quelque chose qui ne se fera pas. A ne pas être reconnaissant de ce que nous avons et de la vie que nous menons, nous rejetons alors celle-ci. Et cela laisse place à des émotions internes qui peuvent être nocives. L’impatience , la colère , la tristesse … et plus grave encore , elle peut mener à la dépression.  Il est important de prendre conscience des chances que nous avons à un moment T , et que rien n’est acquis ni même universel.  N’oublions pas que nous sommes nos meilleurs amis. La personne la plus importante dans la vie de tout à chacun c’est soi.  Il faut alors se ménager, s’apaiser et se faire confiance en commençant par regarder le meilleur en nous.  

     Ce que je tente de faire chaque matin et chaque soir c’est de prendre conscience de la chance que j’ai; je mets sur papier une phrase de remerciement le matin et une phrase de remerciement le soir.  

    Je vais vous donner plusieurs exemples :  

    • Merci pour la nuit que je viens de passer et merci d’avoir réussi à trouver le sommeil et ne pas avoir eu de migraines ni d’insomnies. (depuis toujours, je suis sujette à l’un et l’autre) 
    • Merci pour la rencontre improbable mais forte que je viens de faire devant la boîte aux lettres (en ouvrant du courrier pas des plus agréables) 
    • Merci à ma jambe qui ne m’a pas joué des tours durant mon footing (alors que celle-ci est abîmée depuis un certain temps) 
    • Merci à ma volonté d’être si persévérante en ce moment 
    • Merci à mon passé rude qui m’a permis d’être une femme forte en toutes circonstances 
    • Merci à mon ange gardien qui se situe sur mon épaule droite qui me fait rencontrer les bonnes personnes au bon moment 
    • Merci à ma morphologie qui me fait rester mince, alors que je mange du chocolat et des pizzas bien trop souvent 

    Faites-vous un carnet de « gratitude » et tentez de le remplir chaque jour.  

    Vous verrez qu’au final, il s’en passe des choses merveilleuses dans votre vie.  

    La gratitude, et le rapport aux autres 

     La gratitude envers les autres est toute aussi importante. Nous passons une majorité de nos journées entourés ; il faut alors s’imposer le fait d’être gratifiant envers les personnes qui nous font du bien. Et leur rendre aussi la pareille en leur faisant du bien. Ensuite , cette action deviendra plus naturelle avec le temps. Tout être humain a besoin d’affection , d’attention et de reconnaissance.  Nous sommes dans une société rude, ou « l’individualisme » prime parfois , il faut aller à l’encontre de cela , et savoir dire merci à ceux qui le méritent.  

     

    Celle-ci contribue à long terme dans les relations et le bien être personnel… Jusqu’à 6 mois après une expression délibérée à son partenaire.  Apprendre à dire merci à son prochain quand il a réalisé une action qui nous a permis d’être plus apaisé ou d’être aidé.  

    De même au travail , il faut être reconnaissant face à ce que les autres font , pour que l’univers de travail global soit sain. 

     *Cela peut aussi s’opérer avec n’importe qui : 

    – Remercier pleinement le taxi, pour sa bonne conduite 

    – Remercier le livreur d’être arrivé à l’heure, ce qui m’a permis d’être à l’heure à mon rendez-vous d’après, décisif au possible 

    – Remercier  la femme de ménage pour sa prise d’initiatives à avoir laver les fenêtres 

    – Remercier mon ami pour m’avoir prêté un livre fantastique, que je n’aurais jamais connu sans lui  

    – Remercier ma sœur pour m’avoir appris quelque chose d’essentiel aujourd’hui … 

     

    Bienfaits de la gratitude 

     La gratitude peut transformer votre routine en jours de fête. disait William Arthur Ward

     Le savez-vous ? 

    1. La gratitude rend plus patient : généralement, quand on est conscient de certaines chances que nous avons, on devient moins agressif et impatient face à ce que nous n’avons pas.  

    2. La gratitude améliore nos relations de couple

    Dites-vous assez  souvent « merci » à votre cheri(e)? Si ce n’est pas le cas apprenez à le faire , ça vous fera passer de meilleurs moments ensemble.  

    3. La gratitude stimule le bienêtre et aide les autres à prendre soin de soi

    Complimentez toujours vos proches , cela les aidera à trouver la paix intérieure et à être bien en votre présence. C’est un peu un effet miroir. 

    4. La gratitude aide à dormir 

    C’est probablement parce que des pensées plus positives nous inondent avant de s’endormir, ce qui peut apaiser le système nerveux.

    5. La gratitude soulage la dépression 

    Qui a dit qu’il n’y avait pas de remède à la dépression ? Faux et archi faux ! Soyez reconnaissants de chaque chose qui vous entoure et vous verrez la différence.  

    6. La gratitude prolonge le bonheur 

    Et oui , c’est prouvé.. 

    L'IMPORTANCE DE MONTRER SA GRATITUDE

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  • Quand une souffrance se transforme en force  

    Quand une souffrance se transforme en force  

    Comme le dit la citation: « Les plus grandes qualités de l’âme ne se développent que par la souffrance. »

    Aujourd’hui je souhaite-vous conter l’histoire d’une de mes meilleures amies ; ce ne seront que ses mots.   Je n’ai rien transformé, car son histoire est extrêmement personnelle et touchante. Cette jeune femme a perdu son unique frère à l’âge de 16 ans, mais a fait face à cette épreuve avec beaucoup de courage et de force.

    J’attaque fort aujourd’hui, mais ce sujet me tenait terriblement à coeur, ayant aussi de nombreuses souffrances du passé au fond de moi.

    L’objectif de cet article est de montrer à quel point une souffrance profonde peut se transformer en vraie force, et surtout comme vous pouvez gagner en maturité mais aussi en optimisme lorsque vous vivez des épreuves difficiles.  

    14 ans après, cette jeune femme est resplendissante est a une appétence pour la vie que peu de personnes ont. Elle ne se laisse jamais décourager et va au bout de chacun de ses projets avec ambition.

    souffrance épreuve

    Interview de mon amie

    Jeune femme de 30 ans, sportive, dynamique, bosseuse, qui aime profondément la vie et le sens de celle-ci.  Mais cela n’a pas toujours été le cas.

    Voici ses propos : 

    « On croit toujours que ça n’arrive qu’aux autres et pourtant nous y voilà.

    On nous parle de la vitesse sur la route, de l’alcool, de la mauvaise conduite mais jamais de tous ces camions qui sillonnent nos autoroutes ; non nous n’en parlons pas, car c’est un point économique, on ne nous dit pas que traverser ces routes à grandes vitesses c’est comme marcher dans un champ de mines.

    Un appel d’air, une voiture incontrôlable, et nous y voilà, une mort à la clé.

    J’avais 16 ans, mon grand frère seulement 18.

    Comment vivre sans mon binôme, comment envisager rien qu’une seconde devoir porter la souffrance de mes parents sur mes petites épaules. Je n’étais qu’une enfant.

    Vivre dans l’ombre de moi-même, ne plus avoir goût à la vie, l’injustice devient une obsession, le réveil une souffrance.

    Les années passent, les moments défilent. Il faut revenir à la vie, goûter de nouveau au quotidien, sécher ses larmes.

    Qu’est ce qui est le plus difficile dans cette tragédie ? 

    L’absence de l’autre, le travail de deuil.

    Mais quand le temps fait son travail, la souffrance s’atténue, le plus dure devient de ne pas culpabiliser, comment puis-je esquisser un sourire alors que l’être tant aimé n’est plus ? Comment accepter de vivre des moments de bonheur alors que lui est sous terre.

    Les années passent. Les traits de son visage s’estompent dans mon esprit, sa voix ne résonne plus. Les sourires deviennent de plus en plus affirmés, mon ambition à réussir ma vie se développe au fil du temps, les projets s’accumulent, les moments de bonheur s’intensifient à tel point qu’ils redeviennent partie intégrante de mon quotidien.

    Les années passent. 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans. Je ne les compte plus. Elles défilent de plus en plus vite. Puis vient l’année de mes 28 ans. Ce drame a 12 ans.

    Je comprends que cette épreuve m’a forgée. Que je suis désormais plus forte. Je sais, au combien, chaque moment est précieux, je n’ai pas peur de notre issue. Je le retrouverais. Mais mon passage sur cette terre doit être le plus merveilleux.

    Mon amour pour les autres est décuplé, ma meilleure amie prend ce rôle de sœur que je n’ai jamais eu, mes parents deviennent de plus en plus fort, les amours que je vis me remplissent de bonheur. Durant tout ce chemin j’ai eu la chance d’être entourée de personnes fabuleuses, à l’écoute et bienveillantes.

    Je ne peux pas me réjouir de mon passé mais je peux affirmer sans aucune gêne que je suis heureuse, que cette épreuve à dupliquer l’amour que je porte à la vie, intensifié les sentiments que je porte pour les personnes que j’aime, le moindre moment de bonheur du quotidien, même le plus simple est extrapolé.

    Le bonheur ce n’est pas de rêver de ce que l’on a plus ou de ce qu’on souhaiterait avoir.

    Le bonheur c’est ce chemin, parfois semé d’embûches, mais ce n’est pas le but ou l’issue de celui-ci. »

    Pour réussir à combattre une souffrance, la sophrologie peut vous aider; pensez-y !!

    QUAND NOS PEURS DEVIENNENT NOS FORCES

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