Quand une souffrance se transforme en force  

19 juin 2018 Méditation, SMILE

Comme le dit la citation: « Les plus grandes qualités de l’âme ne se développent que par la souffrance. »

Aujourd’hui je souhaite-vous conter l’histoire d’une de mes meilleures amies ; ce ne seront que ses mots.   Je n’ai rien transformé, car son histoire est extrêmement personnelle et touchante. Cette jeune femme a perdu son unique frère à l’âge de 16 ans, mais a fait face à cette épreuve avec beaucoup de courage et de force.

J’attaque fort aujourd’hui, mais ce sujet me tenait terriblement à coeur, ayant aussi de nombreuses souffrances du passé au fond de moi.

L’objectif de cet article est de montrer à quel point une souffrance profonde peut se transformer en vraie force, et surtout comme vous pouvez gagner en maturité mais aussi en optimisme lorsque vous vivez des épreuves difficiles.  

14 ans après, cette jeune femme est resplendissante est a une appétence pour la vie que peu de personnes ont. Elle ne se laisse jamais décourager et va au bout de chacun de ses projets avec ambition.

souffrance épreuve

Interview de mon amie

Jeune femme de 30 ans, sportive, dynamique, bosseuse, qui aime profondément la vie et le sens de celle-ci.  Mais cela n’a pas toujours été le cas.

Voici ses propos : 

« On croit toujours que ça n’arrive qu’aux autres et pourtant nous y voilà.

On nous parle de la vitesse sur la route, de l’alcool, de la mauvaise conduite mais jamais de tous ces camions qui sillonnent nos autoroutes ; non nous n’en parlons pas, car c’est un point économique, on ne nous dit pas que traverser ces routes à grandes vitesses c’est comme marcher dans un champ de mines.

Un appel d’air, une voiture incontrôlable, et nous y voilà, une mort à la clé.

J’avais 16 ans, mon grand frère seulement 18.

Comment vivre sans mon binôme, comment envisager rien qu’une seconde devoir porter la souffrance de mes parents sur mes petites épaules. Je n’étais qu’une enfant.

Vivre dans l’ombre de moi-même, ne plus avoir goût à la vie, l’injustice devient une obsession, le réveil une souffrance.

Les années passent, les moments défilent. Il faut revenir à la vie, goûter de nouveau au quotidien, sécher ses larmes.

Qu’est ce qui est le plus difficile dans cette tragédie ? 

L’absence de l’autre, le travail de deuil.

Mais quand le temps fait son travail, la souffrance s’atténue, le plus dure devient de ne pas culpabiliser, comment puis-je esquisser un sourire alors que l’être tant aimé n’est plus ? Comment accepter de vivre des moments de bonheur alors que lui est sous terre.

Les années passent. Les traits de son visage s’estompent dans mon esprit, sa voix ne résonne plus. Les sourires deviennent de plus en plus affirmés, mon ambition à réussir ma vie se développe au fil du temps, les projets s’accumulent, les moments de bonheur s’intensifient à tel point qu’ils redeviennent partie intégrante de mon quotidien.

Les années passent. 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans. Je ne les compte plus. Elles défilent de plus en plus vite. Puis vient l’année de mes 28 ans. Ce drame a 12 ans.

Je comprends que cette épreuve m’a forgée. Que je suis désormais plus forte. Je sais, au combien, chaque moment est précieux, je n’ai pas peur de notre issue. Je le retrouverais. Mais mon passage sur cette terre doit être le plus merveilleux.

Mon amour pour les autres est décuplé, ma meilleure amie prend ce rôle de sœur que je n’ai jamais eu, mes parents deviennent de plus en plus fort, les amours que je vis me remplissent de bonheur. Durant tout ce chemin j’ai eu la chance d’être entourée de personnes fabuleuses, à l’écoute et bienveillantes.

Je ne peux pas me réjouir de mon passé mais je peux affirmer sans aucune gêne que je suis heureuse, que cette épreuve à dupliquer l’amour que je porte à la vie, intensifié les sentiments que je porte pour les personnes que j’aime, le moindre moment de bonheur du quotidien, même le plus simple est extrapolé.

Le bonheur ce n’est pas de rêver de ce que l’on a plus ou de ce qu’on souhaiterait avoir.

Le bonheur c’est ce chemin, parfois semé d’embûches, mais ce n’est pas le but ou l’issue de celui-ci. »

Pour réussir à combattre une souffrance, la sophrologie peut vous aider; pensez-y !!

QUAND NOS PEURS DEVIENNENT NOS FORCES

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