« Que fais-tu » VS « Qui es-tu »

2 septembre 2022 Bien-être, Se connaître

Dis-moi ce que tu fais, je te dirai qui tu es. C’est le genre de phrase qui se veut positive mais qui en réalité dissimule une pensée limitante. Personne ne peut être définit par ce qu’il fait. Parce que chacun est un tout qui englobe bien plus qu’un acte isolé dans un contexte flou. Dire « je suis » est à la fois simple pour se présenter, mais également incroyablement réducteur. Cet article explore notamment les différences entre ce que disent de lui les actes d’un individu et ce qu’il est réellement.

 

« Que fais-tu ? » : une question valorisante…  Et unilatérale

En voilà une sacrée question qui revient souvent dans les discussions !  « Et toi, que fais-tu dans la vie ? ». Une question banale, en apparence inoffensive, et qui pourtant peut causer bien des troubles chez certaines personnes. Comment expliquer qu’on est en recherche de soi, en pleine reconversion professionnelle ou simplement au chômage après une mauvaise expérience lorsque la société nous indique que toutes ces situations sont un échec ?

Cette question qui tend à vouloir valoriser un individu n’est en réalité posée que pour se valoriser soi-même. Car toujours, la personne qui a posé la question finit par y répondre. C’est alors qu’une personne « sortant du cadre » peut se sentir lestée, perdue voire exclue.

Mais depuis quand les actes ou les activités d’une personne la résument-ils entièrement ? Et que veulent dire d’elle les actes d’une personne ?

 

Les actes, les paroles… et vous

Ils sont nombreux, les proverbes et autres dictons prônant l’importance des actes par rapport aux mots. Ont-ils tort de le revendiquer ? Pas forcément. Mais cela contribue sans doute au succès des pensées limitantes.

Mais si je fais ça, je vais être perçue comme ceci…

Si je ne fais pas ça, et ça, et ça, je n’aurai rien fait…

Et si je fais ceci… je serais perçue comme cela…

Vouloir réduire une profession, une activité, ou un acte à l’essence même d’une personne est une grande méprise. D’une première part, car cela se base souvent sur des stéréotypes qu’il serait bon d’abolir. D’autre part, car n’importe qui peut être amené à voir ses centres d’intérêts ou sa profession changer pour x ou y raisons.

Alors même si les étiquettes sont confortables, il est primordial d’arrêter d’en coller partout (de plus, ce n’est pas très éco-responsable…) !

Vous n’êtes pas ce que vous faites, mais ce que vous faites fait partie de vous…

 

« Qui es-tu ? » : le mystère d’une vie ?

Peu de gens sont capables d’affirmer qui ils sont avec assurance. Et c’est tout naturel. La société, le quotidien, les petites galères et les gros problèmes nous font parfois oublier qui nous sommes. Une réponse universelle ? Des êtres humain.es, tout simplement. Et comme tout un chacun, il est naturel de se tromper, de faire face à un échec ou encore de vouloir tout recommencer peu importe à quel âge cela se manifeste.

Se définir, se comprendre puis se présenter aux autres, c’est un chemin périlleux et bordé d’ombres. Celles du passé, mais aussi les incertitudes de l’avenir ou bien les méandres du présent. Il n’est aisé pour personne de se connaître en profondeur. Pourtant, savoir différencier ce que l’on fait de ce l’on est un atout indéniable dans l’estime de soi.

 

Comment se définir ?

Effacer le superflu :

La première étape afin de se connaître, c’est d’effacer le superflu. Toutes les notions comme le physique, le statut, l’argent ou encore la réputation sont inévitablement des données périssables. Elles ne reposent que sur des tendances en vogue dans une société bancale, et sont bien souvent biaisées par un moment T. Autrement dit, ce qui est acceptable aujourd’hui ne le sera probablement pas demain. Vouloir répondre aux normes actuelles, c’est se lancer dans un marathon épuisant et vain.

Les actes et activités : un petit caractère, pas un titre immuable

Si votre personne était un livre, alors vos actes et votre profession ne représenteraient rien d’autre que des personnages secondaires ou bien une intrigue en arrière-plan. Il est essentiel de bien assimiler que ces détails ne sont qu’une partie de vous, de votre livre, et non le titre intouchable et définitif.

Une question de valeurs :

Les valeurs que chaque personne acquiert au cours de sa vie ont beaucoup plus… eh bien, de valeur ! Pour définir qui nous sommes, ou le découvrir, il est plus important de s’attacher aux valeurs qui guident vos choix et votre avancée dans la vie plutôt qu’à un travail que vous n’appréciez pas ou encore à une activité plus ou moins stéréotypée.

Utiliser « avoir » et non « être » :

Lorsque vous pensez à vous, à votre parcours, il est important de privilégier l’utilisation du verbe « avoir » à la place d’« être ». En effet, le premier illustre le schéma d’un accomplissement là où le second résume vos actes à l’entièreté de votre être. Or,  ce n’est pas parce que vous avez travaillé dans un restaurant, que vous n’êtes qu’un chef cuisinier. Les mots ont de l’importance, et changer la façon de vous exprimer pourra introduire dans votre inconscient le fait que vous n’êtes pas ce que vous êtes. Enfin, cela permet, à terme, d’avoir une meilleure estime de soi.

S’aimer quoiqu’il en coûte :

Pour se détacher définitivement de ce schéma limitant, il est important de prendre conscience que vous êtes un être humain et, d’une autre part, que vous accomplissez des choses. Non pas que vous n’êtes pas responsables de vos actes, mais bel et bien que ceux-ci ne vous définissent pas. L’être humain est une personne complexe mais aussi complète. Et il ne viendrait pas à l’idée de présenter une œuvre d’art en ne parlant que du cadre ou des matériaux utilisés ; il s’agit d’un tout !

Bye-bye exigence :

Si votre ami.e exerce un métier en particulier, ce n’est pourtant pas la base de votre amitié, n’est-ce pas ? Si un autre adore la natation, le handball ou la marche rapide… c’est pareil, non ? Alors pourquoi vous seriez prêt.e.s à réduire votre valeur à de simples actions ? En comprenant que vos liens interpersonnels sont bien ancrés car ils se basent sur des valeurs, des centres d’intérêts, des coups de cœur amicaux ou amoureux, vous apprendrez à ne pas vous montrer aussi exigeants envers vous-mêmes. L’amour n’est pas exigence, alors pourquoi l’amour de soi le serait ?

 

En quelques mots…

Ainsi, il est important d’intégrer que ce que vous faîtes ne définit en aucun cas qui vous êtes. Et ce, peu importe ce que la société impose, ce que les autres attendent de vous ou les pressions de toutes parts qui peuvent être étouffantes. Vous êtes humain.e, été c’est déjà beaucoup. C’est même tout.

Comme beaucoup de personnes, j’ai longtemps cru que ce que je faisais me définissait, ou révélait ma valeur. J’en ai fait toujours plus, visant les plus grandes entreprises, jusqu’à ce que mon corps dise « stop ».

Aujourd’hui, je m’épanouis car j’ai trouvé ma voie. Et vous voulez savoir ? Elle ne définit pas qui je suis, simplement l’un des sentiers qui mène à mon moi entier. Je suis Charlotte Vallet, experte en hypnose, EMDR, neurosciences et soins énergétiques du corps et du visage.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous, que ce soit par Doctolib ou directement par téléphone au 06.85.45.84.83.

Vous pouvez aussi en découvrir plus sur moi en écoutant le podcast dans lequel j’ai été interviewée ou en écoutant mon podcast Combattantes.

Enfin, j’organise des retraites bien-être qui permettent de se (re)découvrir. Eloignée du quotidien, c’est un moment unique et paisible qui permet de se reconnecter à soi-même. La dernière en date se déroule au cœur de la paisible Normandie pour votre plus grand calme.