L’endométriose et ce qui peut la soulager

6 mai 2022 Bien-être

L’endométriose est une maladie encore très méconnue. Depuis quelques années, elle semble être sur le devant de la scène et que le voile du tabou se lève la concernant. Les personnes qui sont touchées par l’endométriose ne savent pas toujours ce qu’elles ont. Alors qu’est-ce que l’endométriose et quels sont ses symptômes ? Il n’y a encore aucun traitement pour guérir définitivement de l’endométriose… Mais il existe quelques tips pour soulager la douleur lorsqu’elle se fait sentir. Quels sont-ils ? Zoom sur ce trouble reconnu depuis 2021 comme une affection longue durée.

 

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose définit une maladie de nature gynécologique. Fréquente, elle toucherait entre 10% et 15% des femmes ayant eu leurs premières règles. Plus précisément, l’endométriose « se caractérise par la présence, hors de la cavité utérine, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus », que l’on nomme aussi endomètre. (Selon Ameli.fr).

Autrement dit, c’est à cause du développement de l’endomètre en dehors de l’utérus que les cycles menstruels sont parfois si douloureux chez certaines personnes. Et pour cause, l’endomètre colonise les organes alentours, créant des douleurs plus ou moins intenses. Parfois, il arrive que l’endomètre s’écoule en même temps que le sang menstruel, ce qui cause également des douleurs fulgurantes.

 

L’endométriose, une maladie « multifactorielle »

Pour entrer davantage dans le détail de cette affection longue durée, voyons les différentes causes de l’endométriose. Et si elle peut effectivement souffrir de plusieurs causes, il existe également des facteurs qui frôlent la génétique. Parmi les différentes causes de l’endométriose, l’on peut citer :

  • Facteurs hormonaux (une trop grande présence d’œstrogènes favoriserait l’endométriose) ;
  • Causes environnementales (certaines études ont révélé un lien entre des perturbateurs endocriniens comme le BPA ou les PCB et la maladie de l’endométriose) ;
  • Facteurs génétiques.

Pour cette dernière catégorie (génétique), les études sont en cours. Mais il semblerait que l’on ait déjà l’assurance qu’une femme ayant une mère ou une sœur touchée par l’endométriose le soit aussi. On estime le risque cinq à six fois plus élevé.

 

Qui est touché par l’endométriose ?

Toutes les personnes ayant un vagin sont susceptibles d’avoir de l’endométriose. Cependant, avant d’avoir eu ses premières règles, il n’est pas possible de déceler l’endométriose. Plus il y aura eu de cycles, et plus les chances de diagnostiquer la présence de l’endométriose seront élevées. D’ailleurs, la plupart des femmes diagnostiquées le sont entre 30 et 40 ans, après des années de douleurs anormales.

De même, les personnes ayant des antécédents d’endométriose dans leur famille (sœur ou mère) sont plus susceptibles de souffrir du même trouble une fois menstruées. Les études sont toujours en train d’être menées afin de déterminer de quel gène il pourrait s’agir. Car, pour rappel, si la maladie existe depuis très longtemps, cela ne fait que quelques années que les langues se délient –tout comme ce fût le cas à propos des menstruations : le tabou disparaît lentement !

 

Les symptômes de l’endométriose

La maladie étant encore très peu connue et étudiée, l’endométriose ne dispose pas de symptômes systématiques comme le pourrait une maladie cardiovasculaire. De plus, le souci des cycles se pose, puisque chaque femme a un rapport différent à son cycle mais aussi un rapport unique à la douleur en elle-même.

Toutefois, parmi les symptômes récurrents de l’endométriose (et selon l’Institut de Recherche Médicale), l’on retrouve :

  • Des douleurs au niveau du pelvis (qui peuvent se manifester en dehors des règles et durer tout le long du cycle menstruel) ;
  • Douleurs anormales lors des rapports sexuels (aussi appelées dyspareunie) ;
  • Douleurs anormales durant la défécation ou la miction (majoritairement en période de règles) ;
  • La présence de sang dans l’urine ou les selles ;
  • Dysfonctionnement ou blocage des ovaires menant parfois à l’infertilité.

La plupart des formes d’endométriose ne sont pas symptomatiques et donc découvertes lors d’un bilan d’infertilité. En France, 1,5 millions de personnes seraient concernées par l’endométriose (chiffre de l’Institut de Recherche Médicale).

 

Aucun traitement pour le moment…

L’endométriose n’admet aucun traitement qui pourrait la guérir complètement. Toutefois, l’on sait que lors de la ménopause, les différents symptômes ont tendance à régresser. Mais il manque des données scientifiques. L’endométriose reste trop méconnue et peu (ou pas) diagnostiquée.

Enfin, le caractère sexiste qui entoure encore la maladie de l’endométriose n’est plus à prouver. La maladie touche les personnes qui possèdent un vagin, aussi beaucoup de gynécologues ont du mal à admettre l’endométriose comme autre chose qu’une « gêne féminine ». En 2021, l’espoir renaît quand l’endométriose est reconnue comme affection longue durée. Elle sera prise au sérieux et les recherches pourront dans le futur améliorer la santé de celles qui en souffrent.

 

Ce qui soulage l’endométriose

Ostéopathie : l’endométriose a tendance à accentuer les inflammations dans les zones comme le bassin. L’ostéopathie permet alors de soulager ces inflammations en rendant au corps une amplitude au niveau du bassin, ce qui soulagera tant le périnée, la vessie que le pelvis et les organes gynécologiques. En effet, l’ostéopathe ne se charge pas seulement de faire craquer les os. Il peut également débloquer des nerfs et en période de règles, le nerf sciatique tout comme les nerfs s’établissant le long de la colonne vertébrale sont susceptibles de se « bloquer ».

Homéopathie : parfois sous-estimée, l’homéopathie peut cependant être d’une grande aide durant la période de règles lorsqu’on souffre d’endométriose.  Il est important d’aller voir un spécialiste, qui établira lui-même selon les douleurs dont vous souffrez, les remèdes. Chaque personne souffrant d’endométriose peut souffrir différemment, aussi il est délicat de trouver un remède universel. La plupart du temps, l’homéopathe étudiera votre situation avant de vous proposer la solution la plus adaptée pour réduire la douleur.

Phytothérapie : sous forme d’infusion ou de décoctions, les plantes sont parfois bien utiles quand il s’agit de traiter la douleur. C’est le cas des feuilles de framboisier, d’alchémille ou d’achillée millefeuille, notamment. L’endométriose créée une inflammation de toute la zone du bassin, et ces plantes peuvent permettre d’en réduire la douleur.

Le yoga hormonal : cette forme alternative de yoga permet de réguler tout le système hormonal à travers des poses et des exercices spécifiques. Si vous souffrez d’endométriose, cette forme de yoga pourrait soulager la douleur ressentie !

L’activité physique : nul besoin de vous lancer des défis incroyables : une simple marche régulière peut déjà libérer suffisamment d’endorphines pour vous alléger du stress et des douleurs liés à l’endométriose.

 

En quelques mots…

L’endométriose est encore une maladie méconnue. Les symptômes sont aléatoires et dépendent surtout des personnes qui souffrent d’endométriose. De même, il n’existe aucun traitement à ce jour permettent de soigner l’endométriose. Il faut en moyenne 7 ans avant d’être diagnostiquée. Et en 2021 l’endométriose est reconnue comme affection longue durée. L’espoir que les prochaines générations bénéficient d’un traitement est alors existant.

Se tourner vers les médecines alternatives pour réduire les douleurs liées à l’endométriose reste une option.

De mon côté, je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute à Paris et experte en neurosciences. Je propose des séances d’hypnothérapie et des soins pour le corps et le visage (drainage lymphatique).

Vous pouvez prendre rendez-vous sur Doctolib.

Vous pouvez en apprendre davantage sur moi en écoutant le podcast dans lequel j’ai été interviewée ou en écoutant mon podcast Combattantes.

De même, j’organise des retraites bien-être pour se (re)découvrir loin du mouvement du quotidien. Au plus proche de la nature, recentrez-vous sur vous-même et tout ce qui compose votre être.