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L’autosabotage : Quand l’adulte se protège inconsciemment d’une souffrance ancienne


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Constamment sur tes gardes, à t’excuser, à douter de toi dans ta relation familiale ou amoureuse ? Cette épuisante réalité a un nom : la toxicité.

Te retrouves-tu souvent à deux doigts de réussir avant de tout faire foirer à la dernière minute ? Bienvenue dans le monde de l’autosabotage, ce mécanisme sournois qui t’empêche d’atteindre ton plein potentiel. L’autosabotage n’est pas juste une mauvaise habitude – c’est un véritable comportement qui opère de manière inconsciente, gaspillant ton temps et ton énergie.

Ce schéma destructeur se manifeste quand une partie de toi résiste au bonheur, créant des obstacles entre toi et ta réussite. De nombreux livres expliquent que cette tendance à auto saboter tes propres efforts est souvent due à des expériences passées. La bonne nouvelle ? Une véritable prise de conscience peut t’aider à transformer cette dynamique toxique et à retrouver ta confiance en soi.

Les signes révélateurs de l’autosabotage qui pourrissent ta vie

La procrastination : le champion de l’auto-sabotage professionnel

La procrastination n’est pas qu’une simple flemme passagère. C’est LA stratégie star de l’auto sabotage professionnel. Tu as un projet important qui pourrait transformer ta vie professionnelle… Mais tu trouves toujours une excuse pour reporter, créant ainsi un stress et des résultats décevants.

Ce comportement n’est pas juste une particularité de ta personnalité, mais une stratégie d’évitement. Elle te protège de la possibilité d’échouer ou, paradoxalement, de réussir. Quelque chose en toi préfère la sécurité de l’inaction au risque de l’échec, créant un véritable cercle vicieux de retard et de stress.

Cette conduite n’est pas le fruit du hasard – elle répond à un besoin inconscient de maintenir une image de soi qui nous est familière, même si elle est négative.

L’autocritique excessive : quand la dévalorisation de soi devient ton pire ennemi

“Je n’y arriverai jamais”, “Je ne suis pas capable”… Ces petites phrases assassines reflètent une autocritique excessive qui sabote tes chances. Cette voix intérieure devient la principale source de ton échec.

Cette dévalorisation de soi agit comme une prophétie autoréalisatrice : à force de te répéter que tu vas échouer, tu crées la situation qui garantit l’échec. Lors d’un entretien d’embauche, par exemple, ton langage corporel et ton manque de confiance risquent de te disqualifier avant même que tu n’aies parlé.

Le plus pernicieux ? Cette habitude peut passer pour du réalisme. “Je sais ce que je vaux”… Mais derrière cette apparente lucidité se cache une faible estime de soi qui sabote tes opportunités et affecte ta santé mentale sur le long terme.

Le courage de traverser ses souffrances, entre confort et guérison

L’autosabotage est directement lié au déni. Se protéger d’une souffrance, c’est ne pas souhaiter la traverser. Or, pas de guérison sans traversée de soi, et pas de traversée de soi sans douleur. J’arrive à comprendre de plus en plus les gens qui n’ont pas envie d’entreprendre cette traversée – ça demande un courage fou et j’ai moi-même hésité longtemps à emprunter ce chemin.

Pour autant, je pense que tout le monde peut le faire : si on se réfère à notre partie animale, l’animal est plutôt fort en survie. Mais l’humain s’est inventé la notion de confort. Et en sortir, ça fait mal.

Lorsque j’accompagne mes clients dans cette démarche, je leur rappelle une vérité essentielle : quand la toxicité émotionnelle est trop ancrée en toi, elle finit par se manifester en maladie. C’est le mal qui finit par prendre le dessus sur ton corps. Des études sérieuses montrent que de nombreux cancers proviennent d’émotions non digérées, car ce sont elles qui créent du stress chronique qui affaiblit notre système immunitaire. Raison de plus pour les regarder en face.

Trouver son chemin, au-delà de la psychothérapie classique

Dernière chose importante : quand on parle de traversée et de guérison, ça ne veut pas forcément dire aller voir un psy deux fois par mois et lui raconter ce qu’on veut (car ce qu’on raconte vient de notre pensée). Il y a d’autres méthodes qui existent comme les retraites, les approches corps-esprit, ou les thérapies brèves orientées solution.

Typiquement, prenons l’exemple d’une rupture amoureuse très difficile. Si on suit les conseils 2.0 de développement personnel, ça donnerait : “sois résiliente, sors, va faire du sport tous les jours, médite, positive…” Mais si tu ne t’es pas laissé le temps de souffrir et de comprendre, cela ressortira à un moment, souvent sous forme physique ou dans ta prochaine relation.

J’étais allée voir une personne spécialiste en mémoire cellulaire il y a quelques années, capable de comprendre ce que ton corps a capté en touchant tes méridiens. Elle m’avait dit : “rupture non digérée”. C’était vrai, je venais de rompre après 4 ans. Mais elle a précisé que non, cette rupture était déjà digérée, et que celle dont elle parlait remontait à 2012.

Et effectivement, cela a beaucoup fait écho en moi car c’était une période extrêmement compliquée. Suite à cette relation, j’avais fui en avant, j’avais beaucoup voyagé, je suis énormément sortie. À l’époque, j’ai FAIT plutôt qu’ÊTRE, je me suis protégée de cette rupture par l’action constante, mais ensuite j’en ai subi les conséquences sous forme d’anxiété et de comportements d’autosabotage.

Le pouvoir du vide : affronter ce qu’on fuit

Se protéger, ne pas se laisser vivre le vide, c’est problématique, car il n’y a que lui qui nous fait remonter à la surface ce qu’on doit confronter. C’est dans ce vide, souvent inconfortable, que se trouve la clé pour sortir de l’autosabotage.

Notre société valorise l’action constante, la productivité, les distractions perpétuelles. Mais parfois, le meilleur moyen de résoudre un problème est de s’arrêter et d’accueillir ce qui remonte. Les émotions non digérées ne disparaissent pas parce qu’on les ignore – elles s’enfouissent plus profondément et continuent à influencer nos comportements de manière inconsciente.

Beaucoup découvrent que leur tendance à saborder des relations ou des opportunités professionnelles est liée à des émotions qu’ils n’avaient jamais vraiment prises le temps de ressentir. Quand on accepte enfin de s’asseoir avec sa douleur plutôt que de la fuir, le besoin d’autosabotage commence à diminuer.

Les racines profondes de l’autosabotage : comprendre pour transformer

La peur du succès ou ce paradoxe qui te bloque

La peur du succès peut être aussi paralysante que la peur de l’échec. Cette crainte, difficile à voir et à admettre, s’exprime par des comportements qui semblent irrationnels mais qui te maintiennent dans ta zone de confort.

Le succès implique des changements – nouvelles responsabilités, attentes plus élevées, modification de ta place dans ton environnement. Si tu as grandi dans un milieu où tu te sentais à ta place uniquement dans une position de médiocrité, réussir peut déclencher une véritable névrose de classe – ce sentiment d’imposture quand on change de statut social.

Tu peux même ressentir de la honte à l’idée de dépasser ton milieu d’origine, créant ainsi un conflit interne qui te pousse à saboter tes chances de réussite. Cette dynamique, étudiée en profondeur par la psychothérapie existentielle, révèle comment nous pouvons inconsciemment nous saborder par loyauté à nos origines.

evenements transformateurs par charlotte vallet

L’influence du vécu familial et l’empreinte de l’enfant sur l’adulte

Nos tendances à l’autosabotage prennent souvent racine dans notre vécu d’enfant, particulièrement dans notre relation à la mère ou au père. Des messages comme “ne prends pas trop de place” peuvent s’ancrer profondément dans notre psychisme.

Des travaux montrent comment ces expériences précoces influencent notre rapport au succès. Du point de vue de la psychologie transgénérationnelle, nous pouvons reproduire des schémas familiaux sans même nous en rendre compte.

Ces croyances limitantes deviennent des filtres à travers lesquels nous interprétons toutes nos expériences adultes. “Je ne mérite pas d’être heureuse” ou “Le succès est dangereux” sont des exemples typiques de ces convictions profondément ancrées qui dictent nos comportements d’autosabotage et peuvent même contribuer à des états d’anxiété et de dépression.

Comment arrêter de te saboter : stratégies concrètes pour briser le cycle

Observer tes schémas est la clé de la transformation

La première clé pour surmonter l’autosabotage est de développer ta conscience des moments où tu te sabotes. Ce processus demande d’observer tes pensées et comportements sans jugement.

Commence par noter les situations qui déclenchent tes comportements d’autosabotage. Par exemple, tu remarqueras peut-être que tu reportes systématiquement les tâches importantes, ou que tu trouves toujours une raison de quitter une relation dès qu’elle devient sérieuse.

Cette pratique te permettra d’identifier tes schémas récurrents et de créer un espace entre le déclencheur et ta réaction automatique. C’est dans cet espace que réside ton pouvoir de choisir une action différente et de donner un nouveau sens à tes expériences.

La thérapie pour transformer tes croyances

L’autosabotage est souvent lié à des traumatismes anciens. Vouloir s’en sortir seule est compréhensible, mais rarement efficace. Un thérapeute qualifié peut t’offrir les outils nécessaires pour explorer tes schémas et leurs origines.

Les clients qui s’engagent dans ce travail rapportent souvent une évolution significative de leurs comportements. Le thérapeute ne fait pas que t’écouter – il t’aide à identifier les croyances qui sous-tendent tes comportements autodestructeurs et à changer ta relation à toi-même.

La psychothérapie offre un lieu sécurisé pour faire face aux émotions difficiles que tu as longtemps évitées. Différentes approches, comme la thérapie cognitive-comportementale ou la psychologie positive, peuvent t’aider à transformer ton dialogue intérieur et à développer de nouveaux schémas plus constructifs.

Au-delà de l’autosabotage : vers une vie pleine de sens

La relation au corps ou quand le sabotage affecte ta santé physique

L’autosabotage ne se limite pas à ta vie professionnelle ou relationnelle – il peut aussi se manifester dans ta relation à ta santé physique. Négliger ton sommeil, ton alimentation ou saboter tes efforts de perte de poids sont des formes courantes d’autodestruction.

Des recherches dans le champ de la psychosomatique montrent que les émotions non digérées peuvent avoir un impact émotionnel profond et contribuer au développement de troubles physiques. L’autosabotage a donc des conséquences concrètes sur ton bien-être global.

J’insiste souvent sur l’importance de reconnecter le corps et l’esprit pour briser les cycles d’autosabotage. Cette reconnexion est souvent la première étape vers l’épanouissement.

L’amour et les relations : dépasser les schémas toxiques

L’amour est un domaine particulièrement vulnérable à l’autosabotage. Tu t’attaches à des personnes émotionnellement indisponibles, tu sabotes les relations saines dès qu’elles deviennent sérieuses, ou tu restes dans des situations qui te font souffrir.

Ces comportements reflètent souvent des croyances profondes sur ce que tu penses mériter. La comparaison permanente avec les autres peut également alimenter ce sentiment d’inadéquation et renforcer ton autosabotage relationnel.

Un travail thérapeutique peut t’aider à comprendre comment ton histoire familiale influence ta manière d’aimer et d’être aimée, et à construire des relations plus saines et épanouissantes.

Conclusion : le courage de traverser pour vraiment avancer

Se libérer de l’autosabotage demande du courage – le courage de regarder en face tes peurs et les émotions que tu as cherché à éviter. C’est accepter que cette traversée sera parfois inconfortable, mais que c’est précisément en affrontant cet inconfort que tu pourras agir différemment.

Rappelle-toi : ta tendance à l’autosabotage n’est pas le signe d’une faiblesse – c’est simplement le résultat d’apprentissages passés qui ne te servent plus. Avec les bons outils et peut-être l’aide d’un professionnel, tu peux transformer cette tendance et créer une vie qui correspond à tes véritables aspirations.

Si tu as un intérêt sincère à dépasser ces schémas limitants et que tu souhaites que je t’accompagne dans ce processus, tu pourras explorer les racines de ton autosabotage et développer les stratégies qui te permettront enfin de trouver des solutions adaptées, sans t’empêcher d’avancer vers la version la plus épanouie de toi-même.

Te retrouves-tu souvent à deux doigts de réussir avant de tout faire foirer à la dernière minute ? Bienvenue dans le monde de l’autosabotage, ce mécanisme sournois qui t’empêche d’atteindre ton plein potentiel. L’autosabotage n’est pas juste une mauvaise habitude – c’est un véritable comportement qui opère de manière inconsciente, gaspillant ton temps et ton énergie.

Ce schéma destructeur se manifeste quand une partie de toi résiste au bonheur, créant des obstacles entre toi et ta réussite. De nombreux livres expliquent que cette tendance à auto saboter tes propres efforts est souvent due à des expériences passées. La bonne nouvelle ? Une véritable prise de conscience peut t’aider à transformer cette dynamique toxique et à retrouver ta confiance en soi.

Les signes révélateurs de l’autosabotage qui pourrissent ta vie

La procrastination : le champion de l’auto-sabotage professionnel

La procrastination n’est pas qu’une simple flemme passagère. C’est LA stratégie star de l’auto sabotage professionnel. Tu as un projet important qui pourrait transformer ta vie professionnelle… Mais tu trouves toujours une excuse pour reporter, créant ainsi un stress et des résultats décevants.

Ce comportement n’est pas juste une particularité de ta personnalité, mais une stratégie d’évitement. Elle te protège de la possibilité d’échouer ou, paradoxalement, de réussir. Quelque chose en toi préfère la sécurité de l’inaction au risque de l’échec, créant un véritable cercle vicieux de retard et de stress.

Cette conduite n’est pas le fruit du hasard – elle répond à un besoin inconscient de maintenir une image de soi qui nous est familière, même si elle est négative.

L’autocritique excessive : quand la dévalorisation de soi devient ton pire ennemi

“Je n’y arriverai jamais”, “Je ne suis pas capable”… Ces petites phrases assassines reflètent une autocritique excessive qui sabote tes chances. Cette voix intérieure devient la principale source de ton échec.

Cette dévalorisation de soi agit comme une prophétie autoréalisatrice : à force de te répéter que tu vas échouer, tu crées la situation qui garantit l’échec. Lors d’un entretien d’embauche, par exemple, ton langage corporel et ton manque de confiance risquent de te disqualifier avant même que tu n’aies parlé.

Le plus pernicieux ? Cette habitude peut passer pour du réalisme. “Je sais ce que je vaux”… Mais derrière cette apparente lucidité se cache une faible estime de soi qui sabote tes opportunités et affecte ta santé mentale sur le long terme.

Le courage de traverser ses souffrances, entre confort et guérison

L’autosabotage est directement lié au déni. Se protéger d’une souffrance, c’est ne pas souhaiter la traverser. Or, pas de guérison sans traversée de soi, et pas de traversée de soi sans douleur. J’arrive à comprendre de plus en plus les gens qui n’ont pas envie d’entreprendre cette traversée – ça demande un courage fou et j’ai moi-même hésité longtemps à emprunter ce chemin.

Pour autant, je pense que tout le monde peut le faire : si on se réfère à notre partie animale, l’animal est plutôt fort en survie. Mais l’humain s’est inventé la notion de confort. Et en sortir, ça fait mal.

Lorsque j’accompagne mes clients dans cette démarche, je leur rappelle une vérité essentielle : quand la toxicité émotionnelle est trop ancrée en toi, elle finit par se manifester en maladie. C’est le mal qui finit par prendre le dessus sur ton corps. Des études sérieuses montrent que de nombreux cancers proviennent d’émotions non digérées, car ce sont elles qui créent du stress chronique qui affaiblit notre système immunitaire. Raison de plus pour les regarder en face.

Trouver son chemin, au-delà de la psychothérapie classique

Dernière chose importante : quand on parle de traversée et de guérison, ça ne veut pas forcément dire aller voir un psy deux fois par mois et lui raconter ce qu’on veut (car ce qu’on raconte vient de notre pensée). Il y a d’autres méthodes qui existent comme les retraites, les approches corps-esprit, ou les thérapies brèves orientées solution.

Typiquement, prenons l’exemple d’une rupture amoureuse très difficile. Si on suit les conseils 2.0 de développement personnel, ça donnerait : “sois résiliente, sors, va faire du sport tous les jours, médite, positive…” Mais si tu ne t’es pas laissé le temps de souffrir et de comprendre, cela ressortira à un moment, souvent sous forme physique ou dans ta prochaine relation.

J’étais allée voir une personne spécialiste en mémoire cellulaire il y a quelques années, capable de comprendre ce que ton corps a capté en touchant tes méridiens. Elle m’avait dit : “rupture non digérée”. C’était vrai, je venais de rompre après 4 ans. Mais elle a précisé que non, cette rupture était déjà digérée, et que celle dont elle parlait remontait à 2012.

Et effectivement, cela a beaucoup fait écho en moi car c’était une période extrêmement compliquée. Suite à cette relation, j’avais fui en avant, j’avais beaucoup voyagé, je suis énormément sortie. À l’époque, j’ai FAIT plutôt qu’ÊTRE, je me suis protégée de cette rupture par l’action constante, mais ensuite j’en ai subi les conséquences sous forme d’anxiété et de comportements d’autosabotage.

Le pouvoir du vide : affronter ce qu’on fuit

Se protéger, ne pas se laisser vivre le vide, c’est problématique, car il n’y a que lui qui nous fait remonter à la surface ce qu’on doit confronter. C’est dans ce vide, souvent inconfortable, que se trouve la clé pour sortir de l’autosabotage.

Notre société valorise l’action constante, la productivité, les distractions perpétuelles. Mais parfois, le meilleur moyen de résoudre un problème est de s’arrêter et d’accueillir ce qui remonte. Les émotions non digérées ne disparaissent pas parce qu’on les ignore – elles s’enfouissent plus profondément et continuent à influencer nos comportements de manière inconsciente.

Beaucoup découvrent que leur tendance à saborder des relations ou des opportunités professionnelles est liée à des émotions qu’ils n’avaient jamais vraiment prises le temps de ressentir. Quand on accepte enfin de s’asseoir avec sa douleur plutôt que de la fuir, le besoin d’autosabotage commence à diminuer.

Les racines profondes de l’autosabotage : comprendre pour transformer

La peur du succès ou ce paradoxe qui te bloque

La peur du succès peut être aussi paralysante que la peur de l’échec. Cette crainte, difficile à voir et à admettre, s’exprime par des comportements qui semblent irrationnels mais qui te maintiennent dans ta zone de confort.

Le succès implique des changements – nouvelles responsabilités, attentes plus élevées, modification de ta place dans ton environnement. Si tu as grandi dans un milieu où tu te sentais à ta place uniquement dans une position de médiocrité, réussir peut déclencher une véritable névrose de classe – ce sentiment d’imposture quand on change de statut social.

Tu peux même ressentir de la honte à l’idée de dépasser ton milieu d’origine, créant ainsi un conflit interne qui te pousse à saboter tes chances de réussite. Cette dynamique, étudiée en profondeur par la psychothérapie existentielle, révèle comment nous pouvons inconsciemment nous saborder par loyauté à nos origines.

evenements transformateurs par charlotte vallet

L’influence du vécu familial et l’empreinte de l’enfant sur l’adulte

Nos tendances à l’autosabotage prennent souvent racine dans notre vécu d’enfant, particulièrement dans notre relation à la mère ou au père. Des messages comme “ne prends pas trop de place” peuvent s’ancrer profondément dans notre psychisme.

Des travaux montrent comment ces expériences précoces influencent notre rapport au succès. Du point de vue de la psychologie transgénérationnelle, nous pouvons reproduire des schémas familiaux sans même nous en rendre compte.

Ces croyances limitantes deviennent des filtres à travers lesquels nous interprétons toutes nos expériences adultes. “Je ne mérite pas d’être heureuse” ou “Le succès est dangereux” sont des exemples typiques de ces convictions profondément ancrées qui dictent nos comportements d’autosabotage et peuvent même contribuer à des états d’anxiété et de dépression.

Comment arrêter de te saboter : stratégies concrètes pour briser le cycle

Observer tes schémas est la clé de la transformation

La première clé pour surmonter l’autosabotage est de développer ta conscience des moments où tu te sabotes. Ce processus demande d’observer tes pensées et comportements sans jugement.

Commence par noter les situations qui déclenchent tes comportements d’autosabotage. Par exemple, tu remarqueras peut-être que tu reportes systématiquement les tâches importantes, ou que tu trouves toujours une raison de quitter une relation dès qu’elle devient sérieuse.

Cette pratique te permettra d’identifier tes schémas récurrents et de créer un espace entre le déclencheur et ta réaction automatique. C’est dans cet espace que réside ton pouvoir de choisir une action différente et de donner un nouveau sens à tes expériences.

La thérapie pour transformer tes croyances

L’autosabotage est souvent lié à des traumatismes anciens. Vouloir s’en sortir seule est compréhensible, mais rarement efficace. Un thérapeute qualifié peut t’offrir les outils nécessaires pour explorer tes schémas et leurs origines.

Les clients qui s’engagent dans ce travail rapportent souvent une évolution significative de leurs comportements. Le thérapeute ne fait pas que t’écouter – il t’aide à identifier les croyances qui sous-tendent tes comportements autodestructeurs et à changer ta relation à toi-même.

La psychothérapie offre un lieu sécurisé pour faire face aux émotions difficiles que tu as longtemps évitées. Différentes approches, comme la thérapie cognitive-comportementale ou la psychologie positive, peuvent t’aider à transformer ton dialogue intérieur et à développer de nouveaux schémas plus constructifs.

Au-delà de l’autosabotage : vers une vie pleine de sens

La relation au corps ou quand le sabotage affecte ta santé physique

L’autosabotage ne se limite pas à ta vie professionnelle ou relationnelle – il peut aussi se manifester dans ta relation à ta santé physique. Négliger ton sommeil, ton alimentation ou saboter tes efforts de perte de poids sont des formes courantes d’autodestruction.

Des recherches dans le champ de la psychosomatique montrent que les émotions non digérées peuvent avoir un impact émotionnel profond et contribuer au développement de troubles physiques. L’autosabotage a donc des conséquences concrètes sur ton bien-être global.

J’insiste souvent sur l’importance de reconnecter le corps et l’esprit pour briser les cycles d’autosabotage. Cette reconnexion est souvent la première étape vers l’épanouissement.

L’amour et les relations : dépasser les schémas toxiques

L’amour est un domaine particulièrement vulnérable à l’autosabotage. Tu t’attaches à des personnes émotionnellement indisponibles, tu sabotes les relations saines dès qu’elles deviennent sérieuses, ou tu restes dans des situations qui te font souffrir.

Ces comportements reflètent souvent des croyances profondes sur ce que tu penses mériter. La comparaison permanente avec les autres peut également alimenter ce sentiment d’inadéquation et renforcer ton autosabotage relationnel.

Un travail thérapeutique peut t’aider à comprendre comment ton histoire familiale influence ta manière d’aimer et d’être aimée, et à construire des relations plus saines et épanouissantes.

Conclusion : le courage de traverser pour vraiment avancer

Se libérer de l’autosabotage demande du courage – le courage de regarder en face tes peurs et les émotions que tu as cherché à éviter. C’est accepter que cette traversée sera parfois inconfortable, mais que c’est précisément en affrontant cet inconfort que tu pourras agir différemment.

Rappelle-toi : ta tendance à l’autosabotage n’est pas le signe d’une faiblesse – c’est simplement le résultat d’apprentissages passés qui ne te servent plus. Avec les bons outils et peut-être l’aide d’un professionnel, tu peux transformer cette tendance et créer une vie qui correspond à tes véritables aspirations.

Si tu as un intérêt sincère à dépasser ces schémas limitants et que tu souhaites que je t’accompagne dans ce processus, tu pourras explorer les racines de ton autosabotage et développer les stratégies qui te permettront enfin de trouver des solutions adaptées, sans t’empêcher d’avancer vers la version la plus épanouie de toi-même.