Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet qui me tient tout particulièrement à coeur : la cicatrisation.
Cet article est destiné à celles et ceux d’entre vous qui sont concernés par ce problème, et qui en souffrent. En effet, nous sommes tous différents, et nous réagissons tous à notre façon, surtout pour ce qui concerne la cicatrisation. Certaines personnes se blessent et cicatrisent en quelques jours, tandis que pour d’autres, le processus prendra beaucoup plus de temps… Beaucoup trop de temps.
Je ne le savais pas encore auparavant, mais j’ai pu constaté que je faisais officiellement partie de ce dernier groupe pour lequel la cicatrisation donne l’impression de durer une éternité.
Bien sûr, tout dépend de l’endroit où se situe la blessure… Si elle est sur le corps et que le temps est hivernal, nous pouvons alors la cacher sans aucun souci. Mais, lorsque nous sommes marqués sur le visage, ce qui est mon cas, il est alors beaucoup plus compliqué de le cacher.
Après tout, est ce vraiment nécessaire de se cacher ? Je me suis souvent posée la question. À ce propos, je me suis dit que ce serait interessant de se pencher sur ce culte de l’esthétique. Je pense rédiger prochainement un article sur ce thème : Pourquoi les femmes s’obligent à un rapport si exigeant avec leur corps et pourquoi vouloir être toujours “mieux” que ce que l’on est ? À quoi bon ?
Mais en attendant, j’ai réagi un peu comme tout le monde, et j’ai voulu accélérer les choses.
Retour sur ma motivation
Pour vous rappeler les faits, j’ai subi une séance de laser YAG, en novembre dernier, pour éliminer d’anciennes cicatrices d’acné persistantes et très voyantes selon moi.
Je ne me suis pas lancée dans cette aventure à l’aveuglette. J’y ai pensé de façon plus ou moins évasive pendant quelques années, puis de façon très sérieuse quasiment tous les jours, l’année qui a précédé ma décision.
Retenez déjà que je savais ce que je voulais, et ce que je faisais.
Cependant, n’ayant jamais procédé à des traitements moins agressifs en amont (du type le peeling), il était quasiment certain que ma peau allait mal réagir. Et en effet, les brûlures liées au traitement laser ont du mal à cicatriser. Les médecins, que j’ai vus, m’ont expliqué que j’avais brûlé (c’est le cas de le dire), les étapes, et je prends conscience, avec du recul, que j’aurais dû procéder différemment.
Il aurait fallu que je commence par un peeling doux, puis un peeling un plus fort au TCA, et pourquoi pas par une microdermabrasion. Et ensuite, envisager le laser si les techniques précédentes n’avaient pas fonctionné.
Cela dit, ce qui est fait est fait, et revenir sur le passé ne changera pas la donne. Mais comme toute expérience de vie, j’en ai tiré une leçon… Il ne faut : ni être excessif, ni se montrer impatient. Le corps est fragile et ne doit pas être torturé. C’est notre meilleur ami, et nous devons nous y adapter.
Les étapes de ma cicatrisation après ma séance laser
La séance laser s’est déroulée le 15 novembre. Ma peau était brûlée à vif. Et cet état a perduré 4 longues journées et 4 longues nuits… Puis, s’est finalement formée une croûte superficielle sous laquelle on pouvait entrevoir de légères rougeurs.
Grâce aux crèmes que j’appliquais, la peau s’est refermée rapidement, ce qui a atténué considérablement la douleur.
Je m’étais mis en tête que les rougeurs auraient disparu, au bout de 15 jours maximum. En effet, comme beaucoup, je suis allée lire les expériences des gens sur les forums (la chose à ne pas faire, mais que l’on ne peut pas s’empêcher de faire), et la majorité des témoignages évoquaient ces fameux 15 jours.
Foutaise !! Deux mois, après je me retrouve toujours aussi rouge sans maquillage, et l’inflammation est encore bien visible sur l’épiderme.
Au bout d’un mois, j’avais quand même appelé mon médecin en urgence. Pour me rassurer, il m’avait répondu que cela pourrait durer entre 3 mois et 6 mois. Mais qu’en général, cela durait 3 mois. Il n’avait absolument pas l’air paniqué, mais MOI je l’étais ! Pour en avoir confirmation, j’ai consulté un autre médecin. Je suis allée voir un chirurgien renommé du 7e arrondissement de Paris. Il m’a finalement dit exactement la même chose que le dermatologue qui a pratiqué l’intervention.
Hypochondriaque… bonjour ! Lorsque vous avez un problème de santé, ne vous focalisez pas que sur lui. Cela devient obsédant et c’est une véritable prise de tête qui vous pollue le quotidien.
Pour résumé, il fallait juste que je sois patiente, et les taches finiraient par disparaître.
Accélération du processus de cicatrisation
Celles et ceux qui me connaissent, savent que j’ai un rapport à la patience plutôt très compliqué. Disons qu’il est très proche du stade 0. Ce qui, je dois le reconnaître, me dessert assez souvent.
Je me suis alors renseignée sur les méthodes qui existent pour accélérer le processus de cicatrisation.
Et je m’en suis tenue à 3 méthodes, ce qui me semblait déjà suffisant.
- Un apport en protéines – ” Les protéines sont un enchaînement d’acides aminés. Ces derniers sont indispensables pour le bon fonctionnement de l’organisme et ne sont pas produits directement par lui. Ce qui nous oblige à amener cet apport en protéines via l’alimentation. “
- Des applications d’Aloe Vera – ” L’Aloe Vera est une plante médicinale majeure pour soigner et protéger la peau. En usage externe, elle permet donc de lutter très efficacement contre les brûlures, les coups de soleil mais aussi les diverses maladies de peau (eczéma, prurit, psoriasis, acné), elle est extrêmement génératrice et protectrice.”
- Des séances de magnétisme – ” Le magnétisme repose sur la croyance en l’existence d’un fluide magnétique capable de circuler d’un corps à un autre, et permettant la transmission d’une énergie positive en vue de créer une sensation de bien-être. “
Et c’est de cette troisième méthode dont je veux vous parler, car c’est celle qui m’a le plus convaincue jusqu’à présent.
Après en avoir parlé dans mon cercle amical, la mère de l’une de mes amies m’a donné les coordonnées d’un bon magnétiseur. Elle avait fait appel à lui, suite à un énorme hématome qui était apparu suite à une chute. En 5 jours, il avait disparu ! Alors qu’il en faut au moins 20 en temps normal.
Qu’est ce que le magnétisme ?
Le magnétisme n’est pas une science certifiée que nous apprenons à l’école….
C’est un don que vous possédez ou non.
Ce qui peut paraître, je vous l’accorde volontiers, très lunaire… Pour ma part, j’y crois et je suis entourée de plusieurs personnes qui ont réussi à soigner de nombreux maux grâce à cette médecine dite ” alternative “.
J’ai donc pris rendez-vous avec monsieur Mariault, magnétiseur, dont le cabinet est situé dans le 17e à Paris.
Déroulement d’une séance
- La première étape consiste en un questionnement en vue de comprendre la raison de mon déplacement.
Quand je lui ai dit que je venais pour diminuer une brûlure liée au laser, il n’était pas surpris. 50 % de ses patients le consultaient pour cette raison. Il m’a alors fait part de son diagnostic. Je devais bénéficier de 4 séances pour atteindre le résultat que je m’étais fixé. Les 4 séances devant être espacées de 8 jours, à peu près.
Sur le moment, j’étais un peu dubitative… 4 séances espacées de 8 jours, cela faisait tout de même 1 mois.
Je partais du principe (sans fondement scientifique aucun) qu’après 1 mois, l’évolution naturelle de la cicatrisation pouvait également opérer, et que je ne verrais pas la différence entre une accélération de la cicatrisation due au magnétiseur ou due à la nature.
Mais il m’a assuré que compte tenu de mes taches encore bien présentes sur le visage, une cicatrisation naturelle en un mois relevait du domaine de l’impossible. J’ai donc accepté le protocole.
- Le praticien harmonise alors les températures entre sa main et le corps, avant d’apposer les mains sur la ou les zones à traiter. Je suis bien sûr restée habillée et assise sur une chaise. Ce que je ressens à chaque séance c’est une espèce de chaleur qui circule entre ses mains et mon visage.
- La séance dure environ 10 à 15 minutes. Ce qui ne prend pas trop de temps dans sa journée. En revanche, le tarif est quelque peu prohibitif, pour une pratique qui dure si peu de temps (70 €…).
Où en suis-je ?
À ce jour, j’en suis à 2 séances. Et je prévois, comme convenu avec monsieur Mariault, de réaliser les 4 séances qu’il m’a conseillé.
Croyez-moi, je commence à voir une différence notable sur les rougeurs, qui étaient bien plus imposantes, il y a encore quelques semaines. À ce rythme, je devrais être satisfaite d’ici la fin du mois de février. Et je ne manquerai pas de vous tenir informé !
Et cela tombe bien, car j’aimerais, comme tout un chacun, pouvoir profiter du retour des premiers rayons de soleil au printemps revenu !
À très bientôt !
Charlotte Vallet
Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue