Dépression saisonnière : qu’est-ce que c’est et comment en sortir ?

22 octobre 2021 SMILE

Si certains cœurs s’emballent à l’arrivée de l’automne et surtout de l’hiver, la majorité des personnes vit la transition des saisons  et l’arrivée de celles, plus froides, avec difficultés. Fatigue, maux physiques ou détresse mentale, le passage à l’hiver porte parfois avec lui un phénomène appelé la dépression saisonnière.

 

Dépression saisonnière, qui es-tu ?

La dépression saisonnière porte plusieurs appellations : Trouble Affectif Saisonnier (TAF), Variation Saisonnière d’Humeur ou Blues de l’Hiver en Amérique du Nord. Elle désigne pourtant le même mal qui s’abat sur les gens une fois l’automne arrivé. Selon le DMS-5, un manuel qui regroupe les différents troubles mentaux existants, c’est le changement saisonnier qui est à l’origine de la dépression saisonnière, et qui cause, par la même occasion, des symptômes proches de la dépression.

La dépression saisonnière s’explique en partie par le caractère spécifique des changements météorologiques et surtout, le manque de lumière naturelle à mesure que l’hiver point. Par définition, ce trouble affectif disparaît plus ou moins rapidement lorsque le printemps refait surface, et que les heures d’ensoleillement augmentent.

Les autres causes probables de la dépression saisonnière –aucune n’a réellement été prouvée-, seraient la génétique, un dérèglement neurochimique ou, plus probablement, l’altération du cycle circadien. Cette dernière cause est d’ailleurs la plus fréquente dans l’explication de la dépression saisonnière, puisque l’altération du cycle circadien conduit à des déséquilibres de la température corporelle, ou encore diminue le taux de mélatonine, l’hormone du sommeil.

 

Dépression saisonnière, comment te reconnaître ?

Les symptômes de la dépression saisonnière sont très semblables à ceux de la dépression. Parmi eux :

Des troubles de l’humeur ;

Des troubles de la concentration ;

De l’irritabilité ;

Une fatigue élevée ;

Un sentiment de tristesse fréquent ;

Un manque de motivation ;

Une dévalorisation de soi ;

Une baisse de la libido.

 

Malgré les symptômes qui peuvent sembler très proches de  ceux d’une dépression, la dépression saisonnière se caractérise surtout par l’apparition de ces symptômes à l’arrivée de la même saison. De plus, afin d’être certain qu’il s’agisse de dépression de saisonnière, il est nécessaire que les symptômes apparaissent deux années consécutives, à la même période.

Enfin, il arrive que lors d’une dépression générale, les personnes concernées remarquent un ralentissement général de tout le corps et le métabolisme (moins de sommeil, moins d’appétit…), tandis que la dépression saisonnière peut entraîner l’inverse. Les personnes concernées par la dépression saisonnière peuvent se réfugier dans les repas et le sommeil.

 

 

Dépression saisonnière, comment t’éviter ?

Si la dépression saisonnière est moins reconnue qu’une dépression générale, elle n’en reste pas moins importante et conséquente dans ses effets sur le physique et le moral d’une personne qui serait concernée par elle. Ne serait-il pas temps de faire ce qui est possible pour s’en débarrasser ?

Dans les cas de dépression saisonnière, il est conseillé de privilégier l’association d’une psychothérapie et de luminothérapie, qui s’avère essentielle pour le corps. Si les démarches semblent insurmontables, il est possible, au moins dans un premier temps, de préférer quelques balades le matin, afin que la lumière nourrisse le corps à son maximum, avant de s’effiler durant le jour. Cette « cure de lumière » permettra de faire le plein de vitamine D pour toute la saison hivernale !

 

Autres conseils :

La lumière, au maximum : quelle que soit la force de la dépression saisonnière, il est important de ne pas éviter la lumière plus que de raison. Au contraire : profitez du moindre rayon de soleil, de la moindre parcelle de soleil, offerts par la nature. Très vite, les nuages arriveront. Et si le soleil semble se cacher derrière, cela n’empêche pas la lumière naturelle d’être présente dans chaque journée. Sortir, même 20 minutes par jour peut donc faire la différence.

Obtenir de l’aide : si la dépression saisonnière, comme la dépression générale, peut pousser à l’isolement, il est essentiel de prévenir des proches de confiance, des personnes fiables de votre entourage du trouble dont vous souffrez. Ainsi, la ou les personnes pourront vous aider dans le passage saisonnier, à affronter la dépression saisonnière. Informer l’entourage, c’est aussi vous offrir la possibilité d’un soutien infaillible qui vous aidera.

Un sommeil régulier : plus que d’ordinaire,  un sommeil régulier sera nécessaire. Pour traverser les saisons en souffrant le moins possible de dépression saisonnière, un sommeil régulier permettra de mettre les chances de votre côté. Préférer des horaires fixes de coucher, éviter les écrans une heure au moins avec l’heure du coucher et, dormir au moins sept heures par nuit, permettra à votre corps et votre esprit d’êtres reposés et plus en forme pour la journée suivante. De plus, cela assure un cycle circadien régulier.

Une alimentation équilibrée : si l’équilibre alimentaire est tant vanté, c’est surtout car les aliments renferment, chacun, des vitamines, des minéraux, des protéines… etc. dont le corps ne peut pas se passer. En automne et en hiver, déguster du melon et des tomates devient plus compliqué, car tout comme les êtres humains, les aliments et les plantes dépendent de cycles. En automne et en hiver, il est donc préférable de privilégier des poissons gras, des aliments de saison, et beaucoup de vitamines qui permettront de garder le cap durant les jours les plus froids.

 

Informations supplémentaires :

La dépression saisonnière est un trouble récurrent et aux conséquences importantes, qui concernerait entre 70 et 80 % des femmes en Europe. Elle peut également se déclarer chez des enfants, aussi bien que chez des personnes adultes ou adolescentes.

Bien que ce soit plus rare, la dépression saisonnière peut également se déclarer en été, lorsque  le soleil –et sa lumière- se fait rare, et que la pluie persiste. Les traitements contre la dépression saisonnière sont alors les mêmes que dans le cas où elle se déclare à la période automnale et dure tout l’été.

La dépression saisonnière peut se montrer par vague ou terrasser sans prévenir. Être attentif à son état est donc d’autant plus important : plus elle est décelée tôt, et plus vite il est possible de mettre en place des solutions pour la surmonter.

 

Ainsi, en cas de dépression saisonnière, il est important, si les signes et symptômes se font ressentir, de pouvoir les identifier, et de se faire aider au plus tôt. La dépression saisonnière peut être amenuisée par des réflexes faciles à mettre en place, mais malgré cela, ces réflexes ne remplacent  pas un suivi professionnel. Elle demeure en effet une maladie courante qui touche de nombreuses personnes chaque année, mais due à une mauvaise connaissance et surtout, une mauvaise reconnaissance, elle demeure intacte et trop souvent ignorée.

Si vous souhaitez prendre soin de vous durant cette période difficile, il est tout à fait possible. Séances d’hypnose, drainage lymphatique et autres soins du corps thérapeutiques, n’hésitez pas. Je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute et experte en neurosciences sur Paris.

Vous pouvez prendre rendez-vous sur Doctolib.
De même, je propose des retraites bien-être qui permettent de se reconnecter à son moi profond via la bienveillance en mettant en avant des techniques de soin holistique.
Vous pouvez en apprendre davantage sur moi en écoutant le podcast dans lequel j’ai été interviewée ou en écoutant mon podcast Combattantes.