Déconstruire les croyances limitantes familiales

11 février 2022 Bien-être

Qu’est-ce qui est parasitaire et le résultat de notre expérience de la vie et des valeurs que l’on a intégrées ? Bingo, ce sont les croyances limitantes. Négatives, omniprésentes et parfois inconscientes, elles forment pourtant souvent les plus beaux obstacles que l’on rencontre dans la vie. Comme un joli petit (mais lourd) boulet enchaîné à la cheville, elles empêchent souvent d’avancer, de tenter de nouvelles expériences ou de se jeter à cœur perdu dans un projet auquel l’on tenait particulièrement.

Alors que sont les croyances limitantes ? Pourquoi certaines sont-elles dites « familiales » ? Et est-il possible de s’en défaire pour ensuite se jeter pleinement dans cette vie qui n’attend pas ?

 

Qui êtes-vous, croyances limitantes familiales ?

Le terme de « croyance » désigne quelque chose ou quelqu’un dans lequel on place une certaine importance et une valeur de reconnaissance ; si je crois en Dieu, je reconnais l’existence de Dieu. En théorie, la croyance n’est pas nocive ou mauvaise en elle-même.

Dans un processus de développement personnel, les croyances peuvent tout aussi être « aidantes » que « limitantes ». Et si les premières ont tendance à nous servir d’appui dans la construction de la vie désirée, les croyances limitantes, quant à elles, sont légèrement plus délicates. Et pour cause, ce sont souvent des idées reçues qui se forment inconsciemment, qui résultent parfois d’une éducation ou d’une remarque surgie durant l’enfance ou la construction de soi (adolescence), qui empêchent l’individu, une fois adulte, de pouvoir faire certaines choses.

Enfin, le terme « familiale » se rapporte directement au contexte dans lequel les croyances limitantes qui obscurcissent le quotidien ont pu naître. Et pour cause, souvent, si elles sont issues d’un melting-pot de contextes et de situations différentes, les croyances limitantes reflètent une partie de l’enfance et de l’adolescence de l’individu, parties éprouvantes pour l’être, qui sont restées ancrées en lui.

Elles peuvent cependant avoir différentes sources, comme l’expérience scolaire, l’entourage social, la famille –comme dans ce cas précis-, ou encore dans le travail, lors de la vie adulte. Parce que si les croyances limitantes qui vous empêchent d’avancer aujourd’hui ont pu naître hier comme il y a dix ans, il n’y pas non plus de date d’expiration pour l’apparition de ces croyances… et il est possible d’en développer toute sa vie si elles ne sont pas chassées avant !

 

Comment se répercutent les croyances limitantes familiales au quotidien ?

Bien évidemment, les croyances limitantes familiales ont un impact particulier. Venant directement du cercle social le plus « représentatif » pour l’enfant, à savoir la famille, ces croyances limitantes peuvent se révéler être particulièrement tenaces. Et si cela ne veut pas dire qu’il est impossible de les déconstruire, c’est surtout que le processus de déconstruction peut prendre jusqu’à beaucoup de temps, puisqu’il s’agira de creuser au fond de soi afin d’en enlever la pousse pourrie qui y germe depuis trop longtemps.

Au quotidien, les croyances limitantes peuvent s’avérer être gênantes, entravantes, voire complètement handicapantes dans certaines situations. Et pour cause, ces croyances sont totalement ancrées dans les esprits, et que cela ait été fait de manière consciente (comme pour les croyances populaires) ou inconsciente, le résultat en est inchangé : on adapte notre comportement selon ces croyances.

Exemples :

  • Si dès l’enfance, il était acquis dans le noyau familial que vous étiez l’enfant « casse-cou » de la fratrie, alors toute votre enfance et votre adolescence ont été construites selon cette idée que rien ne vous arrêtait. A l’âge adulte, il se peut que cela ait des répercussions, comme faire des choix impulsifs ou foncer tête baissée sans prendre en compte certains paramètres.
  • De la même manière, un enfant « timide », « réservé », aura quant à lui plus de difficulté durant son adolescence et sa vie adulte à faire des choses comme par exemple parler en public ou se sentir à l’aise lorsque l’attention est portée vers lui.

Ainsi, les croyances limitantes familiales sont particulièrement difficiles à déconstruire puisqu’elles se sont arrimées dans l’inconscient de la personne dès le plus jeune âge. Ce sont des croyances limitantes qui peuvent ne jamais disparaître, tout comme elles peuvent, si elles sont suffisamment déconstruites, ne plus entraver la vie dans ses grands événements comme dans ses petits actes anodins.

 

Déconstruire ses croyances limitantes familiales

Identifier la croyance :

Comme pour toute déconstruction, la première étape est souvent d’identifier ce qu’il y a à déconstruire. Ici, il s’agit de mettre le doigt sur la croyance limitante familiale qui vous empêche d’avancer et de vivre comme vous le souhaiteriez. Pour cela, prêtez attention aux phrases que vous vous répétez souvent, à celles qui vous découragent rapidement, où celles qui comportent beaucoup de « jamais », « toujours », « personne »… etc.

Trouver la source de cette croyance :

Comme pour enlever une mauvaise herbe du jardin de votre esprit, il est important de se saisir de toute la racine, pour qu’elle ne repousse pas. Cette étape peut prendre du temps, mais une fois la source de cette croyance limitante familiale trouvée, il sera beaucoup plus facile de lui dire adieu.

Prouver le contraire de la source de la croyance :

Si parfois, il peut être difficile de se regarder objectivement, il y a des faits, des paramètres extérieurs qu’il est difficile de nier (comme un diplôme, par exemple). Alors une fois que vous aurez trouvé la source de cette croyance limitante (venait-elle de votre père qui vous ignorait ? De votre sœur ainée qui vous rabaissait ?), il sera plus simple de la contredire, de vous prouver à vous-même qu’elle est fausse par votre expérience de la vie.

Reconnaître l’impact de la croyance dans votre vie :

Le fait de reconnaître et de comprendre de quelle façon cette croyance impacte votre vie au quotidien ou dans certains moments vous permettra de vous en débarrasser plus facilement. Et pour cause, en identifiant clairement toutes les fois où cette croyance vous a empêché de faire ce que vous vouliez faire, de parler, de rire, de vivre tout simplement, vous serez plus à même de vous lancer dans cette nouvelle aventure, mais sans elle !

Reformuler la croyance pour lui donner un pouvoir positif :

En reformulant la croyance limitante, vous avez le pouvoir de la changer en croyance aidante, et d’en faire ainsi non plus un petit boulet qui habille votre cheville au quotidien, mais un véritable accessoire de confiance qui vous accompagne dans les étapes de votre vie ! Voici quelques exemples de reformulation :

« Je ne suis pas capable de créer mon entreprise » qui devient «  J’ai des atouts pour créer ma société ».

« Je n’arriverais jamais à prendre la parole en réunion » qui devient « Je suis capable de parler distinctement et j’ai suffisamment travaillé pour ».

Il s’agit donc de transformer ce dont vous vous pensez incapables ou pas en mesure de faire, en quelque chose d’atteignable, de sensé et de concret. Les mots ont un pouvoir qu’il ne faut pas négliger, et c’est peut-être ici la première étape qui vous permettra de reprendre le contrôle sur votre vie !

 

Ainsi, si ce peut être un processus long et fastidieux parfois, il est toutefois essentiel de déconstruire ces croyances limitantes, que celles-ci soient familiales ou qu’elles possèdent une autre source. Déconstruire ses croyances limitantes, c’est aussi leur permettre de devenir des forces au quotidien, et plus seulement des entraves qui vous freinent.

Je suis Charlotte Vallet et j’exerce en tant qu’hypnothérapeute à Paris. Egalement experte en neurosciences, je propose des soins thérapeutiques du corps et du visage, entre autres petites choses.

Vous pouvez prendre rendez-vous sur Doctolib.

Vous pouvez en apprendre davantage sur moi en écoutant le podcast dans lequel j’ai été interviewée ou en écoutant mon podcast Combattantes.

Aussi, j’organise plusieurs fois par an des retraites bien-être qui permettent de se retrouver. Proche de la nature et harmonieuse, cette retraite saura accompagner les personnes en plein bouleversement, en pleine construction, ou bien celles qui se cherchent encore.