La famille, ce pilier de nos vies, est-elle toujours une bénédiction ou parfois un fardeau ? Dans cet article, explorez la déconstruction de la famille, ce processus libérateur qui brise les chaînes des attentes et des normes imposées. Et si la véritable liberté consistait à x réinventer loin des carcans familiaux ?
Depuis quelques années, la famille est devenue mon obsession. Une obsession douce-amère, fascinante, inextricable. Comme une mousse au chocolat bien fraîche, un plat de pizza quatre fromages dégoulinant de délices… ou plutôt de lourdeurs. Je me délecte des films, des livres, des podcasts qui explorent ce sujet. Je me plonge dans la dynamique familiale comme on plonge dans un labyrinthe, sans jamais chercher à en sortir. J’adore m’y perdre. Un peu comme un jeu, un défi lancé à moi-même : comment échapper à ce que la famille représente de plus sacré et de plus étouffant ?
Attention, je ne parle pas de l’amour que j’éprouve pour ma propre famille (ni pour la tienne d’ailleurs), mais plutôt de l’amour inconditionnel pour l’idée même de famille. Cette institution qui se perpétue comme un dogme, un modèle d’une époque révolue. À travers ma propre histoire, je tente de déconstruire tout ce que j’ai appris. Ma mère, schizophrène et aussi présente que le vent dans un champ désert, mon père aussi assidu qu’un prof de sport à 5 ans (1h par semaine, la cloche et c’est tout). Et mon frère ? Lui, il est resté figé en 1995. Une sorte de vestige de l’époque, qui a décidé de ne pas évoluer.
Bref, pas de quoi chanter l’hymne à la joie. Un portrait de famille tout sauf idyllique.
Mais là où ça devient intéressant, c’est quand je me pose cette question : est-ce que j’ai des défaillances, moi aussi ? Et la réponse est, bien sûr, un grand OUI. Je suis un cocktail de contradictions ambulant : à la fois Bouddha (sagesse, humilité, ouverture d’esprit) et Joker (anarchie, impulsivité, et un peu d’absurde pour pimenter le tout). Et je ne vais pas citer de figures féminines ici, même si, en tant que féministe, c’est un peu contre nature. Mais bon, passons.
Malgré tout, je regarde mes failles, je les accepte et je m’en nourris pour grandir. Ce que je n’ai pas trouvé dans ma famille, c’est un vrai travail de prise de conscience, un effort constant de s’améliorer. Moi, je m’efforce d’être une meilleure version de moi-même chaque jour, alors que pour eux, c’était plus une question de faire « comme il se doit ».
La famille : un labyrinthe à explorer
Pourquoi cette obsession, me demanderas-tu ? Pourquoi cette fascination pour quelque chose qui, dans mon histoire personnelle, n’a pas été synonyme de bonheur familial ou de sérénité ?
Parce que la famille, c’est un labyrinthe. Une entité complexe, mouvante, parfois toxique, mais toujours fascinante. La famille, c’est ce grand carrefour où se croisent notre identité, nos blessures, nos projections et nos rêves. C’est le terreau de nos croyances et, paradoxalement, l’endroit où la vérité crue peut émerger, si on prend le temps d’y regarder de près. Oui, c’est un terrain de jeu pour les psychanalystes, mais aussi pour les rebelles et les rêveurs.
Dans un monde qui valorise de plus en plus l’individualisme, la famille reste cette institution lourde, imposante, qui tente de nous forcer à nous conformer, à coller à une image. Et paradoxalement, c’est cette même famille qui nous pousse à une rébellion intérieure, si nous avons l’audace de nous en affranchir.
La déconstruction de la famille, c’est aussi déconstruire sa sacralisation
La famille est omniprésente. Elle nous touche tous, chacun à sa manière, et forme une toile de fond pour nos vies. C’est un thème universel, un point de départ pour tout échange humain : l’identité, l’histoire, l’héritage, les relations… La famille est, dans une certaine mesure, notre premier modèle social, psychologique, culturel.
Cependant, que se passe-t-il lorsque la famille devient un culte aveugle, un concept que l’on sacralise à tout prix, sans jamais remettre en question ce qu’elle nous apporte réellement ? Un culte de la loyauté, où la seule question qui vaille est : « Et la famille dans tout ça ? » Parce que, tu comprends, la famille, c’est sacré ! Mais sacré pourquoi ? Est-ce vraiment une sacralité légitime, ou simplement un produit de la société, des normes imposées par des générations qui n’ont pas osé briser le moule ?
La famille ne devrait-elle pas être un espace de soutien, de liberté, de bienveillance, un endroit où l’on peut se réinventer et s’épanouir ? Si la famille est censée nous soutenir, pourquoi est-elle souvent synonyme de pression, de dépendance, de non-dit et de culpabilité ?
La loi du silence et de la norme
Il ne s’agit pas seulement des enfants issus de milieux difficiles, mais aussi de ceux qui, à première vue, bénéficient de familles “normales” : une maison, un couple, des enfants. Et pourtant… c’est l’angoisse.
Tu vois, plus de 90 % des Français célèbrent Noël, un rassemblement familial par excellence, mais 50 % ressentent une forme d’anxiété quand il s’agit des retrouvailles. C’est le cas de beaucoup de personnes qui continuent à jouer le jeu, à suivre les traditions, parce que c’est ce qu’on attend d’eux. Un malaise qui, sans être nommé, est profondément ressenti.
Alors que se passe-t-il dans ce genre de situation ? Pourquoi continuons-nous à nous rendre à ces réunions familiales où la gêne, la pression, les non-dits dominent ? Parce que, inlassablement, on nous dit que la famille, c’est sacré, et que nous devons honorer ce sacré, quoi qu’il en coûte.
Le problème ne réside pas seulement dans la souffrance vécue pendant ces événements, mais dans cette loyauté passive envers des normes familiales qui ne correspondent plus à qui nous sommes, à ce que nous voulons être. À ce que nous avons appris à détruire.
Se libérer, c’est oser briser les chaînes
J’ai compris une chose en coupant les ponts : se libérer de la famille, c’est la plus grande liberté qu’on puisse s’offrir. C’est comme sortir de la matrice. C’est puissant. C’est jouissif. C’est même terrifiant au début, parce qu’il y a une perte de repères évidente. Le vide. L’angoisse de l’inconnu. Mais tout commence dans ce vide. Dans ce rien. Dans cette absence de repères figés.
Se libérer de sa famille, ce n’est pas une trahison. La déconstruction de la famille c’est une réinvention. Une réinvention de soi, une quête pour devenir enfin soi-même, sans les chaînes imposées par la lignée, sans la pression des attentes sociales ou familiales. C’est s’autoriser à créer sa propre famille, non pas celle du sang, mais celle du cœur. Une famille qui te nourrit, t’élève, qui te permet d’être pleinement toi, sans conditions.
Vivre pour plaire à sa famille, c’est se sacrifier. La déconstruction de la famille, ça passe aussi par réduire son existence à un rôle qu’on ne choisit pas. Mais vivre pour soi, c’est briser les chaînes, c’est choisir son propre chemin, même si cela signifie renoncer à ce qui est considéré comme « normal ».
Brise les normes, choisis ta famille de cœur
La famille peut être un espace d’amour, de soutien et de bienveillance, mais elle peut aussi être un carcan, une prison déguisée. Ce que je te propose, c’est de briser ce mythe. Choisir la famille qui te correspond vraiment, celle qui te permet de grandir et de t’épanouir, sans avoir à te conformer à des règles héritées.
Si tu sens que tu es pris dans une dynamique familiale étouffante, alors ose couper les ponts. Ose renoncer à cette image idéalisée de la famille. La liberté est là, dans cet acte de rébellion. La déconstruction de la famille est un acte puissant. Et si tu as besoin d’aide pour franchir ce pas, pour te libérer de ces chaînes, sache que je suis là pour t’accompagner à travers mes coachings.
Alors, le moment de déconstruire la famille est venu pour toi ?
La vraie question n’est pas de savoir si la famille est sacrée, mais si elle te permet d’exister pleinement. Si elle ne le fait pas, alors il est temps de t’en affranchir.
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