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Le sentiment d’imposture : joues-tu un rôle pour cacher tes blessures ?
Constamment sur tes gardes, à t’excuser, à douter de toi dans ta relation familiale ou amoureuse ? Cette épuisante réalité a un nom : la toxicité.
- Comprendre le sentiment d'imposture : quand notre cerveau nous joue des tours
- Les signes qui ne trompent pas
- Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées ?
- Les causes profondes : d'où vient cette petite voix qui te sabote ?
- L'influence de l'environnement familial
- Le perfectionnisme, ce faux ami
- Le sentiment d'imposture : un déni de soi profondément ancré
- La peur de la vulnérabilité comme moteur du sentiment d'imposture
- Les conséquences du sentiment d'imposture sur ta vie
- L'impact sur ta carrière
- Les répercussions sur ta santé
- Les bouleversements de vie : une opportunité de retrouver ton authenticité
- Comment surmonter le syndrome de l'imposteur : stratégies concrètes
- Reconnaître et documenter tes réalisations
- Sortir du perfectionnisme toxique
- Recadrer tes pensées négatives
- Assumer son sentiment d'imposture comme première étape de guérison
- La littérature sur le syndrome de l'imposteur
- Comment je peux t'aider à dépasser ce sentiment
Tu te retrouves régulièrement à douter de tes compétences, malgré tes réussites ? Tu as l’impression d’être une “fraude” que les autres vont finir par démasquer ? Bienvenue dans le club des personnes qui connaissent ce maudit sentiment d’imposture ! Cette petite voix intérieure qui te souffle que tu n’es pas à ta place, que tu ne mérites pas ce que tu as.
Ce phénomène psychologique touche énormément de femmes brillantes qui, malgré leurs accomplissements, se sentent illégitimes. Mais tu n’es pas condamnée à vivre avec cette anxiété chronique qui t’empêche de réussir pleinement.
Comprendre le sentiment d’imposture : quand notre cerveau nous joue des tours
Le syndrome de l’imposteur n’est pas un simple doute passager mais un véritable trouble qui t’empêche de reconnaître ta valeur. Rose Clance et Suzanne Imes ont été les premières à mettre un nom sur ce phénomène dans les années 1970. Leurs travaux ont révélé que ce syndrome touche particulièrement les femmes performantes, qui doutent tout le temps malgré leur réussite ou vivent avec la crainte que leur supposée “incompétence” ne soit démasquée.
Ce sentiment d’illégitimité te renvoie constamment à l’idée que tu n’es pas à la hauteur. Tu attribues ton succès à des facteurs externes comme la chance ou le timing, jamais à tes propres compétences. L’American Psychiatric Association ne classe pas ce syndrome comme un trouble mental officiel, mais ses effets sur la santé émotionnelle sont bien réels. Or, il n’est pas une fatalité.
Les signes qui ne trompent pas
Comment identifier le sentiment d’imposture ? Voici les manifestations les plus communes :
- Tu minimises systématiquement tes réussites
- Tu ressens la crainte d’être “découverte” comme une fraude
- Tu as tendance à la procrastination par peur d’échouer
- Tu te fixes des objectifs impossibles et travailles d’arrache-pied pour les atteindre
- Tu ressens une anxiété intense face aux évaluations
- Tu as du mal à accepter les compliments de ton entourage
L’échelle de Clance, développée par Pauline Rose Clance, reste aujourd’hui l’outil de référence pour mesurer l’intensité de ce syndrome.
Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées ?
Les femmes sont davantage touchées par ce syndrome. Kévin Chassangre, chercheur en psychologie, explique que cette différence vient en partie des stéréotypes de genre. Depuis l’enfance, on nous bombarde de messages selon lesquels les filles seraient moins douées dans certains domaines.
La société met aussi plus facilement en question la légitimité des femmes dans des postes à responsabilité. Quand un homme réussit, on présuppose que c’est grâce à son “génie naturel”. À l’inverse, quand une femme réussit, on questionne souvent le “comment”.
Les causes profondes : d’où vient cette petite voix qui te sabote ?
L’influence de l’environnement familial
L’une des causes principales se trouve dans notre enfance. As-tu grandi dans un environnement de travail familial où l’excellence était la norme ? Où tes réussites étaient minimisées tandis que tes échecs étaient soulignés ?
Certains parents valorisent tellement la réussite qu’ils mettent une pression démesurée sur leurs enfants. L’individu intériorise alors l’idée qu’il faudrait toujours être parfait pour mériter l’amour et la reconnaissance.
Le perfectionnisme, ce faux ami
Le perfectionnisme et le syndrome de l’imposteur sont intimement liés. Si tu es perfectionniste, tu te fixes des standards impossibles. Et quand tu n’arrives pas à les atteindre, tu y vois la confirmation que tu n’es pas capable.
La psychanalyse met en lumière comment ce comportement peut être une façon de cacher nos insécurités profondes. En cherchant la perfection, on espère qu’aucune faille ne sera visible.
Le sentiment d’imposture : un déni de soi profondément ancré
Réitérer des rôles pour cacher ses blessures, c’est du pur déni de soi. Au fond, c’est une non-envie de te rencontrer véritablement et même une non-envie de t’aimer. Ces termes – “s’aimer”, “amour de soi” – peuvent sembler naïfs, mais ils cachent une vérité fondamentale : tu ne pourras jamais t’aimer pleinement si tu ne te connais pas vraiment.
Car sinon, qu’est-ce que tu vas aimer au juste ? Une image construite ? C’est une manipulation à ton égard avant même d’être une manipulation pour les autres. Tu te mens à toi-même, et ce mensonge se répercute dans toutes tes relations.
On en revient à cette idée de traversée, qui fait mal et donc qui fait peur. On préfère jouer des rôles pour cacher nos blessures plutôt que d’affronter cette traversée inconfortable mais nécessaire.
La peur de la vulnérabilité comme moteur du sentiment d’imposture
Ces personnes qui se cachent derrière des rôles sont souvent les mêmes qui ont peur de la vulnérabilité. Elles sont persuadées que si on les voit dans leurs blessures, elles deviennent faibles, fragiles et inutiles au monde ou à la société.
Mais tout ça, ce sont juste des schémas de pensée. C’est comme un programme informatique qu’il faut désinstaller. Penser que la blessure rend fragile, c’est totalement faux. Au contraire, c’est en assumant tes vulnérabilités que tu accèdes à ta véritable force.
Le problème, c’est qu’on attire à soi ceux qui sont dans la même vibration que nous. Si tu caches tes blessures, tu attireras des gens qui sont aussi convaincus que la blessure est signe de fragilité, donc des personnes qui seront dans leur posture, qui jouent un rôle. Résultat ? Des relations qui manquent cruellement de profondeur.
Les conséquences du sentiment d’imposture sur ta vie
L’impact sur ta carrière
Le sentiment d’imposture peut sérieusement freiner ton ambition et ton évolution professionnelle. Combien de fois as-tu renoncé à postuler pour un job qui t’intéressait ? Ou refusé une promotion par peur de ne pas être à la hauteur ?
Ce syndrome te pousse à :
- Éviter de te lancer dans de nouveaux projets
- Travailler en surcharge de travail pour “prouver” ta valeur
- Accepter des salaires inférieurs à ce que tu mérites
Les répercussions sur ta santé
À la longue, ce doute permanent génère un stress chronique qui peut te rendre fou. Toujours sur le qui-vive, toujours à anticiper l’échec… Ton cerveau ne connaît pas de répit.
Cette pression constante affecte aussi ton estime de soi. À force de te dévaloriser, tu finis par vraiment croire que tu vaux moins que les autres, que tu ne mérites pas de réussir ou d’être heureuse.
Les bouleversements de vie : une opportunité de retrouver ton authenticité
La problématique est simple : tu es entourée de personnes qui jouent des rôles, donc tu as l’impression d’être dans la norme. Mais cette “normalité” est une illusion collective qui t’éloigne de ta véritable nature.
Je suis personnellement fan des bouleversements de vie, ces périodes où tout se casse la figure. Car je suis convaincue qu’il n’y a que dans la survie qu’on déploie notre partie animale, notre partie enfantine – la partie la plus VRAIE de nous-mêmes.
Quand on dit que la vérité sort de la bouche des enfants, c’est vrai. Chez eux, il n’y a pas de couche, pas de posture, pas de jeu. Leur comportement reflète directement ce qu’ils ressentent. En tant qu’adulte, il faut profiter de chaque situation inconfortable que l’univers met sur ta route pour retrouver cette authenticité.
Comment surmonter le syndrome de l’imposteur : stratégies concrètes
Reconnaître et documenter tes réalisations
Première étape fondamentale : arrête de minimiser tes succès ! Commence par tenir un “journal de réussites” où tu noteras tes accomplissements et les compétences que tu as mobilisées.
Cette prise de conscience t’aide à faire la différence entre les faits objectifs et tes interprétations subjectives. “J’ai été promue” est un fait. “Je ne mérite pas cette promotion” est une interprétation que ton syndrome de l’imposteur te souffle à l’oreille.
Sortir du perfectionnisme toxique
Le perfectionnisme est souvent un mécanisme de défense : si tu es parfaite, personne ne pourra te critiquer, n’est-ce pas ? Sauf que cette quête t’épuise.
Essaie plutôt d’adopter le concept de “suffisamment bon”. Définis clairement ce qui constitue un travail acceptable et permets-toi de sortir de ta zone de confort en prenant des risques mesurés.
Recadrer tes pensées négatives
Tes pensées automatiques (“Je ne suis pas à la hauteur”) ne sont pas des vérités absolues, mais des habitudes que tu peux transformer à travers une réflexion structurée.
Quand ces pensées surviennent, pose-toi ces questions :
- Quelle est la preuve objective de cette pensée ?
- Comment verrais-je la situation si c’était une amie qui la vivait ?
- Quelle pensée plus juste pourrait remplacer celle-ci ?
Assumer son sentiment d’imposture comme première étape de guérison
Pour conclure, il faut assumer ton sentiment d’imposture pour le dépasser. Face à toi-même dans le miroir, assume que tu te sens toute petite et que tu as peur de ne pas être à la hauteur. C’est paradoxal, mais c’est en reconnaissant ce sentiment qu’il commence à perdre de sa puissance.
Pendant des années, j’ai été dans une posture de force très YANG (alors que je suis une grande vulnérable), car j’ai été abandonnée et rabaissée dans l’enfance. Je me suis inventé l’idée que pour exister et survivre, il fallait être forte et ne rien lâcher.
J’étais entourée de gens qui réussissaient, qui étaient happés par l’argent, l’entrepreneuriat, qui se lançaient à corps perdu dans l’ego. C’était une force pas très jolie, assez capitaliste et surtout assez solitaire. Un peu dans l’idée que “Seul on va plus vite et on mange tout”.
Mais cette posture m’éloignait de ma véritable nature. Elle ne me permettait pas d’accéder à une confiance en soi authentique, construite sur la connaissance et l’acceptation de qui je suis vraiment.
La littérature sur le syndrome de l’imposteur
Pour approfondir ta compréhension, plusieurs ouvrages méritent ton attention.
“Le syndrome d’imposture” de Belinda Cannone est un excellent point de départ. L’auteure y explique les mécanismes de ce syndrome et propose des conseils pour s’en libérer.
“Le syndrome de l’imposteur” de Kévin Chassangre et Stacey Callahan présente les recherches et des stratégies basées sur les thérapies cognitivo-comportementales.
Pour celles qui souffrent du syndrome et qui préfèrent les témoignages, “Les imposteurs : Comment surmonter la peur qui nous empêche d’être nous-mêmes” recueille les expériences de nombreuses personnes souffrant de ce syndrome malgré leur réussite apparente.
Ces livres peuvent être de véritables bouées de sauvetage dans les moments où tu doutes le plus. Ils te rappellent que ce syndrome est extrêmement répandu, même chez les personnes les plus accomplies.
Comment je peux t’aider à dépasser ce sentiment
Si ce syndrome de l’imposteur te parle, sache que tu n’es pas condamnée à vivre avec. En tant que coach, j’accompagne régulièrement des femmes à se libérer de cette sensation d’être une fraude et à retrouver confiance en leurs capacités.
Mon approche combine plusieurs méthodes pour t’aider à identifier l’origine de ces croyances limitantes et à les transformer. Un bilan de compétences chance peut aussi t’aider à objectiver tes forces et faiblesses.
Ensemble, nous pouvons explorer ces schémas de pensée qui te font douter de toi. Je t’offre un espace sécurisant où tu peux être vulnérable, sans jugement, pour enfin faire la paix avec qui tu es vraiment.
Car au fond, le véritable objectif n’est pas seulement de te débarrasser du syndrome de l’imposteur, mais de t’aider à t’affirmer pleinement et à oser prendre la place qui te revient dans tous les domaines de ta vie.
Tu mérites de vivre sans ce poids constant du doute. Tu mérites de célébrer tes réussites sans culpabilité. Tu mérites d’être toi-même, tout simplement.
N’oublie pas : ce n’est pas toi l’imposteure, c’est ce syndrome qui s’impose à toi. Ta place, elle est exactement là où tu as envie d’être.
Écrit par
le 15 Septembre 2025.
Tu te retrouves régulièrement à douter de tes compétences, malgré tes réussites ? Tu as l’impression d’être une “fraude” que les autres vont finir par démasquer ? Bienvenue dans le club des personnes qui connaissent ce maudit sentiment d’imposture ! Cette petite voix intérieure qui te souffle que tu n’es pas à ta place, que tu ne mérites pas ce que tu as.
Ce phénomène psychologique touche énormément de femmes brillantes qui, malgré leurs accomplissements, se sentent illégitimes. Mais tu n’es pas condamnée à vivre avec cette anxiété chronique qui t’empêche de réussir pleinement.
Comprendre le sentiment d’imposture : quand notre cerveau nous joue des tours
Le syndrome de l’imposteur n’est pas un simple doute passager mais un véritable trouble qui t’empêche de reconnaître ta valeur. Rose Clance et Suzanne Imes ont été les premières à mettre un nom sur ce phénomène dans les années 1970. Leurs travaux ont révélé que ce syndrome touche particulièrement les femmes performantes, qui doutent tout le temps malgré leur réussite ou vivent avec la crainte que leur supposée “incompétence” ne soit démasquée.
Ce sentiment d’illégitimité te renvoie constamment à l’idée que tu n’es pas à la hauteur. Tu attribues ton succès à des facteurs externes comme la chance ou le timing, jamais à tes propres compétences. L’American Psychiatric Association ne classe pas ce syndrome comme un trouble mental officiel, mais ses effets sur la santé émotionnelle sont bien réels. Or, il n’est pas une fatalité.
Les signes qui ne trompent pas
Comment identifier le sentiment d’imposture ? Voici les manifestations les plus communes :
- Tu minimises systématiquement tes réussites
- Tu ressens la crainte d’être “découverte” comme une fraude
- Tu as tendance à la procrastination par peur d’échouer
- Tu te fixes des objectifs impossibles et travailles d’arrache-pied pour les atteindre
- Tu ressens une anxiété intense face aux évaluations
- Tu as du mal à accepter les compliments de ton entourage
L’échelle de Clance, développée par Pauline Rose Clance, reste aujourd’hui l’outil de référence pour mesurer l’intensité de ce syndrome.
Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées ?
Les femmes sont davantage touchées par ce syndrome. Kévin Chassangre, chercheur en psychologie, explique que cette différence vient en partie des stéréotypes de genre. Depuis l’enfance, on nous bombarde de messages selon lesquels les filles seraient moins douées dans certains domaines.
La société met aussi plus facilement en question la légitimité des femmes dans des postes à responsabilité. Quand un homme réussit, on présuppose que c’est grâce à son “génie naturel”. À l’inverse, quand une femme réussit, on questionne souvent le “comment”.
Les causes profondes : d’où vient cette petite voix qui te sabote ?
L’influence de l’environnement familial
L’une des causes principales se trouve dans notre enfance. As-tu grandi dans un environnement de travail familial où l’excellence était la norme ? Où tes réussites étaient minimisées tandis que tes échecs étaient soulignés ?
Certains parents valorisent tellement la réussite qu’ils mettent une pression démesurée sur leurs enfants. L’individu intériorise alors l’idée qu’il faudrait toujours être parfait pour mériter l’amour et la reconnaissance.
Le perfectionnisme, ce faux ami
Le perfectionnisme et le syndrome de l’imposteur sont intimement liés. Si tu es perfectionniste, tu te fixes des standards impossibles. Et quand tu n’arrives pas à les atteindre, tu y vois la confirmation que tu n’es pas capable.
La psychanalyse met en lumière comment ce comportement peut être une façon de cacher nos insécurités profondes. En cherchant la perfection, on espère qu’aucune faille ne sera visible.
Le sentiment d’imposture : un déni de soi profondément ancré
Réitérer des rôles pour cacher ses blessures, c’est du pur déni de soi. Au fond, c’est une non-envie de te rencontrer véritablement et même une non-envie de t’aimer. Ces termes – “s’aimer”, “amour de soi” – peuvent sembler naïfs, mais ils cachent une vérité fondamentale : tu ne pourras jamais t’aimer pleinement si tu ne te connais pas vraiment.
Car sinon, qu’est-ce que tu vas aimer au juste ? Une image construite ? C’est une manipulation à ton égard avant même d’être une manipulation pour les autres. Tu te mens à toi-même, et ce mensonge se répercute dans toutes tes relations.
On en revient à cette idée de traversée, qui fait mal et donc qui fait peur. On préfère jouer des rôles pour cacher nos blessures plutôt que d’affronter cette traversée inconfortable mais nécessaire.
La peur de la vulnérabilité comme moteur du sentiment d’imposture
Ces personnes qui se cachent derrière des rôles sont souvent les mêmes qui ont peur de la vulnérabilité. Elles sont persuadées que si on les voit dans leurs blessures, elles deviennent faibles, fragiles et inutiles au monde ou à la société.
Mais tout ça, ce sont juste des schémas de pensée. C’est comme un programme informatique qu’il faut désinstaller. Penser que la blessure rend fragile, c’est totalement faux. Au contraire, c’est en assumant tes vulnérabilités que tu accèdes à ta véritable force.
Le problème, c’est qu’on attire à soi ceux qui sont dans la même vibration que nous. Si tu caches tes blessures, tu attireras des gens qui sont aussi convaincus que la blessure est signe de fragilité, donc des personnes qui seront dans leur posture, qui jouent un rôle. Résultat ? Des relations qui manquent cruellement de profondeur.
Les conséquences du sentiment d’imposture sur ta vie
L’impact sur ta carrière
Le sentiment d’imposture peut sérieusement freiner ton ambition et ton évolution professionnelle. Combien de fois as-tu renoncé à postuler pour un job qui t’intéressait ? Ou refusé une promotion par peur de ne pas être à la hauteur ?
Ce syndrome te pousse à :
- Éviter de te lancer dans de nouveaux projets
- Travailler en surcharge de travail pour “prouver” ta valeur
- Accepter des salaires inférieurs à ce que tu mérites
Les répercussions sur ta santé
À la longue, ce doute permanent génère un stress chronique qui peut te rendre fou. Toujours sur le qui-vive, toujours à anticiper l’échec… Ton cerveau ne connaît pas de répit.
Cette pression constante affecte aussi ton estime de soi. À force de te dévaloriser, tu finis par vraiment croire que tu vaux moins que les autres, que tu ne mérites pas de réussir ou d’être heureuse.
Les bouleversements de vie : une opportunité de retrouver ton authenticité
La problématique est simple : tu es entourée de personnes qui jouent des rôles, donc tu as l’impression d’être dans la norme. Mais cette “normalité” est une illusion collective qui t’éloigne de ta véritable nature.
Je suis personnellement fan des bouleversements de vie, ces périodes où tout se casse la figure. Car je suis convaincue qu’il n’y a que dans la survie qu’on déploie notre partie animale, notre partie enfantine – la partie la plus VRAIE de nous-mêmes.
Quand on dit que la vérité sort de la bouche des enfants, c’est vrai. Chez eux, il n’y a pas de couche, pas de posture, pas de jeu. Leur comportement reflète directement ce qu’ils ressentent. En tant qu’adulte, il faut profiter de chaque situation inconfortable que l’univers met sur ta route pour retrouver cette authenticité.
Comment surmonter le syndrome de l’imposteur : stratégies concrètes
Reconnaître et documenter tes réalisations
Première étape fondamentale : arrête de minimiser tes succès ! Commence par tenir un “journal de réussites” où tu noteras tes accomplissements et les compétences que tu as mobilisées.
Cette prise de conscience t’aide à faire la différence entre les faits objectifs et tes interprétations subjectives. “J’ai été promue” est un fait. “Je ne mérite pas cette promotion” est une interprétation que ton syndrome de l’imposteur te souffle à l’oreille.
Sortir du perfectionnisme toxique
Le perfectionnisme est souvent un mécanisme de défense : si tu es parfaite, personne ne pourra te critiquer, n’est-ce pas ? Sauf que cette quête t’épuise.
Essaie plutôt d’adopter le concept de “suffisamment bon”. Définis clairement ce qui constitue un travail acceptable et permets-toi de sortir de ta zone de confort en prenant des risques mesurés.
Recadrer tes pensées négatives
Tes pensées automatiques (“Je ne suis pas à la hauteur”) ne sont pas des vérités absolues, mais des habitudes que tu peux transformer à travers une réflexion structurée.
Quand ces pensées surviennent, pose-toi ces questions :
- Quelle est la preuve objective de cette pensée ?
- Comment verrais-je la situation si c’était une amie qui la vivait ?
- Quelle pensée plus juste pourrait remplacer celle-ci ?
Assumer son sentiment d’imposture comme première étape de guérison
Pour conclure, il faut assumer ton sentiment d’imposture pour le dépasser. Face à toi-même dans le miroir, assume que tu te sens toute petite et que tu as peur de ne pas être à la hauteur. C’est paradoxal, mais c’est en reconnaissant ce sentiment qu’il commence à perdre de sa puissance.
Pendant des années, j’ai été dans une posture de force très YANG (alors que je suis une grande vulnérable), car j’ai été abandonnée et rabaissée dans l’enfance. Je me suis inventé l’idée que pour exister et survivre, il fallait être forte et ne rien lâcher.
J’étais entourée de gens qui réussissaient, qui étaient happés par l’argent, l’entrepreneuriat, qui se lançaient à corps perdu dans l’ego. C’était une force pas très jolie, assez capitaliste et surtout assez solitaire. Un peu dans l’idée que “Seul on va plus vite et on mange tout”.
Mais cette posture m’éloignait de ma véritable nature. Elle ne me permettait pas d’accéder à une confiance en soi authentique, construite sur la connaissance et l’acceptation de qui je suis vraiment.
La littérature sur le syndrome de l’imposteur
Pour approfondir ta compréhension, plusieurs ouvrages méritent ton attention.
“Le syndrome d’imposture” de Belinda Cannone est un excellent point de départ. L’auteure y explique les mécanismes de ce syndrome et propose des conseils pour s’en libérer.
“Le syndrome de l’imposteur” de Kévin Chassangre et Stacey Callahan présente les recherches et des stratégies basées sur les thérapies cognitivo-comportementales.
Pour celles qui souffrent du syndrome et qui préfèrent les témoignages, “Les imposteurs : Comment surmonter la peur qui nous empêche d’être nous-mêmes” recueille les expériences de nombreuses personnes souffrant de ce syndrome malgré leur réussite apparente.
Ces livres peuvent être de véritables bouées de sauvetage dans les moments où tu doutes le plus. Ils te rappellent que ce syndrome est extrêmement répandu, même chez les personnes les plus accomplies.
Comment je peux t’aider à dépasser ce sentiment
Si ce syndrome de l’imposteur te parle, sache que tu n’es pas condamnée à vivre avec. En tant que coach, j’accompagne régulièrement des femmes à se libérer de cette sensation d’être une fraude et à retrouver confiance en leurs capacités.
Mon approche combine plusieurs méthodes pour t’aider à identifier l’origine de ces croyances limitantes et à les transformer. Un bilan de compétences chance peut aussi t’aider à objectiver tes forces et faiblesses.
Ensemble, nous pouvons explorer ces schémas de pensée qui te font douter de toi. Je t’offre un espace sécurisant où tu peux être vulnérable, sans jugement, pour enfin faire la paix avec qui tu es vraiment.
Car au fond, le véritable objectif n’est pas seulement de te débarrasser du syndrome de l’imposteur, mais de t’aider à t’affirmer pleinement et à oser prendre la place qui te revient dans tous les domaines de ta vie.
Tu mérites de vivre sans ce poids constant du doute. Tu mérites de célébrer tes réussites sans culpabilité. Tu mérites d’être toi-même, tout simplement.
N’oublie pas : ce n’est pas toi l’imposteure, c’est ce syndrome qui s’impose à toi. Ta place, elle est exactement là où tu as envie d’être.
Écrit par
le 15 Septembre 2025.



