Parcours professionnel

Après un master en marketing (5 ans, école de commerce), j’intègre plusieurs grands groupes, mais la réussite ne comble pas le vide intérieur. À 24 ans, je pars seule pour un tour du monde de seize mois, puis m’expatrie un an en Côte d’Ivoire. Cette traversée transforme ma perception du monde : je découvre d’autres façons de voir, de penser et d’exister.

À mon retour, je me forme à ce qui me passionne vraiment : neurosciences, psychologie, coaching, PNL, ennéagramme et constellations familiales. Chaque apprentissage est au service de la compréhension humaine et de la transformation concrète.

Aujourd’hui, j’accompagne celles et ceux qui veulent se libérer de leurs conditionnements précoces et retrouver leur puissance d’agir. Mon approche est directe, incarnée et profonde : elle réveille l’enfant intérieur, celui qu’on a fait taire, et permet à l’adulte de se reconnecter à sa vérité.

Parcours personnel

Mon histoire commence sans décor ni filtre.
J’avais cinq ans. Une enfance en apparence ordinaire : un père issu d’une famille ouvrière, une mère aimante mais malade, sans travail. Une vie modeste, simple, fragile. Puis un jour, tout s’est fissuré.
Les tensions ont gonflé, les murs se sont tus, et sans comprendre comment, nous nous sommes retrouvés dehors.
La rue.
Elle ne prévient pas, elle avale. Elle vous fait grandir trop vite, elle vous apprend que l’injustice a un visage banal : celui des passants qui détournent le regard.

Quelques mois après, j’entre en foyer. Un monde d’enfants cabossés, lucides trop tôt, mais pleins de vie. On apprenait à rire plus fort que nos blessures. C’est là que j’ai compris que la force n’a rien d’héroïque : elle se niche dans la tendresse, dans la capacité à rester vivant malgré tout.

Quelques années plus tard, la tutelle d’un membre de ma famille m’ouvre les portes d’un autre monde : celui de la grande bourgeoisie. Le confort, la sécurité, la maîtrise des apparences. Tout semblait parfait, sauf l’essentiel — l’écoute.
Dans ce décor bien ordonné, mon histoire dérangeait. Alors j’ai appris à naviguer entre deux mondes : la survie et la bienséance, la vérité et le vernis.

À 17 ans, je quitte ce foyer familial. C’est le début d’une traversée consciente : quinze années d’exploration de moi-même, d’initiations, de désobéissances et de renaissances. Dix ans de psychanalyse, quinze ans de thérapies alternatives, des retraites initiatiques, des voyages, des effondrements et des renaissances. Chaque chute m’a rendue plus lucide, chaque inconfort plus consciente.
Je n’ai pas cherché à devenir meilleure — j’ai cherché à devenir entière.

Aujourd’hui, ma maison n’est plus un lieu, mais un espace intérieur : celui où je peux être vraie, reliée, libre.
Je ne crois plus à la réparation, mais à la transmutation. À la possibilité de transformer la douleur en conscience, et la peur en mouvement.
J’accompagne désormais celles et ceux qui veulent se libérer plus vite, sans quinze ans d’attente ni faux-semblants.
Mon approche n’a rien de lisse : elle plonge au cœur de ce qui respire encore sous les armures.
Je crois que revisiter l’enfance, c’est briser les chaînes invisibles d’un monde docile.
Réveiller l’enfant intérieur, c’est retrouver la puissance du vivant.
C’est se rappeler que la liberté ne se réclame pas. Elle se reconquiert — de l’intérieur.